"die Buddenbrooks" une grand film allemand en perspective !

Inspiré du roman de Thmaos Mann, « die Buddenbroos » raconte la saga d’une grande famille bourgeoise de Lübbeck… Un grand moment de cinema en perspective, pour un cinema allemand décidement bien en verve… Il sort en Allemagne fin décembre mais sera sans doute distribué dans le monde entier…

buddenbrooks-derfilm.de/

J’ai vu la bande annonce la dernière fois, ça me dit rien…
J’ai vu le film des Buddenbrooks des années 50, ça m’avait plu (quoiqu’un peu long…) mais je ne crois pas que j’irai voir ce film. Si j’ai le temps, peut être…

Je l’ai vu pendant les vacances. Je vais essayer de ne pas vous faire peur.

2 heures et demi : je ne les ai pas vraiment vu passé, mais il faut avoir une bonne vessie. A mon âge… Le meilleur format, à mon avis, c’est la minisérie de quatre ou cinq épisodes pour une grande télé, comme dans les années 90 l’adaptation du Comte de Monte Cristo en France.

Anti-décors : j’entends par là la situation assez désespérée pour un cinéaste allemand passionné d’histoire, car les cadres naturels préservés sont rarissimes dans le pays. Cela donne trop de plans rapprochés pour ne pas dévoiler la modernité très proche des cadres encore intacts (scène du port).

Action à la chaine : réduire un pavé de 800 pages à un film, ca oblige forcément à aller vite… le film se résume à une succession de mariages, de divorces et d’enterrements. Entre les trois cérémonies structurant l’intrigue du livre, il y a très peu de temps pour développer l’intrigue dans le film pour rester dans des temps raisonnables.

Platt : le soucis de réalisme linguistique fait plaisir, même si cela oblige à entendre un peu de bavarois. En Allemagne, le bas-allemand n’était pas sous-titré. Ca ne me gêne pas, mais je suis assez certain que les spectateurs de la salle d’Allemagne du sud où j’étais n’en ont pas compris la moitié. Le contexte aide et ce n’est jamais crutial non plus. Mais ça fait vraiment plaisir.

Fin : la fin est précipitée, pour en finir. J’ai presque eu l’impression que le réalisateur en avait marre. Il n’y a plus rien de dramatique, on passe la dernière demi-heure à mettre un terme au destin de chacun des personnages, chacun leur tour. C’est systématique et en somme assez froid.

Images : la photographie est cependant magnifique, les décors intérieurs soignés et les extérieurs presques bons si on oublie le cadrage souvent riquiqui. Les lumières servent parfaitement l’ambiance du film et c’est un élément de réussite majeur.

C’est pas un chef-d’oeuvre, mais il faudrait une belle mauvaise foi pour affirmer qu’il est nul. Je continue de rêver d’une adaptation plus minutieuse en plusieurs épisodes…

Je l’ai vu hier. Que dire ?
J’ai regretté d’y être allé ? Non.
C’est un grand film? Non.
C’est un navet ? Non plus.
On s’en souviendra dans 10 ans? Certainement pas.

Je trouve dommage qu’avec les moyens (qui semblent importants) dégagés, on ne soit arrivé qu’à faire un téléfilm de 2h30… C-à-d une réalisation moyenne, des acteurs moyens et une intrigue superficielle.
Elie nous a fait une critique par le menu :wink: très intéressante. Je susi sûr qu’il ne le prendra pas mal si je donne un autre éclairage!

C’est vrai que j’ai regardé ma montre deux-trois fois, vers la fin…

Tout-à-fait. On n’a pratiquement pas de vues de la ville (alors que le premier plan de la première scène est une vue des 7 clochers, ce qui augure pas mal…). Dommage.

C’est le gros point faible: ça reste terriblement superficiel, juste à la surface de l’intrigue.

Heu… Ca m’a pas dérangé, je comprenais quand même pas tout.
Mais il faut avouer que les scènes avec le marchand bavarois sont assez cocasses. :slight_smile:

o_O Je n’ai RIEN vu à sauver dans la prise de vues. Enfin, je suis assez exigeant là-dessus, mais c’était très plan-plan sans imagination. On aurait pu faire bcp mieux avec les magnifiques bâtiments, par exemple.

Je dirais: si vous aimez les téléfilms, foncez.
Si vous voulez voir du cinéma, passez votre chemin :arrow_right:

Dans « Die Buddenbrooks », il y a bien deux Johann ?

Le « vieux » Johann et l’autre, qui est-il ? Johann junior, son fils ?

Quelqu’un parmi vous connaît-il l’adaptation des « Buddenbrooks » de Franz Peter Wirth des années 70? Celle-ci est la meilleure adaptation du roman que je connaisse, et vaut beaucoup mieux que le nouveau film qui ne m’a pas particulièrement plu. Pour moi, quelques caractères du film n’ont pas convenus aux caractères du livre, et le film était trop « hâté », « pressé », le contenu bcp trop « serré », ne prenait pas assez de temps.

Ceci est beaucoup mieux realisé dans le film de Wirth, qui est en fait une série… au total, elle a environ 9-10 heures et est très très proche du livre, parfois, les dialogues correspondent à 100% aux dialogues du roman. On peut bien sûr discuter du fait si cela est nécessaire, mais moi je préfère nettement quand un film est assez proche du livre, je suis toujours décue si le film s’éloigne trop du modèle.

Malheureusement, on ne peut pas l’acheter sur DVD, je ne comprends pas pourquoi… uniquement sur vidéocassette :crazy: … je veux dire, qui possède encore un magnétoscope ? :laughing:

Moi! :laughing:

Ah bon ? Super!! Alors, tu pourras regarder les belles vidéocassettes « Buddenbrooks »… :smiley:

:youhou: