Elle a dix-neuf ans et est lycéenne ; elle vient de lancer , à Karlsruhe , une action contre le sexisme et cela , d’une manière bien particulière ; elle a accroché à des lampadaires , à des arrêts de bus et sur des murs de sa ville des serviettes hygiéniques avec des slogans écrits dessus , du genre :« my pussy my choice » " si les hommes pouvaient être aussi dégoûtés du viol qu’ils le sont des règles !"
De toutes les parties du monde , via les réseaux sociaux , (Hashtag « PadsAgainstSexism »), des milliers de personnes se sont intéressées à cette action : en Inde , en France , en Angleterre , en Slovénie aux USA et au Kossovo.
Je lui laisse la parole :
« Mon but n’était pas d’attirer l’attention sur ma personne , mais de provoquer » , dit Elona.Pour cette lycéenne , l’important , c’est que ce soit l’action , qui soit au premier plan." Je veux que tous en parlent". Pour elle , il s’agit d’une question d’égalité des droits. Elle ne comprend pas pourquoi le sexisme est aussi répandu , pourquoi en 2015 , des hommes et des femmes n’ont toujours pas d’égalité en matière de salaires et pourquoi les femmes continuent d’être vues comme " le sexe faible" et pourquoi les hommes qui expriment leurs sentiments sont perçus comme " fragiles". "
Elona vient d’être sollicitée par une organisation de défense des droits de l’homme pour faire une conférence sur le sujet ,au Kossovo.
Bravo à cette jeune femme motivée et courageuse . Source:
Je mets en parallèle l’action d’Elona avec celles des ces personnalités féminines allemandes qui ont lu le monologue du vagin…Livre qu’il ne serait pas étonnant que cette jeune fille ait lu.
Cependant, je pense qu’elle aurait dû mettre en priorité le message en allemand. Pas sûr que tous les violeurs allemands comprennent l’anglais. Puis certaines personnes limitées « orientées Pegida » pourraient penser que puisqu’il est anglais, ce sont en majorité les étrangers les violeurs!!!
S’il y avait des articles en français, je crains fort qu’il y ait eu aussi des journaleux ou des internautes tentés de faire des jeux de mots de mauvais goût avec son patronyme d’origine albanaise.
