Die Linke

Dans son dossier intitulé « Le PS est-il nul ? », le Nouvel Observateur de cette semaine consacre un article sur le parti d’extrême gauche allemand Die Linke et ses relations (futures) avec le SPD.

Je le copie, parce qu’il n’est lisible en ligne qu’une semaine.

[size=100]Allemagne : alerte rouge
Un exemple à méditer pour les socialistes français

A gauche toute ou virage au centre ? C’est le dilemme des sociaux-démocrates allemands, confrontés à la crise la plus meurtrière de leur histoire. Car si les socialistes français s’étiolent, le SPD se débat avec une révolution dont ses petits camarades gaulois ne mesurent encore ni l’ampleur ni l’imminence : la montée d’une nouvelle gauche, qui les condamne à de nouvelles défaites.
En France, où le parti d’Olivier Besancenot fait figure de formation protestataire incapable de gouverner, les socialistes pensent avoir du temps devant eux. Mais en Allemagne Die Linke (La Gauche), son pendant, est déjà présent dans les Assemblées de 10 des 16 Länder. Mieux, cette «alternative électorale» qui revendique le qualificatif de «gauche» a déjà un leader, Oskar Lafontaine, ex-président du SPD et ex-ministre de l’Economie de Gerhard Schröder. A chaque élection, ses troupes grossissent : 12% du corps électoral selon les derniers sondages. Autant dire une défaite électorale certaine en 2009 pour le SPD, pris en tenaille entre cette gauche radicale et un centre également revendiqué par les chrétiens démocrates de la CDU.
Les socialistes allemands vont dans le mur. Plus vite que leurs homologues français ? La ressemblance - et peut-être la communauté de destin - est en tout cas frappante. Dans une étude confidentielle réalisée pour la Fondation Jean-Jaurès, Jacques-Pierre Gougeon, professeur des universités et ancien conseiller culturel à Berlin, montre que le succès de Die Linke (née de la fusion en 2005 entre anciens communistes d’Allemagne de l’Est et dissidents du Parti social-démocrate, syndicalistes et altermondialistes hostiles aux réformes de l’ancien chancelier Schröder) a les mêmes racines que le Nouveau Parti anticapitaliste français. Dans les deux cas, la réforme de l’Etat-providence, jugée «indispensable» par Schrôder dans son Agenda 2010, et «inévitable» par les sociaux-libéraux du PS, a fédéré les mécontents. Chômeurs, précaires, victimes de la vulgate néolibérale dans un premier temps. Employés ou même cadres de cette classe moyenne qui avait constitué l’ossature du miracle allemand et des Trente Glorieuses françaises dans un deuxième temps.
Le SPD a perdu 300 000 militants. Et il risque d’en perdre encore plus après le putsch du 8 septembre, consacrant franchement le virage réformiste. Sans états d’âme, l’appareil a sacrifié Kurt Beck, son patron, partisan d’un profil plus social et d’un rapprochement avec Die Linke. A sa place, deux héritiers de Schröder, issus de l’aile droite du SPD : ex-numéro deux de la «grande coalition», Franz Müntefering sera le nouveau skipper du parti; et Frank-Walter Steinmeier, exécuteur testamentaire de l’Agenda 2000 et ministre des Affaires étrangères dans la coalition actuelle, affrontera Angela Merkel, dans un an, pour la Chancellerie. «Faute d’avoir proposé suffisamment tôt une analyse de la mondialisation, le SPD a permis à un discours de se développer et de prospérer», conclut Gougeon. Au risque de disparaître ?

Jean-Gabriel Fredet
Le Nouvel Observateur

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Le problême du S P D ,c´est qu´il perdu sa base ouvriére, dans les structure dirigeante du parti, il y a plus d´ouvriers, d´employes,maintenant ils prof, avocat,ingenieur,se sont des intelectuels,
ils sont europeens ,leur base plutôt contre,ils sont pour lá globalisation, alors que la base voit les usines partir á l´etranger.J´ai dit aux socialiste que la grande coalition etait un piege á con. Maintenant ils sont dans la merde :slight_smile: .Et je suis de gauche :laughing:

 jean  luc :wink:

La Linke en Allemagne, c’est comme la LCR en France. Et je dois dire que cette évolution parallèle est grave. Lorsque les gens ne sont pas satisfaits, peu importe de quel parti, ils se dirigent vers les extrêmes, or, pour reprendre une formidable phrase de Jacques Chirac, « l’extrémisme ne propose pas d’explication ni de solutions. Il veut tromper. » Je trouve désolant que les gens ne s’en soient pas encore rendus compte…

