Bonjour, pour une prochaine BD j’aurais besoin d’écrire « j’ai oublié de faire mes devoirs »… est-ce correct :
« ich habe meine Hausaufgaben vergessen zu machen »
?
Sinon comment le formuler correctement svp?
et/ou me suis-je gourré…
Mici !!
Bonjour, pour une prochaine BD j’aurais besoin d’écrire « j’ai oublié de faire mes devoirs »… est-ce correct :
« ich habe meine Hausaufgaben vergessen zu machen »
?
Sinon comment le formuler correctement svp?
et/ou me suis-je gourré…
Mici !!
Je dirais plutôt « ich habe vergessen, meine Hausaufgaben zu machen ».
Merci d’avoir répondu si vite !!..
euh… je pourrais savoir le pourquoi du comment, de l’organisation de la phrase stp?
Merci encore !
Nous avons ici affaire à une construction classique principale-subordonnée, en français comme en allemand, avec une subordonnée à l’infinitif.
En allemand, la subordonnée est en général introduite par une virgule. En français, c’est le « de » après « oublié » qui remplit cet office.
Dans la subordonnée allemande, comme tu l’avais bien compris dans ta proposition de traduction, le verbe se place à la fin et est introduit par « zu » à la forme infinitive.
Dans ta proposition, ce qui clochait, c’est d’avoir fait de « Hausaufgaben » le complément d’objet de « vergessen ». Ce qui donnait en quelque sorte « j’ai oublié mes devoirs de faire ».
En l’occurrence, c’est la subordonnée « faire mes devoirs » qui est le complément de « oublier ». Voilà le pourquoi du comment.
Bien expliqué, merci beaucouuuuuup !!!
*Comme d’hab, ma BD terminée je la mettrais sur mon site avec un lien sur ce forum, comme l’autre… !
Bonne zournééée !!!
Pour compléter ce problème de la place du verbe, on observera que certains verbes ne sont pas suivis d’une virgule et que l’infinitif qui suit est un complément et non une subordonnée infinitive, ce qui modifie la place desdits verbes.
Les plus courants sont : brauchen, glauben, pflegen (ici : avoir l’habitude de), scheinen, suchen, vermögen.
Fréquemment aussi, mais sans obligation : beginnen, versuchen, beschließen, drohen, hoffen, wagen, wünschen… et bien d’autres.
Exemples :
er vergisst, die Hausaufgaben zu machen. (virgule !)
er braucht die Hausaufgaben nicht zu machen. (pas de virgule)
ensuite :
er hat die Hausaufgaben nicht zu machen gebraucht. (brauchen ne s’emploie qu’avec une négation ou une restriction style : nur)
…Weil er alles zu wissen glaubt.
…weil er das Problem zu lösen sucht.
…obwohl er alles zu wissen scheint.
2 possibilités avec versuchen :
…weil er versucht, uns zu manipulieren
-…weil er uns zu manipulieren versucht.
*** drohen n’a pas de virgule au sens de « être imminent » :
…weil das Haus einzustürzen drohte.
et a une virgule au sens de menacer qq :
er drohte, den Saal räumen zu lassen.
P.S. : je ne me fatigue pas, je prends ça dans mon bouquin « in Wort uns Schrift », pour classes préparatoires (ed. Ellipses)
Mais après la réforme de l’orthographie allemande, la virgule dans la phrase"Er vergisst die Hausaufgaben zu machen."ou « Er drohte den Saal räumen zu lassen. » n’est plus obligatoire (Du moins je crois, mais après la réforme de la réforme je ne suis plus sûre de rien. De toute facon, je ne corrige plus cette virgule manquante chez mes élèves)
le titre de mon bouquin est bien sûr :" in Wort und Schrift".
La virgule est structurante, raison pour laquelle je continue de l’enseigner aux petits Français.
J’ai d’autres bons exemples :
wir bitten, Sie zu gucken. Wir bitten Sie, zu gucken.
er riet, ihm zu folgen. er riet ihm, zu folgen.
Er empfahl mir, zu helfen. Er empfahl, mir zu helfen.
On parle de ça régulièrement avec les collègues car personne n’a vraiment tout suivi. Mais il me semble que c’est très souple, cette histoire de virgule, pour ne blesser personne avant et après la réforme. Ma conviction qui n’engage que moi, c’est que la virgule ne disparait que lorsque l’infinitif en zu n’est précédé d’aucun complément.
Je ne sais plus trop quoi enseigner, pour tout vous dire. Alors je vais au plus simple: ce qui est explicable par la logique. On fait une nouvelle proposition, y’a virgule. C’est comme la politique « structurante » de Michel, je crois.
Je regrette, HerrSchnappi, mais ce n’est pas encore correct! La version ultime, c’est: Es ist etwas Schreckliches passiert! Pour le reste, c’est très bien!
Argh, enfer et damnation…
Merci de cette rectification que je vais m’empêcher d’opérer !!!
oserais-je demander une explication? Quelque chose genre déclinaison de l’adjectif épithète ou ce genre de « chemin »?..
moi et mes classiques c’est décidément pas encore super au point…
Je reprendrais ta phrase de signature à mon compte en la modifiant :
"De grâce, s’il vous plait, corrigez mes fautes d’allemand "
je vais tâcher de me renseigner, hm…
je ne peux pas vraiment expliquer ca, mais le etwas transforme schrecklich en un nom. Ein Schreckliches! Eines Schrecklichen, einem Schrecklichen. Mais das Schreckliche.
« Das Schöne ist des Schrecklichen Anfang… » Rilke
C’est vrai que tu avais mis un « S » majuscule, comme pour les noms… hm.
Ok donc, je me suis noté ça dans le coin d’un fichier texte (et de ma tête aussi) et mon dessin est rectifié !
A pluch’ et bonne zournée à toutes et à tous !