Un grand machaon , sur des fleurs de buddleia ( arbre aux papillons le bien nommé ) , il y a quelques jours.
Une magnifique photo, vraiment !!! Pour arriver à prendre le papillon de si près et ensuite en préservant le contraste avec les fleurs on dirait presqu’un photomontage, mais c’est une vrai photo. Alors chapeau!!!
une éternité que je n’en avais pas vu !
et comme valdok, superbe photo !
Le machaon s’appelle , en allemand , "Schwalbenschwanz = queue d’hirondelle " Pas mal observé.
Inconnus chez moi ces papillons, Sonka, sont-ils une particularité de ta région ?
Comme pour Michelmau je viens de découvrir ces beaux papillons avec tes photos Sonka, mais il faut dire que je suis loin d’être spécialiste en la matière… Moi ce qui m’intrigue, c’est comment faites-vous pour prendre de telles photos sans effrayer les papillons… Sont-ils peu farouches ou c’est juste un coup de bol?
un bon zoom sur un appareil photo, ça fait parfois l’affaire aussi
Non, non , Kissou. Pas d’« effets spéciaux » ; il a été photographié à 10 cm de distance , sans s’occuper de nous , tant il était aborbé dans son travail.
Des papillons comme ceux de Sonka , mon épouse et moi , on n’en avait jamais vu. Merci de nous les faire connaitre.
C’est vrai que des papillons , on en voit de moins en moins. Pesticides ??? On creuse notre tombe et celle des générations à venir.
Mon épouse me rappelle souvent que , quand elle était assistante de français dans un collège au sud de Londres , elle était hébergée chez un couple de pépinièristes avec lesquels on est restés en relation jusqu’à leur décès et que le monsieur les avait emmenés à un cinquantaine de km de là pour leur montrer , avec admiration des petits papillons alors que , selon mon épouse , de ces papillons-là , on en trouvait à l’époque (c-à-d il y a une cinquantaine d’années) des quantités dans les Alpes.
Ah, étonnée que personne de vous ne connaisse ! C’est sûr qu’on voit de moins en moins de papillons, mais quand et là où on en voit, le gazé est tout ce qu’il y a de plus courant. Il est commun partout en France, sauf dans le nord-nord-nord, d’après mes infos.
Non pas d’effets spéciaux, mais alors je vous raconte la petite histoire : au printemps, mon cotoneaster (juste en face de la fenêtre de Nikita) a été envahi de chenilles. Je les ai regardé plutôt d’un mauvais oeil, elles me faisaient l’impression de ressembler à des processionnaires, et quand ça leur a pris de traverser l’allée direction la fenêtre de Nikita, j’en ai trucidé quelques-unes… Mais après je me suis quand même interrogée et renseignée (désolée pour ceux qui ont déjà lu cette histoire sur un autre forum ) - parce que somme toute, elles ne vivaient pas sur des pins comme les processionnaires et surtout ne faisaient pas de processions ! Et du coup, une copine virtuelle m’a indiqué que ce serait sûrement des gazés. Donc, j’ai laissé vivre et c’est génial parce qu’avec Nikita on a pu observer tout le cycle de vie des paillons (juste à sa hauteur, en plus). Les chenilles ont colonisé tout le secteur. Elles ont bouffé tout le cotoneaster mais je m’en fichais car de toute façon il était tout vilain, je voulais le couper (du reste, depuis, il est reparti de plus belle !) et elles ont fait des chrysalides un peu partout. Au bout de X semaines, les chrysalides ont éclos. A sa naissance, le papillon reste de longues heures, voire 1 ou 2 jours, quasi immobile : il fait sécher ses ailes avant de prendre son envol. C’est donc très facile de le photographier et la première photo est celle du premier papillon que j’ai vu éclore. (Du reste, vous pouvez le voir, il était malformé et n’a pas survécu, ce n’est que quand j’ai vu les suivants que j’ai compris que celui-ci avait un souci - mais ça reste quand même le spécimen que j’ai le mieux photographié, avec sa trompe enroulée, sur le fond blanc…) Après, ils prennent leur envol mais restent beaucoup dans le secteur, pour s’accoupler et pondre sur un arbre propice (donc ils ont sûrement repondu sur mon cotoneaster, que je ne vais pas couper, du coup…) Pendant au moins 2-3 semaines, on en a vu virevolter à la pelle dans notre jardin.
Sur la deuxième photo, ils sont en plein accouplement, donc immobiles et très faciles à photographier aussi
On a aussi eu la visite notable de 2-3 écailles fermières :
Honnêtement, moi aussi ça faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de papillons. Et pourtant je vis en région viticole, mais cela signifierait-il qu’on se fait un peu moins arroser ? Enfin, je vis quand même à quelques centaines de mètres des premières vignes, et en tout cas chez moi, c’est le paradis des bestioles. L’ancien propriétaire était adepte du roundup, mais cela va faire huit ans qu’il n’y a aucun traitement, et surtout il y a un tel capharnaüm chez nous que tout le monde doit trouver à se loger (mon homme voulait construire un hôtel à insectes, mais je lui ai dit « pour quoi faire ??? » Tant que notre jardin ressemble à un dépotoir, y’a tout ce qu’il faut pour nicher ! )
Merci pour tous ces récits aussi anecdotiques que techniques sur la prise des photos de ces papillons.
Bravo Sonka, ce que tu montres à Nikita me rappelle les leçons de choses de mon enfance… Je pense que ton étonnément ne s’adressait pas à moi, un véritable « rat des villes ». et encore je n’avias pas dit ce que je pensais du nom du papillon, « gazé » vraiment je ne trouve pas cela terrible… Des papillons qui bossent imperturbables comme décrit par Michelmau ou qui restent immobiles des heures après leur naissance, et cela donne de très belles photos sans zoom…
J’essaierai bien de prendre des photos de mon appartement d’étudiant avec balcon à Francfort/Oder - un peu dans la « pampa » comme dit mon fils - à la rentrée ou le printemps prochain, mais ça risque d’être très très compliqué