[i]Deux grands déséquilibres financiers mondiaux suscitent actuellement l’inquiétude.
D’un côté, l’endettement des États-Unis, dont la dette nette envers l’extérieur s’élève à près de 3 000 milliards de dollars - soit 25 % de leur produit intérieur brut (PIB) -, fait face aux positions excédentaires du Japon mais aussi de la Chine, dont l’actif net sur l’étranger atteint 40 % de son PIB.
L’autre déséquilibre oppose au sein de l’Europe l’Allemagne, qui accumule les excédents (sa position créditrice internationale atteint 40 % de son PIB), et les pays de la périphérie (Espagne, Grèce, Irlande, Portugal), dont les positions débitrices avoisinent les 100 % du PIB. Les dettes publiques engendrent la défiance des investisseurs, car elles sont largement détenues par des investisseurs étrangers, ce qui peut créer la tentation d’un défaut souverain.
Durant l’entre-deux-guerres, des déséquilibres comparables ont été réglés par des défauts massifs, en particulier celui de l’Allemagne entre 1931 et 1933. Certes, ce furent les crises bancaires de 1931 qui transformèrent la crise de 1929 en ‹ grande dépression ›, mais ces crises furent elles-mêmes le résultat de l’incapacité des grands pays à régler pacifiquement les déséquilibres des paiements internationaux et les dettes qui les liaient. Il vaut donc la peine d’y revenir.
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fr.news.yahoo.com/64/20110131/to … 517d8.html
Je sais, je sais : Je suis un méchant banquier qui ne pense qu’à « manger » votre argent.
Déformation professionnelle sans doute.