[i]Synopsis : En 1763, Frédéric II passe par Kunersdorf-sur-l’Oder, théâtre d’une bataille perdue par ses troupes quatre ans plus tôt. Le souverain se souvient. Enfant, il subit l’éducation stricte et militaire de son père. A l’armée, il rencontre Hans Hermann von Katte, un sous-officier féru de belles lettres et de musique. Accusé avec lui de haute trahison, il échappe au châtiment suprême mais est condamné par son père à assister à la décapitation de von Katte.
Dès lors, le futur roi, que son géniteur qualifiait d’«efféminé», sera un homme aux deux visages, expert dans l’art de la dissimulation. Une fois au pouvoir, il est tour à tour chef d’armée intransigeant et figure des Lumières. Dans ce documentaire-fiction, le souverain est interprété à différents moments de sa vie par deux femmes, les Thalbach, mère et fille. [/i]
Je verrais sans doute ce documentaire (à moins que je préfère la lecture) puis je vous dirais ce j’en aurai pensé.
En 2012, on fête le 300e anniversaire de la naissance de Frédéric le Grand (Alter Fritz pour les intimes) et il aura encore d’autres émissions sur arte
Dimanche 8 janvier à 14h05 rediffusion du samedi
Dimanche 8 janvier 2012 à 15h35
Dimanche 22 janvier 2012 à 19h30
et plusieurs expositions, festivals, concerts, etc. à Potsdam, Berlin et d’autres villes dans le Brandebourg
Merci des ces informations bico,
Il est question aussi d’Alter Fritz (très Francophile parait-t-il, ou du moins Francophone) sur le dernier Vocable.
Je regarderai cette ou ces émissions avec intérêt.
Christian
J’ai vu ce documentaire ce soir. Je l’ai trouvé assez intéressant et donnant quelques références historiques.
Mais bon, le personnage était assez misogyne,misanthrope et, de plus carrément psychopathe. Donc pas quelqu’un de très agréable.
Vivement intéressée par la diffusion de Frédéric II hier soir, je n’ai regardé qu’une partie du film à cause de la mauvaise interprétation du personnage.
2 femmes dans le rôle d’un roi ?!!!
Je verrais mal Louis XIII interprété par une actrice française à cause d’un soupçon de conduite déviante !
Un massacre ! Je suis déçue. Par contre le vieux roi Frédéric Guillaume 1er a été bien décrit.
L’interprétation (mère et fille Thalbach) m’a également irrité. Parfois cela me rappelait Klaus Kinski dans ses délires.
(La critique du Spiegel est plutôt enthousiaste spiegel.de/kultur/tv/0,1518,806659,00.html)
Mais je me demande surtout ce qu’il y a à célébrer (voir plus haut) et pourquoi.
Est-ce qu’on peut oublier, voir pardonner les guerres que Frédéric II a déclenchées, parce qu’il aimait la flûte et Voltaire ?
Ou parce qu’il a introduit la pomme de terre en Prusse ?
Moi non plus je n’ai pas compris le choix des deux actrices…Je ne vois pas ce que ça apportait au sujet. C’était par contre bien filmé, avec une belle lumière.
Pour ce qui est des guerres, n’oublions pas le contexte du XVIIIe siècle : chaque souverain d’un territoire un peu conséquent essaie de pratiquer sa politique du pré carré. La France et l’Angleterre se disputent des colonies en Amérique, la France cherche à conquérir des places-fortes dans les Pays-Bas autrichiens (la Belgique et le Luxembourg), comme elle l’a fait auparavant contre l’Espagne, en Allemagne, deux puissances rivales émergent et vont s’affronter pendant une centaine d’années, la Prusse et l’Autriche, conflit qui se terminera par le retrait de l’Autriche de la « Grande Allemagne » en 1867 après Sadowa. Au cours de son règne, « Monsieur Freddy » va conquérir notamment la majeure partie de la Silésie, au grand dam de l’impératrice Marie-Thérèse (« Il m’a pris tout le jardin, il ne m’a laissé que la clôture », allusion au restant dérisoire de la province de Silésie en deux morceaux séparés par la Moravie, dans la future Tchécoslovaquie).
Non, la coutume de déposer des pommes de terre sur la tombe de Frédéric n’est pas une fantaisie , mais une tradition tout à fait sympathique :
" Sur la tombe d’autres monarques trônent des statues de marbre , sur celle de Frédéric le Grand à Sanssouci, on trouve de simples pommes de terre, car le monarque , par une astuce, amena ses sujets à miser sur ces fruits de la terre que les prédicateurs avaient taxés jusqu’à ce jour de tubercules faits de la salive du diable."
Je me souviens avoir, il y a très longtemps, travaillé avec des élèves de troisième sur un texte intitulé :« Die ersten Kartoffeln in Kolberg. »