La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont présenté lundi un front commun en matière d’économie et de gouvernance de l’Union européenne, accordant ainsi leurs violons avant un Conseil européen et une réunion du G20.
«Plus que jamais l’Allemagne et la France sont décidées à parler d’une même voix», a lancé M. Sarkozy, alors que l’annulation in extremis de sa visite le 7 mai avait alimenté les spéculations sur un froid entre Paris et Berlin.
Les deux états clés de l’Union Européenne finissent par comprendre qu’il ne peut y avoir d’union économique sans union politique.
Contraint et forcé de sauver le « soldat euro » ils finissent par admettre que dans une société mondialisée ils ne peuvent faire cavalier seul.
Admettre que Bruxelles puisse avoir un droit de regard sur les budgets des états membre de l’Euro c’est remettre en cause l’une des principale attribution des parlements nationaux et de l’état régalien (qui seul décide des impôts).
Il n’y a toutefois pas d’autre solution face à des agences de notations qui font la pluie et le beau temps et qui détiennent, in fine le véritable pouvoir.
A n’en pas douter cette évolution fondamentale se fera dans la douleur car seul les banques, en définitives, tireront leur épingle du jeux car elles jouent les marchés à la hausse mais aussi à la baisse. Dans les deux cas elles gagnent des sommes énormes.
Les états préféreront toujours sauver d’abord les banques,clés de voûte du système capitaliste.
Quant aux prétentions de l’Allemagne de vouloir réguler les marchés financiers elles me semblent bien illusoires car les centres de décisions financiers s’ils sont en parti à Frankfort, le sont beaucoup plus à Londres ou New York.
Seul des règles de gouvernances mondiales seraient à même, dans une certains mesure, de faire face à la cupidité des banques.
Or ni Washington, ni Londres, ni Berne, ni même Berlin ne sont capables d’imposer de telles règles.
Pour une large part les décisions économiques échappent désormais au pouvoir politique.
Le problème est simple, les deux pays sont gouverné par la droite,or les droite européenne ne s´assemblent ,Même problème pour les gauches européennes .
Pour que le couple franco-allemand fonctionne il doit être bipolaire (gauche-droite). Tant que nous aurons un système droite-droite, nous aurons droit á ces affrontement.
Autant plus que Sarko - Merkel ne sont pas portés sur le compromis.
Traduction de l’article:
Merkel a de plus en plus de mal à ne pas faire ouvertement de repproches à la France et Sarkozy ne réussit pas à ne pas être vulgaire plus d’une petite heure.
EDIT: En fait, l’Allemagne fait goûter aux autres pays ce qu’elle a dû accepter sans broncher depuis la création de l’union : le lobbying des intérêts particuliers de chaque gouvernement en lieu et place d’une politique européenne. La France et la Grande Bretagne sont championnes dans ce domaine. Elles sont donc vexées comme des gamins de quatre ans auxquels ont ne passe soudain plus tous leurs caprices. Merkel se prend pour Super-nanie. Pas sûr qu’elle ait tort sur la forme, même si son parti est une catastrophe par ailleurs.