J’aime beaucoup ce cabaretiste dont on dit qu’il est un digne successeur du grand (dans tous les sens du mot) Karl Valentin.
La première fois que je l’ai vu, c’est il y a longtemps, dans le film :"Man spricht Deutsch où il incarne un bavarois moyen qui se rend tous les ans en Italie, toujours au même endroit, avec sa femme Irmgard et son fils Heinz Räudiger, où ils retrouvent toujours les mêmes compatriotes.Très marrant.
Première séquence; les Italiens préparent tout pour l’arrivée des touristes allemands; pancartes en allemand du genre, « Man spricht Deutsch », « Filtercafé Deutsche Art », « Täglich Frische Torten Specialität » et bien d’autres du même tonneau, toutes bourrées de fautes.
On retrouve un vieux couple qui passe son temps à jouer au cartes sur la plage et à écouter les bulletins d’état des routes à la radio, le docteur Willm qui se plaint toujours des WC italiens, Dieter Hildebrandt dans le rôle du bling bling qui possède une villa de luxe avec installation antivol ultra perfectionnée…etc, etc:
Pour vous faire une petite idée du film:
Polt , ce sont de nombreux sketches hilarants. J’aime bien celui intitulé : « Toleranz ». Petite citation: "« Das Wort »Toleranz« ist kein deutsches Wort. Es ist ein Fremdwort. Und »tolerieren«, »etwas tolerieren« bedeutet so viel wie »etwas aushalten«. Also wenn früher mal wer gefoltert worden ist, dann war der tolerant. » ="Le mot « tolérance » n’est pas un mot allemand, c’est un mot étranger. Et « tolérer », "tolérer quelque chose, ça veut dire à peu près; « supporter quelque chose ». Donc quand quelqu’un était torturé, dans le temps, il était tolérant.
Petit problème, du moins pour moi, un accent bavarois assez prononcé, dont on peut se faire une idée avec cette petite vidéo sous-titrée en Hochdeutsch:
A la cantine: (où l’on apprend à dire "bon appétit " et à parler du menu)…j’adore la chute:
Détournement d’une bande d’actualité:Polt double un discours d’Hitler transformé pour l’occasion en client et victime d’un concessionnaire automobile:
Un humoriste sur les traces de Karl Valentin: