Si ces écoles permettent aux enfants turcs de mieux apprendre et servent d’ascenseur social, pourquoi pas? Dans un milieu protégé, les élèves pourront peut-être à la fois apprendre correctement la langue familiale et la langue allemande. Pas de quoi s’offusquer, si les programmes scolaires sont les mêmes, qu’aucun enfant ne subit de discrimination, c’est peut-être même un bien pour les filles qui pourront poursuivre plus loin leur scolarité et certains parents s’insvestiront plus dans la scolarité de leurs enfants en général.
Je ne connais pas la minorité sorabe, je peux en tout cas dire de la minorité danoise ( que j’ai longtemps côtoyée et étudiée dans une autre vie) qu’elle n’a rien à voir avec la communauté turque. Les membres de la minorité danoise sont aujourd’hui tous issus de couches sociales favorisées, voire très favorisées où la réussite des enfants est au centre des préocupations. De plus, mis à part les enfants de Danois scolarisés
dans les écoles danoises, tous les autres (dans l’immense majorité) ont
l’allemand pour langue maternelle, le danois est appris à l’école, parlé dans les différentes associations danoises . Mais il n’y a plus au Schleswig de vrais Danophones.
Et PS: comment fait-on pour citer? Je n’y comprends rien!
Justement, les Danois du Schleswig n’ont pas eu besoin d’école spéciale pour réussir socialement et linguistiquement. Ils vont dans les mêmes écoles que les Germanoturcs avec les Allemands, même s’ils parlent danois à la maison (ou Sönderjysk). Ce n’est donc pas la langue à elle seule qui explique les difficultés sociales des Germanoturcs. CQFD.
Mais pratiquement aucun ne parle Sönderjysk ou danois à la maison. C’est une langue qui est cultivée artificiellement dans la tradition familiale certes. Les seules Danophones sont les Reichsdänen installés dans le Südschleswig.
Je pense que ça peut être une bonne initiative si on considère que la majorité des enfants turcs sont envoyés dans les Hauptschulen. Si ces écoles existent, c’est que les familles trouvent une réponse à leurs problèmes. Maintenant c’est à l’école allemande de s’interroger sur l’intégration des enfants turcs dans les écoles.
Ceux avec qui je parlais à la Sömandskirke à Hamburg ne l’avaient en tout cas pas perdu, leur danois
On est quand même d’accord sur le fond : le problème n’est pas la langue en soi. Je suis entièrement daccord aussi sur ta remarque scolaire : les Hauptschule sont des fourre-tout dont personne ne s’occupe vraiment. C’est l’idéologique du « on mélange tout le monde et on attend ». Je ne suis pas contre car ça évite de sélectionner les élèves à 14 ans, mais quand même, de là à ne pas regarder ce mélange de près…
Par contre, si les parents pensent trouver une réponse à leurs problèmes d’intégration des enfants… ils vivent dans l’illusion. A mon humble avis. Tu sembles penser différemment, c’est ton droit, mais en quoi la ségrégation de facto aideraient les Germanoturcs à non seulement mieux maitriser la langue allemande mais aussi leur environement allemand ? La question reste ouverte.
il ne faut pas melanger les problêmes,faire des comparaissons entre danois et turcs est absurde .Le problême des etrangers, et des turcs á l´ecole, c´est le manque de moyens,la surpopulation des classes (+30) .
Un eleve dont les parents sont etrangers,a bession de plus d´attention du prof avec 20 eleves c´est possible,avec 30 et plus non.
Dans ces ecoles l´enseignement est en allemand, avec des profs ayant etudiés en allemagne. Le problême est que ce genre d´ecole developpe le commutarisme.Car contrairement aux ecoles française, anglaises, américaines, qui accueillent de nombreux eleves allemands, voire une majoritée d´entr´eux, celle avec des turcs seulement des turcs, ou musulmant. Mais a qui la faute aux parents qui veullent aidé leur gosses, ou aux politiques qui ont crée cette situation. Je tient á preciser que les etrangers n´ont pas le droit de vote pour le lantag, le bundestag,les autres elections pour le folklore. Les etrangers hors UE n´ont pas de droits de vote.
C’est dommage que des écoles comme ça puissent faire reculer l’intégration.Je pensais pourtant que c’était sur la bonne voie,notamment avec la traduction du Coran en allemand!J’avais trouvé que c’était une bonne initiative!
Justrement, je dis bien que l’on ne peut pas s’attacher uniquement à la question de la langue, et la comparaison avec la minorité danoise n’est que contraste… pour justement montrer l’absurde d’une argumentation pro-turcoscolaire à partir de la constatation que leurs besoins linguistiques sont différents. J’ai parfois l’impression de ne pas savoir parler français…
Bref, oui, le problème reste celui des moyens. N’importe quelle méthode d’enseignement fonctionne avec 15 élèves par classe. A vingt, seules les plus criminelles ne fonctionnent pas. Donc effectivement, la question est de savoir ce que l’on fait à 30. Car là, plus rien ne fonctionne vraiment.
Tout ça pour dire que je vous suis dans votre argumentation, mais que j’ai l’impression que personne ne s’en rends compte. Mes propos ont donc été abscons, j’espère que c’est clair maintenant.
Elie j´ai un avantage sur toi, je vie en allemagne, et suis parent d´eleves. C´est plus facile pour moi que pour toi.
mais depuis quelque années , il y a une explosion d´ecole privée en allemagne, toute fonctionnent sur une modéle pedagogique simple, 20 eleves maxi, dejeuné a´l´ecole, cour l´apres midi, prof remplacée, formation de ceci en dehors des cours.
En Autriche, la loi fixe le nombre maximum d’élèves par classe à 30. Ce qui a eu pour conséquence… de créer des postes de profs
Pour les cours de langue, les classes sont en général partagées, ce qui donne des groupes d’une quinzaine d’élèves.
Sinon, même problème qu’en Allemagne, les immigrés se retrouvent tous en Hauptschule, où même là, ils ont du mal, puisqu’ils maitrisent mal l’allemand.
