Sonka
Janvier 19, 2010, 12:17
1
Tout d’abord, les photos postées par Dresden :
Eisenach:
Wartburg
On trouve aussi en première page de ce sujet Une belle photo de la Wartburg par Yseult (plus réussie que la mienne
Sonka
Janvier 19, 2010, 12:31
2
Et maintenant mes photos !
On commence par la Wartburg.
Le château de la Wartbourg est situé sur une colline sud-ouest d’Eisenach en Thuringe, d’où il surplombe la ville. Le château fut bâti en 1067 par le comte Louis le Sauteur, ainsi nommé car on raconte qu’il fut emprisonné dans une tour dont il s’échappa en sautant du sommet dans les douves et qu’il s’en sortit sauf).
En 1999 il fut inscrit sur la liste du patrimoine mondial comme « monument exceptionnel de la période féodale en Europe centrale […] lié à des valeurs culturelles de signification universelle ».
Ce fut le siège de la cour des comtes de Thuringe jusqu’en 1440. Il fut également le centre d’une culture de cour raffinée, comme en témoigne l’histoire d’un concours de ménestrels, le Sängerkrieg, autour de 1207, qui vit s’affronter des participants comme Walther von der Vogelweide, Wolfram von Eschenbach, Albrecht von Halberstadt, et bien d’autres. Wagner mit en scène cet épisode dans son opéra Tannhäuser.
Sainte Élisabeth de Hongrie vécut au Wartbourg lorsqu’elle était épouse du comte Louis IV de Thuringe de 1211 à 1228.
De mai 1521 à mars 1522 Martin Luther, alors au ban de l’Empire fut mis à l’abri dans le château par Frédéric le sage. Ce fut pendant cette période qu’il traduisit le Nouveau Testament en allemand, ce qui allait constituer une révolution culturelle et religieuse.
Le palais roman (le Palas, Landgrafenhaus, ou Grande Salle) est le plus ancien et architecturalement le plus impressionnant des bâtiments. À côté de la chapelle il contient le Sängersaal (Salle des ménestrels), avec des fresques sur le triomphe de la chrétienté dans le Festsaal. On peut aussi y voir une salle appelée « Elisabeth Kemenate », c.a.d. les appartements privés de la Princesse Elisabeth de Hongrie, dont les murs sont recouverts de mosaiques repesentant le cycle de vie de la princesse depuis sa naissance. Ces mosaiques sont le chef-d’oeuvre du mosaiciste allemand, Prof. August Oetken (1868-1951), réalisé en 1905.
La porte derrière le pont-levis est le seul accès au château comme cela l’a toujours été à travers les siècles.
Pendant sa longue existence le château était et est toujours un lieu de pèlerinage et sa signification dans l’histoire de l’Allemagne est importante.
fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Wartbourg
La cour
L’Elisabeth Kemenate
La chambre de Luther (pour moi sans intérêt, mais si y’a des fans…)
Et là, les trois éléments « piqués » par Louis II de Bavière : à ce qu’on nous a raconté, Le souverain bavarois est tombé amoureux de la Wartbourg et voulait la faire démonter puis remonter chez lui dans son fief, mais on ne l’a pas laissé faire. Du coup, il a dû se contenter de copier. Ces trois éléments (le buffet, la scène et le Sängersaal) sont donc connus de millions de touristes du monde entier qui visitent Neuschwanstein, sans qu’ils sachent que ce ne sont que des copies (biens sûr l’audioguide de Neuschwanstein se garde bien de vous le dire !
Sonka
Janvier 19, 2010, 12:34
3
Ce qui m’a le plus marqué la-bas c’est la jolie pente qu’il faut monter pour accéder à la Wartburg!
Et tu n’as pas pris un âne?
Non, notre tuteur qui était bien âgé avançait plus vite que nous, prendre un âne ça serait trop la honte!
Sonka
Janvier 28, 2010, 5:40
7
Moi y’avait pas d’âne quand j’y étais ! (hors saison ?)
Seulement au printemps et en été, Sonka.
Ah mais nous aussi on faisait trop pitié, aux 3/4 du chemin, agonisants, les pieds qui saignent et lui, en mode bogoss, loin devant nous…
Ouais Dresden! Sacré Herr Grenzmann, nicht?
Sonka
Janvier 29, 2010, 12:48
11
Dresden:
Ah mais nous aussi on faisait trop pitié, aux 3/4 du chemin, agonisants, les pieds qui saignent et lui, en mode bogoss, loin devant nous…
Ah mais tu veux dire que t’es montée du pied de la colline ? Parce que sinon, depuis le parking, ok ça grimpe, mais pas de quoi fouetter un chat non plus…
Faut bien venir de quelque part, Sonka, de la ville, ou de la gare!
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