faire carríére grâce aux langues

[i] Quel rôle joue l’allemand à l’international ?

Quel rôle joue l‘allemand dans le monde aujourd’hui ? Le professeur Ulrich Ammon, sociolinguiste réputé, étudie l’importance de la langue allemande en économie, dans les sciences, en politique et sur Internet

cartes linguistiques, l’allemand semble généralement n’être parlé qu’en Europe. Sur ces cartes, sa dissémination comme langue officielle d’un Etat se limite à sept pays d’Europe centrale : l’Allemagne (avec quelque 82 millions d’habitants), l’Autriche, le Liechtenstein, la Suisse (avec 4 langues officielles) et le Luxembourg (3 langues officielles) ainsi que dans de petites zones de la Belgique (communauté germanophone à l’est du pays) et de l’Italie (province de Bolzano et du Haut-Adige). Pourtant, l’allemand langue étrangère est appris dans le monde entier en raison d’une part de son importance historique, notamment comme langue scientifique. D’autre part, l’intérêt pour l’allemand dans le monde repose sur la puissance économique des pays d’origine de la langue, sur leur poids politique, leur leadership dans des technologies importantes, l’attrait de leur système éducatif et leur rôle dans le tourisme et les échanges d’information internationaux[/i]

[i]6// L’allemand joue un rôle pré­pondérant sur Internet. Dans l’encyclopédie en ligne Wikipédia, il est remarquable qu’il vienne depuis longtemps au deu­xième rang dans la classification actuelle par nombre d’articles (plus de 3 millions d’articles en anglais, plus d’un million en allemand, environ un demi-million en français et en italien). Les sites Web sont naturellement plus significatifs mais il est difficile d’évaluer leur nombre actuel global car Google, le moteur de recherche dominant, n’a pas de système de comptage par langues. D’après diverses sources plus anciennes, l’allemand se situe aussi au deuxième rang par le nombre de sites, loin derrière l’anglais mais devançant le français, le japonais et l’espagnol. Le nombre d’internautes dépend quant à lui fortement du nombre de locuteurs. Ici, l’allemand se classe au 6e rang, derrière l‘anglais, le chinois, l‘espagnol, le japonais et le portugais.

Conclusion : il est évident que la mondialisation fait pression sur toutes les langues internationales et renforce sensiblement l’anglais comme langue universelle. Néanmoins, il est réaliste de penser que l’allemand continuera à être une langue internationale importante à moyen terme. //[/i]

magazine-allemagne.fr/fr/art … ional.html

[i]La langue allemande et le monde des affaires.
L’allemand est parlé par environ 120 millions de personnes dans le monde. C’est une langue officielle en Allemagne mais aussi en Autriche, en Suisse et en Belgique. Dans ces pays, on retrouve des acteurs incontournables de l’économie européenne, c’est pourquoi, l’allemand se révèle particulièrement utile dans le monde des affaires. Les relations économiques en Europe centrale sont fondées sur le partage des informations en allemand. Sans pour autant aller dans ces pays, l’allemand est une condition nécessaire pour postuler dans de nombreuses entreprises qui ont des filiales en Allemagne. Par exemple, les échanges franco-allemands font travailler directement 400000 personnes en Allemagne et 350000 en France. Sur le marché de l’emploi, l’allemand est la seconde langue de loin la plus demandée. 4000 postes nécessitant la connaissance de l’allemand ne sont pas pourvus chaque année en France. L’anglais ne fait plus la différence aujourd’hui.

La preuve en est avec toutes les offres de formation qui intègrent l’allemand, souvent pour des doubles diplômes. En outre, la création d’organismes franco-allemands pour la recherche d’emploi ou pour favoriser les liens économiques entre les deux pays témoignent de l’importance de l’allemand. De plus, les pratiques pédagogiques trop axées sur la grammaire ont évolué vers une approche orale tournée vers l’utilisation de la langue en entreprise. La tendance veut qu’un nombre grandissant d’élèves souhaitent apprendre l’Espagnol mais les chiffres suivants permette de constater que c’est loin d’être la langue la plus parlée en Europe et donc la plus favorable pour postuler dans une entreprise.
Langues utilisées dans les entreprises françaises pour l’exportation

anglais : 45 %, allemand : 30 %, espagnol : 10 %, italien : 5 %, autres langues : 10 %
Langues utilisées dans les entreprises françaises pour l’exportation[/i]

suel_int.utt.fr/fr/les_langues_p … aires.html

Très intéressant. Si tu pouvais citer la source des deuxièmes données, ce serait encore mieux.

A vos ordres m’dame. :top:

suel_int.utt.fr/fr/les_langues_p … aires.html

Oh la mauvaise foi !!! D’abord, il surestime son niveau d’anglais ou au moins celui de bien des Allemands. Ensuite, il ne va pas aller bien loin avec uniquement l’anglais, ce sera de la communication très superficielle, mais évidemment, il ne saura pas la différence puisqu’il ne parlera pas allemand pour comparer. Et enfin, c’est faux : tout le monde adore et préfère que l’on parle leur langue. Même les très anglophiles scandinaves ne tiennent pas en anglais quand ils sont en groupe ou quand cela va au delà des banalités de la vie. Idem à Amsterdam. Parlant au début essentiellement anglais/allemand et au bout de quelques mois passant au néerlandais, j’ai vu la différence. Sauf que les paresseux présomptueux qui méprisent les langues ne s’en rendront jamais compte de par leur ignorance même. C’est pourquoi je ne me gêne pas pour leur faire sentir leur infériorité quand j’en ai l’occasion. Pas si rarement que ça, d’ailleurs.

