Günther Oettinger parle Souanglais

Petit explication ; « souanglais = souabe+anglais », en allemand « Schwänglisch=Schwäbisch+ Englisch ».
Un petit montage de la première chaine allde où l’on entend Günther Oettinger, Ministerpräsident du Baden Württemberg, commissaire européen s’exprimer en anglais…avec un très, très fort accent germanique . Réactions de ses concitoyens dans la rue.
Oettinger déclare pour sa défense qu’il a étudié 9 ans le latin et 3 ans seulement l’anglais. Question que je me pose; en dépit de son accent « holprig » (je dirais « à couper au couteau »), est-il compréhensible pour des anglophones? Après tout, les anglophones comprenaient bien Yasser Arafat quand il s 'exprimait dans leur langue. :open_mouth:
Une chose qui m’étonne; quand un français parle anglais avec un fort accent français, beaucoup de compatriotes réagissent par un: « Ah, je comprends bien son anglais! » Il semble qu’il n’en soit pas de même pour les Allemands.
Le corpus delicti:

Quelques compétences politico-lingustiques françaises:(pour faire le poids)

:wink:

Il a aucune excuse c´est lui qui a déclarer " rêver d´un pays ou la langue parler serais l´anglais , et l´allemand réservé á la famille (usage domestique).
Il est plus ministre président :laughing: :laughing: .Tant mieux pour nous.
Les allemand quand ils critique leurs hommes politique c´est sans pitié.

jean luc :wink:

Je n’ai aucune sympathie particulière pour lui, je me souviens très bien de ses prises de position en faveur de Fibinger, mais là, il s’agit seulement de juger les compétences linguistiques de quelqu’un. J’ai fait entendre son discours à ma femme qui était prof d’anglais…elle a eu beaucoup de mal à comprendre.
« C’est de l’allemand, ce n’est pas de l’anglais! »…et il est vrai qu’on est en droit de se poser la question.

Au passage, notre ex-ministre socialiste de l’Education et dégraisseur de mammouth à ses heures perdues, tenait en gros, le même genre de langage concernant l’anglais.
:wink:

C’est gênant. Les allemands disent toujours qu’ils savent bien parler les langues étrangères et l’anglais est partout dans les médias, mais nos hommes politiques ne sont pas des modèles. Le dernier qui parlait l’anglais couramment était peut-être Helmut Schmidt, il semble. Je comprends que quelques-uns ont de la peine avec les langues, mais s’ils veulent devenir minsitre des affaires étrangères (http://www.youtube.com/watch?v=lLYGPWQ0VjY Guido Westerwelle, FDP) ou commissaire de l’UE, il faut parler l’anglais.

Sur un site internet j’ai trouvé un interview avec Helmut Schmidt que j’ai mentionné en haut. En 1998 il a parlé avec un groupe d’un lycée allemand sur l’importance de l’anglais à nos jours:

Source: auricher-wissenschaftstage.de/schmidt1.htm

C’est la honte, :open_mouth: je suis d’accord :laughing:

Harald Schmidt s’y est d’alleurs déjà penché et propose le « Petit Oettinger », le tout nouveau dictionniare! youtube.com/watch?v=0R6WoTJnV9g :mrgreen:

Cela dit, je trouve son probleme est moins la prononciation générale que la (non-)connaissance de certaines expressions (et leur prononciation specifique) qui rend la compréhension particulièrement difficile. Mais une fois ces expressions (« jargon politique et européen ») apprises, ça ira beacoup mieux!

:top: Excellent!
Bon, mon vieux reflexe de prof (ne jamais se moquer d’un élève qui prononce mal, le corriger ), n’est pas mort. :laughing: De toutes façons, quand il prononce correctement, là, ce sont bien souvent ses copains qui se moquent de lui!)Très difficile de négocier entre ces deux tendances.
:wink:

J’adore me payer la tête de ces gens que la modestie n’étouffe pas. Comme j’ai une modestie sélective, je n’hésite pas un instant à ridiculiser ces petits merdeux en général trentenaires et de sexe masculin qui prétendent parler anglais mieux que les Français. Je démarre en anglais sans avertissement, corrige la moindre faute, reprend leur prononciation, passe de l’allemand au français à l’anglais sans reprendre mon souffle et les ridiculise devant le plus grand public possible. C’est jouissif, car pour une partie d’entre eux, je reprends même leur allemand, en général des anglicismes de Neudeutsch (le reste, je ne me permettrais pas). J’ai tellement l’habitude de changer de langues toute la journée depuis quinze ans que rares sont ceux qui tiennent le rythme.

Je ne dis pas que je suis un génie, je dis que eux sont moins bons qu’ils ne le croient. Nuance. Il y a un mot en allemand pour ça : eingebildet. Il est bon de le leur faire sentir quand l’occasion se présente.

Einbildung ist auch eine Bildung! (leider! :unamused: )