Oui, d’ailleurs, je ne sais même pas si c’est trouvable par ici ! C’est le bouquin qu’utilisait ma prof de russe en Ukraine, et elle m’avait autorisée à l’emporter à la fin de l’année, à condition que personne ne l’apprenne jamais (ils en avaient au moins une vingtaine mais un étudiant français tous les 10 ans…)
Waw qui aurait cru qu’il y avait des russisants en puissance ici
Eh bien bravo Sonka, est-ce que tu es partie en Ukraine avec un programme ou seule …? (D’ailleurs, pas un peu dur de pas mélanger russe/ukrainien avec seulement deux ans et demi de pratique ?)
La langue russe parait tellement difficile, mais c’est sûrement aussi pour cette raison qu’elle est si fascinante !
Est-ce que vous parlez de ce livre ?
amazon.fr/M%C3%A9mento-gramm … 085&sr=8-1
Je tâcherai de me le procurer vu ce que vous en dites, merci !
Exactement, living-poison.
Quant à l’ukrainien, c’est une langue où l’on répond du tak au tak, comme le polonais.
Oui, c’est bien ce bouquin !
C’est peut-être dur, mais je ne sais pas : mon mari est ukrainien, mais sa famille comme sa ville sont à 100% russophones. La seule trace d’ukrainien que j’ai vue en un an, c’était les papiers d’inscription à l’université, que j’ai signés le yeux fermés. C’était il y a 10 ans (oh purée !), mais ça change petit à petit, maintenant on y trouve beaucoup plus d’ukrainien dans la vie quotidienne.
Et donc, oui, je suis partie seule… dans la belle-famille, sans quoi ça ne se serait pas fait.
Bon eh bien je note les références de ce livre alors !
Tu as bien de la chance Sonka, je vais me chercher une russe dès maintenant ahah Non plus sérieusement, mon projet est de rester quelques années en Allemagne puis au Royaume-Uni avant de finir mes études, je sais pas encore comment mais il faudra bien trouver
===Bon il ne s’agit pas d’une licence, mais d’un stage de 6 mois en médiation interculturel assorti de cours à l’université.
Tous les prérequis en langue et universitaire pour suivre cette formation étant satisfaits, j’aimerais juste savoir si la description de Francfort sur l’Oder est toujours valable. Si c’est toujours vrai, cela sera parfait.
C’est la frontière, hein… Faut pas s’attendre à des miracles. Au mieux, s’installer carrément en Pologne, si on ne veut pas avoir d’embrouilles…
Merci pour ta contribution, Andergassen!!! C’est sûr je ne parle pas polonais
Mais bon, quand Lovegermany a parlé de son expérience là-bas, cette personne n’a pas non plus évoqué de miracle.
Puis il s’agit juste d’un stage à Francfort sur l’Oder de 6 mois de médiateur culturel, non d’une vraie expatriation (émigration)… Et j’attends surtout des avis de personnes y ayant eu une expérience de vie étudiante là-bas. Il faut reconnaître que cette université fait de nombreux efforts pour attirer des étudiants internationaux et qu’ils développent beaucoup de partenariats avec les universités françaises.
D’autre part, cela m’a amusée de voir que cette ville était jumelée avec Nimes, pas vraiment le même climat, du moins pour la température.
Bon je reviens sur ce sujet parce que les stages de 6 mois proposés sont soient à Francfort sur Oder, soit à l Halle, soit à Tübingen. Certes je préfererais Tübingen parce que j’y ai des amis habitant très près, et la ville est vraiment très agréable, mais bon j’aime aussi découvrir ce que je ne connais pas du tout.
Apparemment cette formation offre aussi la belle possibilité aux Français de découvrir les villes d’ex-Allemagne de l’Est, et de se défaire de préjugés. Et cela tombe bien dans la médiation culturelle, non?.
J’aimerais seulement avoir le ressenti, et si possible aussi des témoignages de personnes ayant un vécu soit dans une ville soit dans l’autre. Apparemment cela serait pas mal Halle, tout d’abord parce que c’est pas loin de Leipzig (50 km??) et ne serait-ce, me concernant, pour le département des études de japonais.
http://www.japanologie.uni-halle.de/japanologie_oberlaender/
De plus j’ai découvert que l’Université Martin-Luther de Halle-Wittenberg s’était engagée dans un programme d’aide aux réfugiés
Bon les avis négatifs je les connais aussi, je n’idéalise pas, mais bon j’habite la région parisienne, les préjugés négatifs à cause d’une minorité on en souffre pas mal nous aussi, donc je n’ai pas du tout envie de ne considérer que cela.
Alors vous ? de Halle ou Francfort sur Oder, pour un stage dans les milieux culturels vous diriez quoi?
Le sujet est un peu poussièreux et je dois dire que je suis loin de connaître toute la grammaire et ne suis pas en double licence, mais bon je voulais donner mon ressenti à ce propos.