P.S. Je commence aussi à corriger l’anglais de ces paresseux à l’ego hypertrophié. Ils sont furieux, mais quand je le fais, c’est justement pour qu’ils le soient… sentir sa faiblesse, la pédagogie de la pratique, y’a qu’ça d’vrai. Cela tranche avec ma gentillesse pour ceux qui apprennent une langue. Ils ont droit à ma patience.

[i]Le déclin de l’allemand en Alsace menacerait l’emploi.

La baisse de la pratique de la langue de Goethe et notamment du dialecte en Alsace mettrait en danger, dans les années à venir, l’emploi de milliers d’alsaciens travaillant outre-Rhin.

Faute de parler la langue de Goethe, qu’ils considéreraient comme une langue du passé, de moins en moins d’Alsaciens pourront travailler en Allemagne. «Si on ne fait rien pour améliorer l’enseignement de l’allemand, 50 000 emplois sont menacés dans les dix prochaines années en Alsace», assure Alexis Lehmann, responsable de la Fondation Entente franco-allemande. À ses yeux, le désintérêt pour la langue allemande en Alsace est aggravé par le recul du dialecte régional.

«Le dialecte est en chute libre, il n’est plus pratiqué par les jeunes et dans les zones urbaines». L’alsacien, dont l’allemand est considéré comme l’expression écrite, a longtemps permis aux Alsaciens de trouver un emploi outre-Rhin. «Les régionaux avaient en Allemagne (…) la réputation d’être une main-d’œuvre fiable et disciplinée.» Bien entendu, les conséquences de cette désaffection sont difficilement chiffrables, mais une étude de l’Euro-Institut estime qu’il y avait 10 000 frontaliers français de plus voici dix ans outre-Rhin. Il est temps de prendre le dossier à bras-le-corps : 8 % de la population active alsacienne travaille en Allemagne..[/i]

lefigaro.fr/emploi/2011/11/1 … emploi.php

Vous me copiez cent fois cette phrase : « je dois apprendre l’allemand si je ne veux pas me retrouver au chômage ». :mouaif:

Au Sud-Tyrol, la connaissance de l’allemand est impérative, et est inscrite dans la loi sur l’intégration qui prend effet aujourd’hui et dont le principe majeur est « Fördern und fordern » (Donnant donnant). 25 000 étrangers travaillent actuellement dans la province, notamment dans le paramédical.

Une chose es sûre, je trouvé un travail en France, sans parler
la langue du pays a l’époque :blush: , seulement parce que je parlé allemand
et j’ai toujours retrouvé très rapidement du travail pour la
même raison…

Eh oui, c’était à l’époque…

Quand je pense que nous allons perdre 50 000 emplois en Alsace dans les prochaines années uniquement pour ce motif, franchement je trouve ça très très nul. :imp:

De toute façon, cela n’a aucune importance, vu que tout le monde parle anglais en Allemagne, et qu’en Alsace, tous les jeunes apprennent l’anglais. Où est le problème ? Ton fils n’est pas un cas isolé, pour les jeunes d’aujourd’hui, il n’y a qu’une seule langue qui compte et qui est comprise partout. Tout bien pesé, c’est l’apprentissage de l’allemand qui est ridicule, dans le monde d’aujourd’hui. Ce n’est pas avec l’allemand que je vais faire des affaires sur les marchés asiatiques. :mrgreen:

Personnellement , j´aimerais bien les voir ces personnes qui parlent anglais … ou peut etre que je les vois … mais quand on me parle anglais ou francais j´ai tendance à répondre par réflexe en allemand … ce qui , de maniere pavlovienne … amene mes interlocuteurs à me parler " ma langue " .

… ou surtout les entendre. Ce ne doit pas être triste ! :S

Venant de toi Andergassen permet moi d’être quelque peut étonné par ta réponse. :astonished:

De toute façon ils n’ont aucun mal à se comprendre puisqu’ils ont tous les mêmes références culturelles qui passe justement par la langue étrangère qu’ils entendent le plus et qui est justement l’anglais américain.

Donc pour eux il n’y a strictement aucunes réticences à le parler.

"Der unter deutschen Gebildeten am weitesten verbreitete Aberglaube ist der, dass sie Englisch könnten.”
Johannes Gross

« La superstition de loin la plus répandue chez les Allemands cultivés est de croire qu’ils connaissent l’Anglais. »
Johannes Gross (publiciste et journaliste.)

Fifititi, tu viens de tuer un chaton. :unamused:

Mörder! :bad:

:rol:

en même temps, revenir au temps d’avant Babel avec une langue unique, cela n’a pas QUE des inconvénients !!! :wink: ( :smiling_imp: :smiling_imp: :smiling_imp: )
et à choisir entre l’apprentissage de l’anglais ou du chinois, pour moi c’est vite vu…

Le chinois ?

Selon moi, la raison qui a permis le développement de l’anglais en tant que langue de référence est que les États-Unis ont été capables d’exporter des films, des séries, de la musique, des marques (Coca-cola, Mac Donald, Hollywood), des concepts (le marketing a été inventé par les américains, la stratégie d’entreprises aussi) et des outils de communication (internet, les réseaux sociaux, etc…). beaucoup plus que les allemands ou français. Je préfère pour l’instant largement regarder une série américaine tout simplement parce qu’elles sont généralement mieux construites, plus intéressantes et plus originales que les versions françaises (bien que j’ai l’impression que Canal + se bouge le cul pour lancer de bonnes séries). Pour les films, c’est globalement aussi vrai ( meme s’il y a des blockbusters tout pourris).
Il faut aussi rappeler que le français était la langue internationale pendant le 18ème siècle alors que la France n’était pas le pays économiquement le plus fort. Donc l’acculturation n’a pas forcément un rapport avec la puissance économique d’un pays mais à sa capacité à se mettre en avant et à se diffuser.