valdok  
                
                  
                    Septembre 13, 2013,  6:24 
                   
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              Selon un article d’Isabelle Bourgeois  publié dans Regards sur l’économie allemande 2012/4 (n° 107)http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=REA_107_0038 
En Allemagne aussi, les réseaux sociaux ont le vent en poupe. Depuis 2008, le nombre d’utilisateurs a triplé pour atteindre aujourd’hui 47 % chez les 14-64 ans. Le réseau préféré des Allemands est Facebook (88 % du total). Si ce sont principalement les jeunes qui pratiquent les réseaux sociaux (80 % des 14-29 ans), les plus âgés ne sont pas en reste, avec 56 %…
 
 
Pas étonnant qu’un éminent psychiatre et psychologue allemand Manfred Spitzer se soit penché sur l’utilisation du numérique dans nos sociétés dans son livre Digitale Demenz 
NTIC
Le professeur de psychiatrie Manfred Spitzer (basé à Ulm, Bade-Wurtemberg) se prononce après des recherches longitudinales contre un contact précoce et fréquent des enfants avec les ordinateurs et l’Internet. « Les médias numériques sont nuisibles au développement de la mémoire, ne sont pas adaptés à l’encouragement de l’apprentissage et provoque des dépendances », a déclaré le chercheur dans une publication. Il remet donc en question l’utilisation des médias numériques dans les processus d’apprentissage, soutenant que « si l’ordinateur prend en charge une part du travail mental traditionnel, travail mental qui est à la base de développements cognitifs du cerveau, alors il peut arriver que l’utilisation trop fréquente de l’ordinateur nuise au développement de mécanismes cognitifs importants, comme ceux de la concentration et de la mémoire ». Les études PISA, dans lesquelles les données de près de 300.000 élèves de 15 ans avaient été recueillies, ont montré que les adolescents ayant le plus accès à un ordinateur personnel à l’école étaient également ceux ayant en moyenne les moins bonnes notes
 
 
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Une conférence du Professeur en allemand sur le sujet
J’ai découvert la version audio du livre dans une boutique d’autoroute et cela a stupéfait mes longs trajets d’autoroute.
Neurosciences jeudi 22  août 2013
«Il y a cinq ans, des médecins en Corée du Sud […] ont indiqué enregistrer, chez les jeunes adultes, une fréquence croissante des troubles de la mémoire, de l’attention, de la concentration, ainsi qu’une augmentation des états d’émotions atténués et d’abrutissement global. Ils ont nommé ce syndrome «démence digitale», explique Manfred Spitzer. Dans son ouvrage*, déjà vendu à 170 000 exemplaires et dont des traductions en neuf langues sont prévues, le chef de la clinique psychiatrique universitaire d’Ulm, en Allemagne, veut montrer pourquoi les médias numériques rendraient les enfants idiots.
Son livre, paru fin 2012 parmi un flot d’ouvrages similaires consacrés aux liens possibles entre consommation d’Internet et altérations de fonctions cérébrales, suscite depuis une vive polémique en Allemagne. Mais il contiendrait «des arguments bizarres et superficiels», selon la Süddeutsche Zeitung . «Illisible, basé sur des études rouillées et sur une sagesse populaire boiteuse», écrit la Frankfurter Allgemeine Zeitung. «Une présentation simpliste et partisane», dit le Tages-Anzeiger.
Les chiffres rendent Manfred Spitzer alarmiste. A 15 ans, les jeunes Allemands passent 7,5 heures par jour (6 pour les filles) devant la télévision, des DVD, ou des jeux off ou on line, selon un sondage mené en 2007-08 auprès de 43 500 écoliers par l’Institut de recherches en criminologie de Basse-Saxe. D’après un rapport de 2012, environ 250 000 jeunes de 14 à 24 ans sont considérés comme dépendants à Internet et 1,4 million seraient des utilisateurs à problèmes. Selon ce document, une personne est dépendante lorsqu’elle présente plusieurs des critères suivants: perte de contrôle du temps passé sur Internet qui peut conduire à négliger le travail, l’école, les contacts sociaux; symptômes de manque tels qu’ennui, irritabilité ou peur en l’absence d’Internet; inconfort émotionnel évacué grâce à Internet, quelles qu’en soient les conséquences. Alors que la consommation de drogues douces et dures recule, la dépendance à Internet connaît une «croissance dramatique» martèle l’auteur, sans pourtant avancer de chiffres précis dans son livre.
 
 
La suite à lire icihttp://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/bd4ddf38-0a75-11e3-91a3-925d4a0a340f/La_démence_numérique_leurre_ou_vrai_fléau