Après avoir fait trois mois de russe à Paris-Nanterre et je peux presque dire trois mois car j’en faisais tous les jours en dehors de cours et d’excellents résultats au test final en fonction de mon petit niveau , j’ai fait, vendredi dernier les tests de sélection de Viadrina et me suis très logiquement encore retrouvée en débutante. Déja, le niveau de sélection est bien plus élevé qu’à Paris-Nanterrre en LANSAD (langue étrangère pour non spécialiste), en plus il s’agit d’un vrai centre de langue où non seulement l’on peut apprendre l’allemand, le français, l’espagnol, l’italien, le turc, le chinois, le suédois, le russe et le polonais, mais aussi on peut recevoir des conseils sur sa manière de rédiger en allemand mais aussi en anglais, littéraires et scientifiques. De plus ce centre permet aux étudiants eux-même de devenir conseillers (bien) rénumérés par l’université en suivant un cursus professionalisant et offre donc la possibilité à tout étudiant d’être aidé par un autre étudiant formé pour cela pour apprendre l’une des langues précitées ou de pouvoir être aidé pour la rédaction d’un devoir de classe à un doctorat . Je n’ai pas trouvé d’équivalents en France et d’ailleurs ce n’est pas le cas dans toutes les universités allemandes…
Le russe à Viadrina, c’est la possibilité d’avoir des étudiants russes comme tuteurs, deux heures de cours par semaine (et non pas une heure et demi comme à Nanterre), des supports linguistiques et une salle réservée à l’apprentissage autonome. Le point négatif c’est que si l’on doit/veut faire du russe au niveau de base, disons A1 et A2, la formation devra être payée environ 180 euros, et que la sélection en fonction du niveau en russe, est plus strict qu’en italien par exemple (en italien j’étais en intermédiaire niveau 2). Puisqu’elle fait l’objet d’un test automatique sur ordinateur puis d’un test écrit sur papier… Malgré l’effort financier supplémentaire, je pense que cela vaut la peine d’investir pour cette formation qui vu le critère de sélection promet d’être de qualité, j’ai préféré continuer le russe et non aller en italien où je n’aurais rien eu à débourser.
Pour tout étudiant en Erasmusou non, il faut savoir que l’apprentisage d’une langue étrangère des niveaux débutants à supérieurs (Grundstufe jusqu’à Oberstufe) ne pourra vous apporter que 6 ECTS et pour les niveaux supérieurs que 8 ECTS. J’ai choisi aussi d’apprendre le polonais trouvant intéressant de profiter des cours entièrement gratuits à tout niveau et à horaires souples même si cet apprentissage à priori ne devrait rien me rapporter en crédits européens, car cette opportunité ne m’aurait jamais été offerte dans mon université d’origine et je compte aussi profiter de mes vacances pour visiter la Pologne, et pas seulement en traversant un pont
La ville effectivement me parait tristounette, avec tout de même quelques jolis maisons, mais loin des clichés racistes que l’on m’a souvent insufflé à son propos. Il est vrai que lorsque l’on parle la langue du pays, le contact est toujours plus facile… Un supermarché avec des personnes faisant la queue à la caisse et derrière moi, un couple de personnes âgées, courbées et usées. Je les ai cordialement invité à passer devant. Et la , les gens devant et derrière, ainsi que la caissière quand mon tour est arrivé m’ont souri et certaiins m’ont parlé. Bon c’est vrai j’ai tout de suite était catégorisée étudiante de Viadrina, donc de passage… Mais pour moi, cela n’a pas été plus difficile que cela, et après des cons il y en a partout de toute façon.
Je reveins encore sur ce sujet,bien que je ne sois pas en double licence et que j’ aie déjà un master et n’ai pas l’âge normal des Erasmus… . En fait j’ai choisi une formation universitaire en Kulturwissenschaft qui m’a permis de faire un Erasmus ici et de prolonger cet erasmus de six mois, et un erasumus bien géré, c’est une super formation en langue dans son domaine de spécialisé. Justement parce que mon but est l’étude des langues et des culltures d’europe centrale et de l’est.
Il faut savoir que toutes les études de langues à un niveau débutant donc de A1 à A2 sont payantes sauf pour l’allemand et le polonais. Par contre du fait du prix à payer (180 euros) pour ces études (pour moi le russe) on se retrouve en petit nombre. Pour le cours de russe nous n’étions que cinq étudiants, une allemande, trois polonais et moi-même. Cela a été très dur, mais tout bénéfice, parce que je n’ai jamais eu l’occasion de suivre de cours de langue en si petit nombre et notamment avec des étudiants slaves qui ont augmenté le niveau d’exigence du professeur.
Pour le polonais c’est la caverne d’Alibaba, on dit les mots magiques (bonjour, au revoir, merci et s’il vous plait) et tout un univers de gentillesse et d’hospitabilité s’offre à toi. Pourtant on se dit au départ, pourquoi apprendre une langue aussi difficile à prononcer et à écrire et peu parlé, sans compter la triste réputation du pays, une langue qui pour certains ne servirait à rien.
