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Le leader allemand a supplanté l’an dernier BNP Paribas pour devenir
la première banque européenne par la taille du bilan.
Cela s’appelle nager à contre-courant. Quand toutes les banques de la zone euro s’imposent un régime amaigrissant draconien, Deutsche Bank a gentiment continué à grossir l’an dernier. Au point que le colosse de Francfort se place désormais à la première place des banques européennes par la taille du bilan.
Avec 2 164 milliards d’euros d’actifs sur son bilan - c’est plus que le PIB de la France -, en hausse de 13 %, Deutsche Bank a supplanté BNP Paribas, et ses 1965 milliards (en recul de 2 %). La banque a opéré cette croissance sans dégrader sa solvabilité, avec un ratio de fonds propres de 9,5 %, supérieur aux attentes du régulateur européen pour l’été 2012.
Deutsche Bank reprend ainsi la place de numéro un qu’elle avait perdu il y a cinq ans. Entre-temps, BNP Paribas avait pris le large en termes de taille en rachetant la belgo-néerlandaise Fortis. Fin 2010, Deutsche Bank a répliqué en reprenant Postbank, la banque postale allemande, avec à la clé une augmentation de capital de 10 milliards d’euros.
Ce retour en force n’est pas pour déplaire à Joseph Ackermann, 64 ans, le provocateur patron à la tête de Deutsche Bank depuis 2002 et qui s’apprête à passer le relais en mai. La banque allemande, ébranlée par la débâcle du subprime, a finalement été la seule de la zone euro à tirer son épingle du jeu lors de la crise de la dette souveraine européenne.[/i]
lefigaro.fr/societes/2012/03 … ropeen.php
Non mais ce fifititi même à minuit il pense ENCORE à l’argent.
Il est incorrigible celui-là.