Erasmus : Erfurt, Brême ou Tübingen?

Tübingen est dans le Wurttemberg qui n’est pas riverain de la France. Tu confonds sans doute avec Karlsruhe ou Fribourg ! (Bade).

non, non je ne confonds pas , 120 bornes de la Frontière

1 h 20 en été, 3h en hiver :laughing: :laughing:

au son des fifres et Tambourinaïré :laughing:

aix-jumelages.com/ville/tubingen/

En y passant rapidement, Jena m’a effectivement paru un trou, mais c’est du point de vue du touriste et ça peut n’avoir rien à voir avec le point de vue de l’étudiant.
Dans le même genre, j’ai fait mes études en France à Angers, pour les étudiants c’était très sympa, grosse vie étudiante, par contre le week-end et surtout pendant les vacances, c’était mort de chez mort. Et y’a très peu d’opportunités professionnelles.

Sinon je rejoins un peu gici sur Tübingen dans le sens où le Bade-Würtemberg, c’est ce qu’il y a de moins dépaysant (même si ça l’est déjà un peu). si on a l’occasion d’aller plus loin et de sortir des sentiers battus, pourquoi pas ?

Tübingen, une ville stressante ??? Mais qu’est-ce que j’entends ??? Tu n’as pas dû t’y rendre souvent ElieDeLeuze !

J’ai eu la chance de faire mon année Erasmus à Tübingen en 2012/2013 et j’y ai passé une année formidable ! Avant de m’inscrire, j’avais le choix entre Berlin, Leipzig, Konstanz et Francfort, mais après avoir pesé le pour et le contre, j’ai opté pour Tübingen, petite ville étudiante souabe, et je n’ai pas regretté un seul instant de l’avoir choisie !

Après h-leonie, il faut que tu choisisses une ville dans laquelle tu te sens bien. J’ai préféré aller à Tübingen car je me sens beaucoup mieux dans les petites villes que dans les grandes, et à ce propos, elles sont en général très reposantes ! J’étais un peu comme toi à l’époque, je voulais partir étudier en Allemagne en me glissant dans la peau d’un étudiant Allemand et m’éloigner le plus possible des soirées Erasmus car, contrairement à ce que certains disent, beaucoup d’étudiants en échange restent entre eux et parlent soit en anglais, soit dans leur langue maternelle. J’en ai fait l’amère expérience en voulant me rendre à une réunion d’accueil des étudiants en échange au début de l’année : l’absence quasi totale de l’allemand m’a tellement énervée que j’ai décidé de ne participer à aucune soirée Erasmus. Mon objectif était d’être le plus en contact avec la langue allemande pour, une fois l’année écoulée, avoir un très solide bagage culturel et linguistique.

Je connais un peu Erfurt, j’ai eu l’occasion de m’y rendre cet été. C’est une jolie ville, peut-être aussi grande que Tübingen mais, selon moi, pas aussi agréable. En revanche, je ne connais pas du tout Brême.

Tübingen est une ville très étudiante, certes, mais absolument pas stressante ! Disons que c’est un grand village avec beaucoup d’étudiants (un quart de la population est étudiante !). Ils viennent de toute l’Allemagne car la ville est très réputée pour son enseignement d’excellence, donc on entend tous les accents, et pas forcément souabe… sauf peut-être certains commerçants et les coiffeuses qui, je me souviens, parlaient entre elles en dialecte ! Mais à part ça, l’accent n’est vraiment pas un problème quand on ne vit pas en collocation avec des Allemands originaires de l’est du Bade-Wurtemberg ou du sud de la Bavière. Les départements de français et d’allemand sont très bons, je garde un très bon souvenir de la qualité des cours dans l’ensemble (sauf peut-être un…). La vie là-bas n’est pas excessivement chère : je logeais dans une résidence étudiante à l’est de la ville pour moins de 300€ par mois, mais peut-être que ce sera un peu plus élevé si tu souhaites habiter en collocation.

À Tübingen, si c’est toujours le cas, le semestre d’hiver commence vers le 15 octobre. J’étais parti fin septembre afin de m’installer et de me familiariser un peu avec l’environnement, même si je m’y étais déjà rendu en juin. J’avais déjà un logement attribué par le Studentenwerk, du coup je n’ai pas eu à chercher, et c’est du stress en moins.

