Petite précision L´ex URSS etait un pays fédéral, avec des fédérations,la plus grosse la fédération de Russie, comprenez de nombreuse ethnies nationales dont les allemand de la volga.Dans ce cas lá , on désigne un peuple,une ethnies nationale , mais pas une nation.
jean luc 
A propos de la maitrise de la langue allemande chez les Russlandsdeutschen, tout est possible. Du parfait monolingue russe qui se met à l’allemand au moment où il dépose sa demande d’immigration à l’ambassade à la famille germanophone obsédée par la transmission de la langue ancestrale. On entend parler le russe en Allemagne depuis leur arrivée, c’est pas un mirage auditif. Ils ont un drôle d’accent, certes, mais c’est moins bizarre que les accents de franconie ou de Hesse intérieure. Donc ils passent relativement bien dans l’Allemagne urbaine d’aujourd’hui. Par contre, on ne doit pas en trouver beaucoup dans les statistiques des études universitaires (ceci est une supposition que vous êtes invités à démentir si la chose est possible).
je trouve qu´ils se débrouillent bien , presque aussi bien que les allemands pour le lycée .
Zahl der Woche Nr.003 vom 22.01.2008
Ein Viertel der Schüler mit russischem Pass lernt in Gymnasien
WIESBADEN – Wie das Statistisches Bundesamt (Destatis) mitteilt, lernten im vergangenen Schuljahr 2006/2007 von den deutschen Schülern an allgemeinbildenden Schulen etwa 28% in Gymnasien gegenüber 12% der ausländischen Schüler. Betrachtet man die zahlenmäßig größten Ausländergruppen in Deutschland, besuchte ein Viertel der Schüler mit russischer Staatsangehörigkeit (Anteil von 25%) das Gymnasium. Dahinter folgten polnische (19%), griechische (13%) und italienische Schüler (8%). Von den türkischen Schülern gingen 7% aufs Gymnasium.
Dagegen besuchten im Schuljahr 2006/2007 etwa 20% der ausländischen Schüler die Hauptschule, jedoch nur 9% der deutschen Schüler.
Insgesamt gab es im vergangenen Schuljahr 2006/2007 rund 898 000 Schülerinnen und Schüler mit ausländischer Staatsangehörigkeit an allgemeinbildenden Schulen in Deutschland, das sind 9,6% aller Schüler.
E-Mail: schulstatistik@destatis.de
jean luc
Ah merci d’avoir déniché ces statistiques. Cela montre que la situation se normalise pour les Russlandsdeutsche. Les jeunes en âge scolaire ont maintenant tous grandi en Allemagne et pas en ex-URSS, je suppose que c’est le cours logique des choses.
Dans les années 90, leurs parents arrivés tous frais de l’est, n’avait pas tous le même allemand… certains n’avaient gardé que le dialecte archaisant de la famille et d’autres avaient cultivé la langue et la culture écrite.
Par contre, là où je me suis plantée, c’est sur la question militaire. Ca me semblait logique que citoyen russe = obligation militaire, mais mon mari confirme qu’on n’envoyait (généralement) pas les Allemands ethniques se battre contre les Allemands. Ce qui l’a surpris, c’est la mention du Caucase, car il dit que le Caucase aussi était un front allemand et que le seul endroit où on pouvait éventuellement envoyer les Allemands ethniques, c’était sur le front japonais, mais le plus souvent on ne les envoyait pas du tout.
L’histoire de ton grand-père a l’air bien embrouillée en effet, comme souvent dans ces contrées et époques-là…
J´ai vécu dans un quartier pendant 3 ans , oú il représenter 90% de la population au moment de leur arrivée.
Les grand Parent parlaient très bien l´allemand avec un accent russe (normal) ,les parents seulement une partie parlaient un allemands plus ou moins bien, les petits enfants très peu parlaient l´allemand couramment.
Quand aux préjugés que j´ai pu entendre sur ce quartier,c´est incroyable, sur l´insécurités,la saletés des russes,on disait même qu´ils élevaient des cochons dans la salle de bain , etc,etc,mais aussi les russes voyaient les allemands comme des nazis,ils sont plus russe que les russes de Russie, mais avec le temps ça rentre dans l´ordre. Mais ils ont un gros problème avec l´alcool, mais ils sont pas les seuls.
jean luc
je confirme ,les allemands ethniques ont été déporter en Sibérie,et dans les républiques soviétique d´Asie centrales, sur ordre de Staline en 1941.
fr.wikipedia.org/wiki/Allemands_de_la_Volga
jean luc
Cette histoire des Allemands de Russie est compliquée et différente suivant les lieux et les époques. C’est vrai que les Allemands de la Volga ont constitué une unité à part entière entre les deux guerres.
Moi je parlais spécifiquement de la Volhynie et de la guerre de 14/18. J’ai vu l’histoire du Caucase dans un texte tiré du livre de Nikolaus Arndt « die Deutschen in Wolhynien » - Kraft Verlag.
Voici l’extrait :
« Mit Beginn des I. Weltkrieges im August 1914 verliessen die Personen mit reichsdeutscher oder österreichisch-ungarischer Staatsangehörigkeit Russland, oder sie wurden vorübergehend interniert. Die wehrpflichtigen Deutschen mussten zum russischen Militär einrücken und wurden an der Kaukasusfront eingesetzt, da man ihnen bei einem Kampf mit Deutschen nicht getraut hätte… »
Djoss
Oups, excuse, j’avais zappé la date, j’étais sur 39-45…
moi aussi 
. pour 14-18 c´est pas la region de Lemberg 
jean luc
Exactement. Le front de Galicie, c’est là qu’a combattu mon grand-père! 
A noter que Lemberg était la capitale de la province autrichienne de Galicie, issue du partage de la Pologne en 1772. La Volhynie faisait partie de l’empire russe.
Todd a souvent été critiqué pour ses théories. La famille souche était probablement la famille dominante en France jusqu’à la Révolution, même dans le Bassin Parisien. La famille nucléaire, c’est une sorte de famille riche, qui apparaît autour de Paris (pour le cas français) et va s’étendre à toute la France. Même les allemands aujourd’hui appartiennent tous plus ou moins à des familles souches, sauf certaines familles paysannes. Parmi les autres théories très surprenantes de Todd, le fait que les sud-européens se seraient déchristianisés plus vite que le reste de l’Europe. Quand on sait la place que prend la religion catholique en Italie du sud ou en Espagne jusque récemment, ça reste vraiment confondant.
Je ne pense pas que l’Allemagne soit moins intégratrice que la France, elle a simplement une histoire différente, et le droit du sol en vigueur depuis 13 ans en est la preuve que rien n’est figé.