A l’endroit même où le mur séparant la RDA de la RFA fut érigé, puis détruit, ce sont à présent des riches propriétaires des villas de cette résidence hupée au bord de la Griebnitzsee à Postdam, qui ne supportant plus le passage libre de « manants » le long de l’ancienne ligne du mur en face de leurs propriétés, recréent portes et grillages afin d’interdire toute circulation pour leur tranquilité…
est-il possible qu’une âme charitable résume le deuxième lien en Français ?? (Merci !) …
Même question que ShoTo.
et une autre question, tu parles de « manants », tu entends quoi par là ?? des SDF ou bien des touristes ??
ceci dit, SDF ou Touristes, je trouve ridicule de ne pas arriver à se supporter… (ou bien ont-ils vraiment à supporter des désagréments incroyables ? )
ils sont en effet propriétaires du terrain entre leurs villas et le lac où passait à l’époque le mur. Ca a été vendu tel quel après la réunifiaction. Mais un droit de passage leur est imposé pour ce chemin historiquement important le long du lac. Ce qu’ils contestent. La mairie du coin (SPD) les menace déjà d’expropriation. Eux, semble-t-il, ne sont pas à priori contre mais ils veulent de l’argent et trouvent les offres d’achat faites jusqu’ici par les autorités beaucoup trop basses. Le chemin, à l’époque de la réunification, avait été prévu muas inscrit très maladroitement sur les cartes officielles, d’après l’article, sans aucun tracé précis et formalisé, ce qui complique la donne pour les autorités de Potsdam.
Même discussion dans une partie juste à coté (Griebnitzsee)* - sujet exclusif du premier article de l’Independent en anglais - où les tribunaux ont donné suite aux plaintes des riverains, car là, aucun chemin n’avait été inscrit de quelle manière que ça soit sur les cartes officielles.
Jusqu’à nouvel ordre (et nouvelle legislation), les riverains ont donc le droit de barrer cette partie du chemin du « mur ».
Et ils le font, d’après les deux articles que Tenzin nous indique (la TAZ, elle aussi, en fait allusion dans son dernier paragraphe).
Cf le commentaire du journal (de gauche), meme lien: Die Arschlöcher von Potsdam
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