Un article intéressant (si alarmiste, si tôt ???) :
lemonde.fr/economie/article/ … _3234.html
A propos, donc, des moyens pour les PME de faire face à l’envolée du franc, l’une des éventualités évoquées étant le déménagement dans l’UE. Et à ce propos, je relève :
Autrement dit, j’ai l’impression que la Suisse se crée toutes sortes d’obstacles par idéologie, sans se soucier outre mesure des conséquences sur son économie ?
Mais qu’est-ce qui a provoqué cette envolée du franc ?
Cette histoire a l’air assez compliquée. D’abord, ça coutait une fortune de garder le franc plus faible que l’euro car il fallait acheter tout le temps des valeurs en grande quantité. Ensuite, ce n’est pas tant le franc qui bouge que l’euro qui baisse, donc leur politique n’était pas tenable à long terme. Enfin, il y a des bruits sur des bons du trésor en euro dans les mois qui viennent en Europe, donc si les Suisses en achète en masse, ils économisent des milliards avec une monnaie forte et se dédommage un peu de leurs pertes récentes dues à la politique du 1,2.
Pour le reste, il sortira peut-être des infos dans les médias économiques, mais c’est très technique donc il faudra demander à un spécialiste.
Tes explications résument ce que j’ai entendu ce matin à la France classique, Elie…
Vu qu’il s’agit d’une radio française, ils ont aussi évoqué l’avantage à court terme que les travailleurs frontaliers français tireraient de la situation…
Je me suis renseigné un peu. Apparemment, c’est aussi une histoire de dollar, qui prenait trop la tangente face au franc suisse. De plus, il semblerair important de ne sourtout pas laisser le monde acheter des francs suisses en masse car à chaque mouvement, les Suisses devaient compenser et payer de eleur poche. Une histoire de taux d’intérêt négatif irait dans le même sens. Mais pour les dérails, je dois d’abord demander au prof d’éco lundi.
Sur twitter quelqu’un a dit, pour se rendre compte des répercussions pour la vie quotidienne: votre cappuccino à Zurich vous coûtera 7€.
Ca va être la cohue monstre aux frontières demain, jour des courses… et la catastrophe pour le tourisme suisse, qui fait déjà face à des nuitées constamment en baisse chez les touristes européens…
cela peu être inquiétant pour les frontaliers, travailleurs
La ville de Constance vient d’être attaquée par ISIS*
Berlin envisage la mise en place d’un pont aérien pour venir en aide à la population.
Plus d’informations dans la presse : nebelspalter.ch/Unuebersicht … detail.htm
*Irre Schweizer im Shoppingrausch
(Suisses fous furieux du shopping)
Je n’y connais pas grand chose en matière d’économie , mais j’ai trouvé un article de La FAZ qui explique , qui , dans cette affaire , sont les perdants , et qui y gagne.
LES GAGNANTS:
Les transfrontaliers :
Les Allemands , les Français , les Autrichiens et les Italiens qui viennent tous les jours travailler en Suisse et sont payés en francs suisses bénéficieront d’une copieuse augmentation de salaire.( Ils sont 290.000 , parmi eux , à peine 59.000 Allemands.)
Les consommateurs :
Suisses , bien sûr , qui y gagneront à aller faire leur shopping en Allemagne.
Les commerçants :
Les commerçants allemands de détail près de la frontière attendent avec impatience les clients suisses qui constituent déjà un tiers de leur clientèle ( tendance en hausse.)
Les entreprises allemandes :
Elles pourront vendre leurs marchandises en Suisse 20 % moins cher.La Suisse est pour l’Allemagne , avec 47 milliard d’euros le huitième marché pour les exportations allemandes.
LES PERDANTS :
Les consommateurs :
Le chocolat , le fromage et les montres suisses pourraient atteindre à l’avenir , des prix moins inabordables , si , du moins , les commerçants allemands continuent de répercuter auprès de leurs clients leurs prix d’achats croissants.
Les vacanciers :
La Suisse était déjà considérée comme un pays chers auprès de cette catégorie.La tendance pourrait aller en s’accentuant. Un exemple ; un pass de ski à Zermatt qui coûtait 322 € pourrait revenir à 380 €. Les touristes risquent d’ y réfléchir à deux fois avant de se rendre là-bas.
Les exportateurs :
Pour la petite Suisse , le marché mondial est capital.Les produits d’exportation deviendront d’un seul coup , beaucoup plus chers et pas seulement dans la zone euro.Vis à vis de devises importantes telles que le dollar , le yen , ou la livre , le franc suisse sera plus cher d’environ 1 /5.
[b]L’économie suisse :[/b
Elle est , en effet , menacée d’effondrement. La grande banque suisse UBS prévoie déjà une baisse de croissance pour 2015 ; de 1,8 à 0,5 %.
Les emprunteurs :
Plusieurs centaines de milliers d’emprunteurs , principalement d’Europe de l’est , avaient souscrit des emprunts en francs suisses.Les taux risquent donc d’être moins attractifs. Vu les taux de crédit , les remboursement en devises polonaise ou croates risquent d’être beaucoup plus chers.
Source :
Zermatt est de toute façon, depuis bien longtemps, une station de ski réservée aux Suisses et aux plus riches. Il y a beaucoup (plus?) d’Asiatiques et de Russes, et cette envolée du franc suisse finira de convaincre les Allemands d’aller dans des destinations moins chères comme l’Autriche, la France ou leur propre pays.
Pour le Valais, région de Zermatt et autres stations de ski connues, c’est 30% de touristes au total qu’on risque de perdre. C’est énorme. Seule la station de Verbier, annexe britannique, ne risque pas grand chose, étant donné que là bas, la livre sterling est bien plus importante.
Les associations hôtelières disent pouvoir sauver les meubles grâce à d’autres facteurs comme un bon accueil des touristes, soi disant une raison pour laquelle les gens font leurs vacances en Valais… c’est naïf! Seuls les super riches accepteront de faire leurs vacances à 30% plus cher, même si l’accueil est bon!
Les Russes ne viennent plus autant en Suisse depuis bientôt un an. La chute du rouble et le reste ont fait leur œuvre. La faiblesse de l’euro fait qu’ils voyageront surement encore un peu dans les Alpes françaises ou italiennes.
Les Allemands ne peuvent maintenant plus se permettre de passer leurs vacances en Suisse. C’était déjà cher avant, alors maintenant, c’est ridiculement inabordable. Et puis la mode est en train de passer. Je parie sur une baisse des expatriations d’Allemands en Suisse aussi. Le phénomène a dû déjà commencer car j’entends parler de retours en Allemagne depuis bientôt deux ans.
Je ne pense pas que la banque nationale suisse se soit préoccupée de l’économie car la question financière est grave en soi, il fallait visiblement éviter à tout prix de se retrouver obligé d’amasser des milliards d’euros à perte. Comme ils ont déjà miné leurs marges spéculatives depuis la politique du 1,2 il fallait bien que les grands argentiers s’occupent de leur marge avant de s’occuper de la vraie économie. C’est toujours comme ça. La city de Londres ou Wall street ne fait pas autrement.
Je sais juste que mes impôts pour 2015 vont être salés avec une telle augmentation de revenus…
fait des frais écologiques, qui viendront en déduction 
tu mets un éolienne dans ton jardin
et pas alcoologiques 