Puis finalement, on s’inscrit par curiosité, on a un prof polonais super charmant , hyper sympa , tellement motivé pour la diffusion de sa langue qu’il convaincrait un troupeau d’éléphants d’apprendre le polonais, en plus il a à l’oeil les étudiants non slaves, et on n’était pas très nombreux, nous les pauvres bêtes .
Puis tous ces séjours organisés pour visiter la Pologne, pas cher du tout, il faut juste supporter les heures de bus…
Bref pour un étudiant français (en Kulturwissenschaft, surtout ) parlant suffisamment bien l’allemand pour communiquer avec les locaux (beaucoup de personnes âgées!!!), c’est des sourires, une curiosité positive envers toi , puis c’est l’opération séduction de la ville (billets de transport gratuit pour Berlin après acquittement des frais universitaires, un cadeau de 250 euros de la mairie (et ici 250 euros cela vaut 500 euros parisiens) si l’on séjourne ici au moins 1 an, à laquelle s’ajoute celle de la Pologne…Il faut comprendre que Francfort/Oder se dépeuple et est à la recherche de nouveaux habitants pour dynamiser sa ville. Ils promettent même la wifi et les installations téléphoniques gratuites à qui achètera un appartement dans cette ville, et Slubice, la ville polonaise voisine, qui était un quartier de Francfort avant la fin de la deuxième Guerre Mondiale n’est pas en reste, sauf qu’évidement la priorité est donnée à la dédiabolisation et l’apprentissage de la langue polonaise, pour peut-être attirer et retenir quelques étudiants dans ce pays.
Je connais des étudiants allemands qui ont choisi de vivre à Slubice et non à Francfort ou encore à Berlin, comme c’est souvent le cas…, Et honnêtement si on ne se fait pas une montagne de la langue polonaise (que l’on est prêt à partager sa cuisine avec quatre autres étudiants),car beaucoup d’étudiants polonais de ce côté ci parlent parfaitement l’allemand, c’est du bénéfice pour le portemonnaie permettant d’économiser pour un vol aller-retour pour la France… à Francfort on peut vivre avec 500 euros par mois, sans se serrer la ceinture, et encore moins si l’on traverse le petit pont menant à Slubice puis, on peut passer son samedi ou son dimanche à Berlin ou visiter tout le Land du Brandebourg en ne dépensant que le minimum puisque les trajets régionaux et intra-muraux sont entièrement gratuits pour les étudiants d’Europa-Viadrina.
Donc dans le pire des cas, pour un séjour de seulement un semestre, tu repars avec un niveau d’allemand A2 décomplexé (on laisse tomber les oh làlà, l’allemand c’est difficile !!!) et t’es capable de te faire comprendre un peu en Polonais. C’est mignon tout ça, non ??? si en plus de ton cursus normal tu ne choisis que d’apprendre les langues disponibles gratuitement dès le niveau grand débutant… Et franchement je te conseillerais d’apprendre au moins l’allemand pendant ton Erasmus en Allemagne et d’essayer de le pratiquer, au lieu du globish régnant malheureusement chez ces étudiants, et si en plus tu choisis d’apprendre ici à Francfort le polonais, c’est carrément une expérience magnifique, loin des préjugés à la c-- sur ce pays et ses habitants- que tu t’apprêtes à vivre.
Bon je ne parle pas des doubles licences, ni particulièrement d’étudiants français, mais des personnes ayant choisi d’étudier à Viadrina pour une durée plus ou moins longue et de vivre à Mühlenweg… Là où se trouvent les logements étudiants les plus excentrés du centre ville et où les transports en commun se font rare le week-end. Là où le tramway traverse aussi les quartiers déshérités et dépeuplés de Francfort. Et où les gens sont curieux de voir tous ces étudiants étrangers, même si étudiants et habitants ne savent pas toujours comment communiquer entre-eux.
Je vous conseille dès maintenant de contacter
Studentendorf Mühlenweg par facebook.
Ces étudiants ont constitué un réseau d’aide entre étudiants, auquel j’ai aussi bien contribué que bénéficié.
Sur ce RZO il y a des étudiants qui vendent leur matériel à de vraiment tout petit prix… Des fours à mico-ondes pour 10 euros par exemple, des bouquins de cours presque gratuit, des fois le matériel est juste déposé au rez-de chaussée du bâtiment, et il suffit d’être le premier pour le prendre gratuitement… Cela vous évitera d’acheter le matériel sur place ou d’apporter votre matériel, ce qui de toute façon sera plus cher… Puis, ces étudiants en partance peuvent vous donner des tas de conseils pour vous aider dans votre installation et votre intégration à Viadrina, si vous arrivez à Mühlenweg avant leur départ et prenez soin de prendre contact avec eux au préalable (lors de la semaine d’intégration par exemple). Et bien sûr il y a d’autres services, que vous découvrirez, si cela vous intéresse.