"einen Schnitt machen"

Bonjour!
J’ai un bout de texte à traduire pour l’allemand, et je butte un peu sur cette expression, je la comprend, mais je n’arrive pas à la traduire correctement. En fait c’est une fille qui décide d’aller à l’universitéà hambour et non dans une université super connue et elle dit « Ich mache einen Schnitt »
Je trouve ça très peu français de traduire par « je fais une coupure », mais aussi bizarre de dire « je na vais pas faire comme tout le monde », ou « je vais faire quelque chose de différent »…
Est-ce que quelqu’un aurait une idée?
Merci!!! :smiley:

Non, je ne pense pas que ce soit « faire une coupure » au sens de « faire une pause » parce que je ne vois vraiment rien qui aille dans ce sens dans le dico. Par contre, mon dico donne :

« einen Schnitt bei etwas machen = faire de (gros) bénéfices sur qc »

Est-ce que c’est un texte récent ? Comme les universités sont devenues payantes en Allemagne, ça pourrait très bien être ça, mais faut voir dans le contexte…

D’après le grd dictionnaire Sachs-Villate,
einen Schnitt machen=ein gutes Geschäft machen=faire une bonne affaire.
Sonka a raison.
Maintenant ,le contexte,demanderait à être précisé.Circonstances,caractère de la fille qui dit cela…und,und,und…!

ou: Elle voudrait faire un trait final sous son vie jusqu’à ici.

ben ça correspondrait plus à ce que dit theresa, d’après le contexte, mais je ne sais pas trop comment l’exprimer correctement

Le mieux serait donc, si tu nous écris toute la phrase et ta traduction, Aloise. Ainsi nous pouvons te donner un conseil, comme tu peux traduire avec la plus pertinence. Courage!

Ah, oui, alors vaudrait mieux le contexte complet !

Pour ce qui est de l’exprimer, si c’est ça ça pourrait être « je tourne la page » (ou « je tourne une page »)

Voilà le texte:
<<Was für ein Glück, dass es solche Kusinen wie Elsa gab! Elsa hatte es im Städtchen auch nicht ausgehalten, sie war nicht nach Stuttgart gegangen zum Studieren oder nach Tübingen oder Freiburg, wo fast alle Abiturienten zur Uni gingen.
Nein, Elsa hatte die grauen Augen zusammengekniffen und gesagt: „Ich mache einen Schnitt“, und sich nach Hamburg, Bremen und Berlin um einen Studienplatz beworben, und nach Hamburg war sie dann auch gegangen>>

J’interprète le texte comme suit:

Elsa était devenue lasse sa vie confortable et protégée . Elle ne voulait pas rester dans ses environs familiers du sud de l’Allemagne. Elle reconnaît que les études lui offrent l’occasion de faire des expériences complètement nouvelles. C’est pourquoi elle se décide consciemment pour des universités du nord de l’Allemagne - loin de sa famille et sa petite village. Elle cherche le défi, elle veut enfuir de la routine.
Elle se sépare de sa vieille vie – « sie macht einen Schnitt !»

Comment on exprime ça en français ?

Elle prend un nouveau départ.

Une rupture (tranquille?)cf Sarko :wink: :wink: :wink:

faire le grand saut ?!
tout plaquer ?!
tourner la page?!

mais peut-être que je m’éloigne …

J’aime bien tout plaquer !
Mais en fait, chacune de ces expression comporte une nuance légèrement différente à mon avis : tourner la page, c’est plutôt quand il s’est passé qc de mauvais dans ta vie. Tout plaquer, c’est parce que tu en marre de ta vie d’avant (sans qu’il y ait forcément un événement très négatif dedans). Faire le grand saut, ça m’évoquerait plutôt le point de vue : je pars de chez papa et maman, je prends mon envol… Faudrait voir, selon la psychologie du personnage, dans quel état d’esprit elle se trouve. :wink:

Complètement d’accord quant aux nuances. D’où la nécessité de connaître plus largement le contexte et la personnalité du personnage :slight_smile:

Merci beaucoup! en fait j’en sais pas énormément plus sur le personnage parce qu’on n’a qu’un extrait. Je vous le mets en entier si ça vous intéresse :slight_smile:

                                 Lisa und Elsa

"Meine Gute. dass es wirklich Menschen wie Karin gab, die immer alles richtig machten, zum richtigen Zeitpunkt die richtige Entscheidung trafen vernünftige Pläne machten, die sie dann Schritt für Schritt verwirklichten. Karin, die mit 16 von der Schule abging, weil sie die Lernerei überflüssig fand für das, was sie vorhatte, die dann eine Lehre als Arzthelferin machte und mit ihrer Zuverlässigkeit, Exaktheit und Kompetenz ihrem Chef wahre Lobeshymnen über dieses Juwel von Helferin entlockt hatte und genau nach Abschluss der Lehre den idealen Schwiegersohn anschleppte , der genauso tüchtig und fleißig war. Und nun sollte geheiratet werden, und sicherlich waren die Babys schon beschlossene Sache. Genauso sicher war, dass Karin ihren Beruf für einige Zeit aufgeben würde… Wie schon oft empfand Lisa Neid und Eifersucht auf Karin, denn als kleines Mädchen war sie immer wieder vor verzweifeltem Zorn auf die Große, die immer alles so perfekt konnte, fast geplatzt …

Was für ein Glück, dass es solche Kusinen wie Elsa gab! Elsa hatte es im Städtchen auch nicht ausgehalten, sie war nicht nach Stuttgart gegangen zum Studieren oder nach Tübingen oder Freiburg, wo fast alle Abiturienten zur Uni gingen.

Nein, Elsa hatte die grauen Augen zusammengekniffen und gesagt: „Ich mache einen Schnitt“, und sich nach Hamburg, Bremen und Berlin um einen Studienplatz beworben, und nach Hamburg war sie dann auch gegangen. Nun studierte sie dort das, was Lisas Vater „brotlose Kunst“ nannte, nämlich Psychologie und Theaterwissenschaft, trotz der wirklich sehr schlechten Berufschancen. Aber das ganze Gemecker war Elsa egal gewesen, sie hatte ihren Koffer gepackt und war dorthin abgereist, und sechs Wochen später war Tante Helma ganz aufgeregt angekommen mit einem Brief von ihrer Tochter, in dem sie kurz das Notwendigste mitteilte: Es ginge ihr gut, das Studium mache Spaß. Sie wohne in einer Wohngemeinschaft mit noch zwei Mädchen und einem Jungen.

Zu Elsa hatte sich Lisa schon immer hingezogen gefühlt, hinter der war sie schon als ganz kleines Mädchen hergedackelt . Die war ihr viel eher eine Schwester gewesen als Karin, über die hatten sie sich früher hinter ihrem Rücken oft lustig gemacht. „Merciless Kate“ war später ihr heimlicher Spitzname für Karin gewesen nach einem gnadenlosen Helden aus irgendeinem blöden Western. Weil man an Karin genauso wenig herankam, weil sie so perfekt war, und weil man mit ihr keinen Spaß haben konnte. Karin war ein Mensch, dem man jeden Witz erklären musste, denn jedes Erzählen brachte nur ein verständnisloses „ja und?“.

Aber Elsa, die war jemand, mit dem man sich vor Lachen kugeln konnte, die brüllte, wenn sie zornig war, und manchmal war sie auch ungerecht, und dann stritten sie sich und zankten herum, waren beleidigt und suchten nach einem Versöhnungstrick , der beide zufrieden stellte.

Ob das damit zusammenhing, dass sie beide denselben Namen hatten? Beide waren nach Großmutter Elisabeth getauft, und damit es in der Familie deshalb keine Verwechslung gab, hatten sich die Elternpaare bei Lisas Geburt auf zwei verschiedene Abkürzungen geeinigt. Was für phantasielose Eltern!"

Nina Schindler, Intercity, 1998

Peut-être plutôt « tout plaquer » alors.

Mais bon, je disais ça dans l’absolu, concrètement, il faut bien faire un choix alors on ne pourra pas t’en vouloir d’avoir choisi l’un ou l’autre. (c’est pour l’école ?)

Oui c’est pour l’école. J’ai traduit le reste mais je butais sur cette expression, même si je la comprenais.

Franchement, je ferais simple dans ce cas: => faire une coupure.
Ca ne veut rien dire, mais Schnitt machen non plus.

Alors j’ai eu les résultats =) finalement j’avais traduit par « Je vais faire autre chose », et la prof m’a compté juste, et elle a aussi effectivement dit que « Je vais faire une coupure » était une traduction juste. =)