Cela tient au passé de l’Allemagne, mais aussi à l’influence des valeurs religieuses
Le débat autour du diagnostic préimplantatoire (DPI) divise encore une fois les partis allemands. Le congrès du Parti chrétien-démocrate (CDU), en novembre, s’est prononcé à 51% seulement pour son interdiction.
Au sein des Verts, si Priska Hinz, députée au Bundestag, y est favorable « dans les familles dans lesquelles une grave maladie héréditaire s’est déjà manifestée », son collègue Volker Beck, porte-parole des homosexuels, le rejette totalement : « L’homme n’a pas le droit de choisir entre ceux qui sont dignes ou indignes de vivre. Je suis, comme l’Église catholique, pour l’interdiction totale du DPI.»
Ainsi, les votes sur les textes de loi touchant à la bioéthique au Bundestag regroupent des députés de toutes les obédiences auxquels leurs formations laissent liberté de vote. Les Verts, réputés pour leur libéralisme en matière de mœurs, sont les premiers à sonner l’alarme pour ce qui est de la bioéthique.
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jean luc