Voilà, il faut que tu fasses le pour et le contre, bien te renseigner sur les trois villes et choisir en fonction de ça. Tübingen, c’est vrai qu’en une journée, on a tout vu, mais les maisons à colombages, le Neckar, les grands espaces verts (dont l’allée des platanes et les collines où l’on peut y faire du cerf-volant), la tour Hölderlin et les environs sont tellement beaux ! La qualité de vie y est incontestable !

Oui quand j’y suis arrivée aussi j’ai eu l’impression d’être dans un trou, et effectivement ce n’est pas bien grand, mais la vie étudiante y est très riche et en tant qu’Erasmus, c’est le principal!

Par contre je dois dire une chose: même si c’est un geste très louable de vouloir s’éloigner des soirées Erasmus pour mieux travailler son allemand… j’ai fait la même chose lors de mon séjour à Göttingen et je le regrette aujourd’hui. Mon copain de l’époque était allemand et j’habitais dans une coloc où j’étais la seule étrangère. Alors oui, mon niveau d’allemand est devenu très bon surtout grâce à cela… mais socialement parlant, c’était vraiment moins bien.
Je possédais un Semesterticket qui me faisait (sans déconner) prendre le train gratuitement dans la moitié de l’Ouest du pays, je n’ai jamais pu en profiter. Mes amis, allemands, rentraient chez eux le weekend… ou n’avaient aucun intérêt à visiter Brême, Hambourg ou Münster. Les étudiants Erasmus, que je croisais en cours d’allemand, faisaient des excursions tous les weekend - auxquelles je n’étais pas conviée, car je m’étais volontairement tenue à l’écart de leur groupe… sans parler des fêtes où j’étais la seule étrangère et à avoir les éternels sujets de conversation que subit toute Française vivant en Allemagne. Des fois j’aurais voulu échanger un peu plus avec des gens dans la même situation que moi, qui auraient voulu profiter de leur séjour autant que moi et avec qui j’aurais pu autant faire la teuf (j’avais pas souvent cours et pas le stress des Hausarbeiten comme mes amis allemands). Heureusement pour moi, la vie m’a donné une deuxième chance à Jena, où j’ai pu me faire des amis étrangers comme allemands, et c’était … le paradis.
Le mieux est de, tout bêtement, ne PAS choisir ses amis. Aller aux soirées Erasmus et aux soirées « normales » où il y a plein d’Allemands. Mais se tenir à l’écart des Erasmus, c’est passer à côté de gens qui pourraient devenir vos amis, en plus d’être un tantinet risqué (c’est pas facile de se faire des potes allemands… du moins pour moi ça l’a pas été).

Ce n’est pas une critique et je suis très heureuse de savoir que certains se sont très bien intégrés auprès des locaux mais je voulais juste raconter mon histoire pour nuancer un peu cette vision du séjour Erasmus.

Je suis assez d’accord avec Dresden sur le Semesterticket et les excursions. En plus, y’a parfois des excursions organisées pour les Erasmus qu’on ne ferait jamais tout seul, ou alors qu’on touche à beaucoup moins cher.
Perso, j’ai pas particulièrement souvenir d’avoir parlé anglais pendant mon séjour. Je pense que les règles au sein d’un groupe, c’est aussi nous qui les faisons. Au cas où, t’as qu’à dire que tu parles pas anglais et puis c’est tout. Des étudiants en échange (pas forcément Erasmus, d’ailleurs !) qui ne parlent pas anglais, y’en a des masses. Perso j’avais surtout fréquenté des Russes et des Japonaises (en plus des Allemands) et je pense que ni les Russes ni les Japonaises ne parlaient des masses anglais (voire du tout). Parmi les Russes et les Allemands, y’en avait même plutôt qui s’intéressaient à la France et au français. Mais ce n’est pas grave de parler français un peu, et comme ça ces personnes-là sont beaucoup plus motivées pour tisser des liens avec toi.

il est de toute façon difficile de répondre à cette question… Erfurt / Brême ou Tübingen ??? tout est une question de ressenti !
On peut tomber amoureux de Berlin… ou détester Berlin…
Idem donc pour le choix des villes citées… que ce soit une vision d’étudiants ou pas, le ressenti de la ville est pour chacun différent !