La reprise économique a aussi des répercussions positives sur le marché de l’apprentissage allemand. L’an passé, 581.600 jeunes ont ainsi signé un nouveau contrat dans le cadre du système de formation en alternance. Ils n’avaient plus été aussi nombreux depuis cinq ans, comme l’Office fédéral de la Statistique l’a indiqué aujourd’hui (mercredi). En 2001, 609.600 nouveaux contrats avaient été recensés dans le domaine de la formation en alternance dans les établissements d’enseignement professionnel et dans les entreprises.
Selon l’analyse de l’Office fédéral de la Statistique, ces chiffres ne signifient pas pour autant que tout est rentré dans l’ordre sur le marché de l’apprentissage. En effet, tandis que le nombre de diplômés des établissements d’enseignement général a augmenté de 3 % depuis 2001, le nombre d’offres de places d’apprentissage a simultanément subi un net recul. De ce fait, il y aurait aujourd’hui davantage d’élèves sortis de l’école les années précédentes encore à la recherche d’une place d’apprentissage.
Une forte disparité subsiste en outre entre l’est et l’ouest. Tandis que 4,9% de contrats d’apprentissage supplémentaires ont été conclus en 2006 par rapport à 2005 dans les Länder de l’ouest, le nombre de contrats dans les Länder de l’est n’a augmenté que de 0,9% malgré un important soutien de l’Etat. Au total, en un an, l’augmentation a été de 4%.
Dans les domaines de l’industrie et du commerce, dont le secteur bancaire et l’hôtellerie-restauration, le nombre de contrats d’apprentissage a connu une hausse de 5,5%, passant à 336.700. Dans l’artisanat, il a augmenté de 3,7%, soit 168.900 contrats. Le service public a en revanche enregistré un recul de 0,8%, soit 13.900 contrats, et ce sont les emplois ménagers qui ont subi la baisse la plus importante (3,3%, soit 4.200 contrats). Ce sont très majoritairement (avec une hausse de 4,8%) de jeunes hommes qui ont obtenu ces nouveaux contrats. Le nombre de contrats signés par des jeunes femmes n’a augmenté que de 3%. L’Office fédéral de la Statistique estime qu’à cet égard, il faut prendre en compte le fait que les femmes suivent plus souvent que les hommes une formation professionnelle exclusivement scolaire, par exemple dans les services sociaux et sanitaires.
Source : www.amb-allemagne.fr