Non pas très positif quand même. Dans les deux cas il s’agit de la domination d’un peuple sur un autre.
Donc cela ne peut pas être positif.
Lire à ce sujet « Le livre noir du colonialisme, XVIe-XXIe siècle : de l’extermination à la repentance » sous la direction de Marc Ferro (éditions Robert Laffont, janvier 2003, 845 pages, 29 euros)…édifiant et terrifiant.
Mais quel rapport avec le sujet initial don je ne trouve plus trace ?
Michelmau : cet article a été retiré pour des raisons diplomatiques.
Mais au nom de quelle bien-pensance faudrait-il oublier l’impact qu’à eu le colonialisme sur l’architecture, les infrastructures, les écoles, les langues véhiculaires dans des pays où il n’y avait aucune langue vernaculaire commune (je ne parle pas de l’Algérie là), les structures juridiques ?
c’est comme si on reniait que les romains ont eu une influence capitale sur la Gaule et son devenir.
c’est un non-sens historique et culturel.
la réappropriation de leur indépendance ne s’est d’ailleurs pas fait sans mal dans beaucoup de pays, entrainant souvent des dictatures aux exactions bien pire que celles des anciens colons.
j’aimerais juste que l’on remette les choses dans leur exact contexte avec objectivité et sans parti-pris.
je ne nie pas du tout certains excès du colonialisme, ni les limites de la mission civilisatrice.
les pays ont le droit de s’autodéterminer, mais pas de rejeter en bloc ce qui les a façonnés.
Fifititi : non, cela n’a plus rien à voir avec le sujet de base. mais ainsi vont souvent les posts en rebondissant sur un de ses développements.
Ce mépris vis-à-vis de wiki,qui semble de bon ton chez certains qui se piquent d’intellectualisme, m’amuse énormément !
Bon, il est vrai que la « culture wiki » et l’« érudition du copié-collé » peuvent parfois avoir un côté exaspérant, je le reconnais volontiers, mais wiki, c’est quand même bien utile .
Wiki est une excellente base de départ.
Certes quand on approfondit, on constate qu’il faut prendre certaines choses avec des pincettes, car les choses sont écrites par des gens qui ne sont pas forcément objectifs (les professionnels d’ailleurs ne le sont pas toujours non plus, ils sont influencés par un mode de pensée dominant par leur formation).
C’est tout de même un outil formidable.
Quelle autre encyclopédie est ainsi mise à jour en temps réel ?
Pour moi cela fait malgré ses limites partie des 10 meilleures inventions du XXIe siècle (pour l’instant).
Si vous voulez lire un très beau livre sur la période d’avant l’indépendance, n’oubliez pas, « Ce que le jour doit à la nuit » de Yasmina Khadra, en plus c’est très bien écrit et reprend bien les sentiments des uns et des autres avec beaucoup de délicatesse et de justesse.
Il y a aussi ce mois-ci le numéro de Géo Histoire qui est consacré à l’Algérie coloniale, mais je reste un peu sur ma faim.
Interrogez aussi les archives, les gens qui y ont véçu, y compris ceux qui sont rentrés bien avant l’indépendance.
Interrogez ceux qui y vont encore aujourd’hui que ce soit pour voir de la famille ou pour des raisons professionnelles.
Ou mieux, sautez dans un avion et allez sur place.
Ce n’était pas un temps béni, ni pour les colonisés, ni pour les colonisateurs (il faut sortir de l’image d’Epinal qu’ils ont eu la belle vie, la plupart en ont chié des bulles pour faire pousser quelque chose sur ce sol et ils n’avaient souvent pas trop d’autre choix que cette terre d’une nouvelle chance, seulement une petite minorité s’est enrichie).
Mais une réalité historique qu’on ne peut pas nier.
Je ne manie pas la nostalgie, d’aucune sorte, mais j’aime essayer de savoir ce qu’il en a réelement été.
C’est valable pour l’Algérie, tout comme les temps de l’occupation (En Alsace, en France occupée, en France dite « libre ») ou avant 1914.
C’est la seule manière de comprendre ce qui se passe aujourd’hui.
Que ce soit dans les anciennes colonies françaises ou en France.
On est façonné par ce qu’une région a véçu.
Comment comprendre la géopolitique africaine si on ne se préoccupe pas de savoir comment a été leurs années de colonisation ?