Je te laisse la responsabilité de tes affirmations!
:wink:

très belle phrase de Chichi… malheureusement avec tous les exemples de l’histoire c’est à croire que jamais la masse ne comprendra cela…

entre le spd et la cdu,il y a pas de diference sur le fond,seulement sur la maniére.Je tiens á rappeller que c´est Schroder qui a fait les reformes, sur les retraites avec le systéme par capitallisation,la sante.Pour qu´une democratie marche,il faut 2 pôles,un de gauche et un de droite.Le spd n´est pas un parti de gauche, mais du centre. IL est logique que les verts,et le linkspartei prennent la place laisser par le spd.Depuis quelques annees, ily a plus de gréves en Allemagne,quand france,c´est qu´il y a problême.Apres le referendum de 2005, des allemands m ón dit leur joie ,pour le refus français :smiley: :smiley: ,au bundestag tous les parti ont voter oui :cry: .je prefere que les allemands vote links que le ndp qui est beaucoup plus dangereux.Le linkspartei n´est la lcr.
tante angie a declarer que Schroder a fait les reformes necessaires avec courage.

jean  luc :wink:

:veneration:

Le SPD semble se renier au fur et à mesure des années… Il en oublie ses racines, qui sont indéniablement plus proches de la Linke que de la CDU ou encore du FDP. Pourquoi un rapprochement au centre? Ce serait stupide, comme si tous les Allemands avaient envie d’une Merkel brune. Pas le même emballage, mais le même contenu, genre Pepsi/Coca Cola :smiley:
Et il me semble aussi qu’ils sur-estiment un peu le pouvoir de la Linke. Ils sont certes puissants en ex-RDA (là où le NPD -.- aussi est puissant, paradoxe) mais à l’Ouest, ils ne cassent pas des briques. Si le SPD perd des élécteurs, ce n’est sûrement pas parce que la Linke est subitement devenue super attractive: Peut-être simplement parce qu’ils font n’importe quoi.

Vous oubliez que le SPD comme les autres fait face à la réalité économique et financière. Alors à moins de faire une révolution à la cubaine, ce que certains anciens du SPD prônaient il n’y a pas si longtemps que ça d’ailleurs, je ne vois vraiment pas comment il serait possible de gouverner à contre courant de l’économie mondiale.

Le fric a ses lois, et pas écrites par un gouvernement… alors quand un gouvernement veut des chiffres noirs dans son bilan, il est dans le rôle de l’esclave, pas dans le rôle du Maître.

Les noms des partis en France changent si souvent… Vous seriez gentils de m’expliquer LCR. (Ce que je devine, ca n’existe pas… L= Lutte, C= chrétienne, R= républicaine :laughing:)

Ligue Communiste Révolutionnaire :wink:

:merci: Connais pas. Elle a pris part à la dernière élection présidentielle?
De toute facon, un parti de ce nom ne peut pas être comparé à « Die Linke » qui n’a aucune ambition révolutionnaire. "Die Linke"rassemble ceux qui sont décus par la SPD, mais ce ne sont pas eux qui rêvent de révolution - ils rêvent plutôt d’un boulot dignement rémunéré.

La LCR était présente aux 2 dernières élections. En 2007, c’est même le seul parti à gauche (ps excepté) à avoir eu un score relativement bon. Le candidat était Olivier Besancenot. Peut être que son nom te parle. :wink:

Enfin, sache que la LCR vit ses derniers mois. Besancenot va créer un nouveau parti, le Nouveau Parti Anticapitaliste. Sans les adjectifs « communiste » et « révolutionnaire », il espère rassembler largement. :slight_smile:

Avez ces lois depuis 20ans tout a etait dereglementer avec l´aide des gouvernement socialiste en europe,la crise financiere nous goute 300 mia
d´euros,j´ai pas beaucoup entendu le spd dans cette crise,ni les autres en europe.Quand les ouvriers sont en grèves óu sont les deputes spd?pas avec les ouvriers.Schroder l´ancien chancelier,est conseiller du consortion gazier avec gazpromme en Suisse ,il touche 1,5 million d´euro par an
Cést socialiste ça :exclamation:

jean  luc :wink:

Schröder n’est plus en politique, il fait bien ce qu’il veut… Et en tant que chancelier, il devait aussi gagner plutôt bien sa vie… De plus, c’est pas parce qu’on est de gauche qu’on est obligé de rester pauvre ^^

Oh oui, je le connais, il était assez présent à la télé le soir des élections, mais je n’ai pas retenu le nom du parti. (C’est pas la peine, comme tu dis, il va changer :smiley: )
Alors je suis d’accord qu’on peut comparer ce parti à « Die Linke ». Celle-là se comprend aussi « anticapitaliste ».

Schöder,est toujour menbre du spd,voire du comite directeur,sa place de conseiller, il l´a negocier quand il etait chancelier,á Moscou avec Poutine,et aux frais de la princesse. [b]Apres on s´etonne que les electeurs partent.Moi je n´est jamais vu la gauche caviar allait chez les pauvres dans les citees en hiver,lorsque dans les appartements il fait 0 degré á plus 1

jean  luc :wink: [/b]