Gaffe au sérieux institut Max Planck

Rapporté sur le site de « Chine Nouvelle ».Le très sérieux Institut Max Planck a consacré à la Chine un numéro de son journal, avec, en page de couverture, une très belle calligraphie, dont apparamment les rédacteurs ne connaissaient pas la signification.
Voici donc le sens de cette jolie calligraphie:

L’institut a, bien sûr, rectifié, d’où la deuxième couverture.
:wink:

:laughing: :laughing: :laughing:

Comme qui dirait, c’est ballot! :smiley:

Par contre il y a une erreur dans la traduction, en fait Jiamei et KK cherchent des filles. Si certaines ici sont intéressées… :wink:

你看懂汉语吗?/Tu lis le mandarin?
:wink:

Moi non, mais mon chéri oui :slight_smile:

qu’est quil écrit sur la deuxiéme couverture alors? :smiley:

Pas la moindre idée.Mes connaissances actuelles en chinois sont encore insuffisantes, d’autant plus que le nouveau titre est en calligraphie sigillaire (celle qui sert pour les sceaux et les signatures des peintures.)Peut-être que le chéri de Maiwenn pourra nous le dire.
:wink:

Il n’arrive pas à lire tous les caractères du milieu. Et il m’a juste dit que le reste était difficile à traduire. Je vais le remettre sur l’affaire quand il sera réveillé.

Maï, tu peux lui demander si les caractères sont bien 奇器圖説 qí qì tú shuō ?

Je ne vois pas trop ce que ce pourrait vouloir dire, mais depuis que je fais de la calligraphie, je profite de toutes les occasions pour entrainter mon oeil aux styles bizarres :smiley:

Oui, c’est bien ça.

Il me dit que ça veut dire à peu près que différentes choses racontent une histoire différente. (ça va bien avec l’erreur de la première couverture !)

Pour le reste, il n’est vraiment pas sûr… Sauf qu’en bas à droite il y a des noms de personne.

Donc… C’est moins choquant, mais ça veut quand même pas dire grand chose !!
Ils auraient pas pu se choisir un joli poème ou un beau texte titré de la littérature ?

Si, Sonka, je crois que c’est au contraire une phrase aussi éliptique qu’elle est profonde d’un auteur génialissime de l’antiquité chinoise. En cours de calligraphie, on fait ce genre de formules à quatre caractères qui n’ont l’air de rien mais qui font couler de l’encre depuis deux ou trois millénaires.

Aaaaah ! Et alors les noms de personne, ce serait le nom de l’auteur ?

Cela s’appelle en chinois des « chengyu ».Ils sont presque toujours, comme le dit Elie, formés de quatre caractères et font parfois référence à des faits historiques.Il existe des dictionnaires de chengyu.

Pour ceux qui sont intéressés, une liste alphabètique de quelques uns d’entre eux avec quelques explications, très souvent nécessaires, vu la forme elliptique.

:wink:

Pas forcément chengyu. Un chengyu est une locution proverbiale, parfois même une simple expression toute faite, une lexie connue de tous. Pour cela, il faut qu’elle soit passée dans le langage courant, au tout au moins dans la conscience collective des moins ignards. Les textes philosophiques anciens sont tous extrèmement compactes, et toutes les phrases de ces textes ne sont pas des chengyu. En calligraphie, on prend des formules de ces textes, on les étudie et on essaie de les comprendre avant d’en faire des calligraphies. Le choix se porte souvent sur des formules connues, mais pas forcément. Il est fort possible que cet exemple-là soit bien un chengyu, mais toute formule en quatre carractère n’en est pas un.

D’accord avec toi, Elie.Ton avatar comporte bien quatre caractères: 天破色晓 et ne me semble pas pour autant être un chengyu, ou je me trompe?..Mais je crois que je dérive vers le hors-sujet. :wink:

Le péril jaune, michelmau… Quand on s’y laisse prendre, c’est déjà trop tard pour redresser la barre! :smiley:

Re-bienvenue au bercail, oschpele…et voilà qu’avec le « péril jaune », tu me fais sortir du hors-sujet, cette expression trouvant son origine chez Guillaume II, parait-il.

:wink:

Exactement, et en plus, c’est la version japonaise du caractère 暁 - c’est juste un vers, une création originale sur le même format.