Article intéressant du journaliste Reinhard Mohr paru dans la revue Cicero, sur la perception de l’Allemagne actuelle vu de l’étranger et les sentiments ambigüs que cela crée chez les allemands:
« L’Allemagne est devenue le modèle européen et tout le monde la suit. Mais plutôt que de s’en réjouir, les Allemands ont du mal à accepter leur nouveau rôle ».
Extraits :
« Allemands mais heureux. Ces deux qualificatifs, presque antinomiques, n’ont eu valeur de vérité qu’à deux occasions depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale : lors de la chute du mur de Berlin en 1989 et pendant le fameux ‹ conte de fées › de la coupe du monde de football, en 2006. Contre toute attente, ces deux évènements ont suscité un enthousiasme, une fierté et une joie de vivre dont les descendants d’Arminius (chef de guerre de la tribu germanique des Chérusques) sont généralement peu coutumiers.
‹ Nous sommes littéralement sous le choc, disait André Heller, résumant ses discussions avec des étrangers. Les Allemands nous sont subitement devenus sympathiques ›. Le monde n’en revenait pas de découvrir une atmosphère si méditerranéenne dans un pays à propos duquel Napoléon aurait déclaré : ‹ Huit mois de neige, deux mois de pluie, voilà ce qu’ils appellent leur patrie ! › ».
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presseurop.fr
Article original complet en VO:
cicero.de/97.php?ress_id=4&item=5689