Si un départ à l’étranger est souvent dur à vivre pour les adultes, il peut l’être encore plus pour les ados. Marie, une franco-allemande de 21 ans, a quitté la France pour un village près de Bonn quand elle avait 14 ans. Elle a vécu ce départ comme un arrachement, loin de ses amis et de ses grand-parents. « Je ne voulais surtout pas découvrir ce pays dans lequel on m’avait forcé à déménager, et comme je ne m’intégrais pas, ça renforçait mon idée que je n’étais pas à ma place en Allemagne ».
Mais toutes les expatriations ne se passent pas aussi mal, loin s’en faut. Theophile, un lycéen de seconde, a habité en Allemagne et en Autriche avant de revenir au lycée français de Düsseldorf il y a deux ans. Il a très bien vécu ces déménagements successifs : « ça m’a permit de m’ouvrir à l’Europe, de rencontrer plus de gens et de m’ouvrir sur le monde. C’est vrai qu’à chaque fois qu’on part on laisse des amis, mais on en retrouve d’autres ». Internet (Facebook, Skype…) est aussi pour permettre de garder le contact d’un pays à l’autre.
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jean luc