Et ben… le coup de la péridurale ça refroidit quand même…
Sinon je suis tout à fait d’accord avec Koelnerin, c’est un comportement typiquement allemand, se mêler des affaires des autres et de ce qui ne les regardent pas et je pense que si plus tard quelqu’un s’amuse à me faire ce genre de réflexions, je n’hésiterai pas à lui rentrer dedans car c’est TOUT ce que je déteste
Je ne dirais pas que c’est typiquement allemand. En France, c’est pas mal non plus (surtout dans les zones « Voisins vigilants »).
Il faut dire qu’en Allemagne, le contrôle social marche très bien. Il y a toujours ce petit côté « Volksgemeinschaft » qui avait perduré en RDA, par exemple dans les transports en communs, où l’on brandissait sa carte d’abonnement en pénétrant sur les quais du métro ou en entrant dans le bus ou le tram, sinon, c’était le passage devant une boîte transparente où l’on mettait ses 20 pfennigs et on retirait une contre-marque, si l’on n’avait pas de ticket d’avance à oblitérer (pratique inconcevable en Tchécoslovaquie, par exemple, et les Allemands de l’Est étaient toujours surpris, à Prague, de voir les gens monter « sans billet »*). En Allemagne de l’Ouest, cette mentalité était très répandue dans le sud, et les étudiants étrangers se sont toujours heurtés à un règlement intransigeant de nettoyage des parties communes, et par la suite, à la dictature du tri sélectif.
*Ce qui ne veut pas dire que les Tchèques étaient des resquilleurs (les contrôles étaient très fréquents), mais la grande majorité avait des cartes d’abonnement, et ce n’était pas dans la mentalité du cru de les montrer. En RDA, le prix des abonnements était assez désavantageux, surtout à Berlin, et pratiquement personne ne les utilisait. On a d’ailleurs introduit ce contrôle social dans les transports en commun en France, avec la validation obligatoire de tout support magnétique, billet à l’unité ou abo (ce qui surprend beaucoup les visiteurs étrangers habitués à une unique oblitération).