valdok
Novembre 29, 2013, 4:59
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Pour me consoler des horribles anglicismes, je vais me pencher sur les échanges linguistiques entre le français et l’allemand où parfois des mots que l’on croit allemand vienne du français dont d’ailleurs certains sont issus du vocabulaire militaire!!!
J’ai tiré ce petit extrait d’un article fait par une ancienne étudiante en Erasmus de Darmstadt sur les échanges de mots entre le français et l’allemand
Panzer. Le mot allemand Panzer est un emprunt du XIIe siècle à l’ancien français pancier, la pièce d’armure qui recouvrait la panse, le ventre des gens d’armes.
Teller « assiette » vient de l’ancien français tailloir – le tailloir étant un tranchoir, un plat sur lequel on découpait la viande
Abenteuer, de aventure, a été transmis grâce au rayonnement de la poésie courtoise
Lärm, « bruit, vacarme », vient de alarme, que le français a lui-même emprunté à l’italien.
Klavier «piano», qui n’est autre qu’un emprunt au français clavier,
accordéon étant lui-même un emprunt à l’allemand Akkordion.
chenapan, de l’allemand Schnapphahn, « voleur de grand chemin »
espiègle, de Till Eulenspiegel, nom d’un personnage farceur et populaire, héros d’un roman du début du XVIe siècle
L’aspirine (emprunté à l’allemand Aspirin
et surtout deux articles :
celui tiré de l’émission de l’émission de ARTE de 2008
http://www.arte.tv/fr/cette-semaine/1896314.html
et de Wikipedia pour les emprunts de l’allemand au français,
Un important vocabulaire français a été adopté en allemand. Ces « emprunts de luxe » ne résultent pas que du prestige économique, politique et culturel dont jouissait la France et le français à certaines périodes de son histoire. La révocation de l'édit de Nantes sous le règne de Louis XIV en 1685 entraîne d'abord un exode massif de Huguenots. L’Allemagne en accueille 50 000, dont 20 000 dans la région autour de Berlin (Brandebourg), qui n'abandonneront le français qu'en 1806, en protestation Au...
si cela n’a pas déjà été fait dans des articles précédents