Voilà je viens de m’inscrire sur ce forum car il me plait beaucoup. J’ai 20 ans et je suis étudiant en 2ème année de DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations).
J’apprends l’allemand depuis maintenant 7 ans. Je suis également en pleine réflexion sur mon avenir et mon projet professionnel. En effet, j’hésite à faire une LLCE Allemand mais mon niveau en allemand n’est pas top et l’idée de perdre 2 ans me fait très peur.
Sinon l’année prochaine je pars 1 an en Erasmus en Hongrie et voilà voilà !
Merci à tout ceux qui auront pris le temps de lire ces quelques lignes…[/b]
La Hongrie wouah !!! un pays dans lequel j’aimerai bien mettre les pieds ! Mais il me semble que ce n’est pas une destination banale pour les Erasmus, alors… pourquoi la Hongrie ?
Salut et bienvenue !!! La Hongrie ce n’est pas une destination banale, c’est chouette oui… Bon, je vais en Tchéquie bientôt et je reviens d’Autriche…et j’avoue la Hongrie cela me plairait beaucoup…Qui sait
Mais si la formation t’intéresse, il te faudra passer un test d’aptitude en langue allemande https://www.u-paris10.fr/formation/le-test-d-orientation-en-langue-342707.kjsp?RH=for_dipg�n
Hélas pour cette année, la session a eu lieu au mois d’avril. Donc tu ne pourras pas t’inscrire. Mais tu peux guetter celle de 2017 certainement avril 2017, tout en prenant le temps de préparer des études à Paris, si tu habites loin… Mais ce n’est vraiment pas le bout du monde!!! et de trouver dans ta région des cours uniquement de langue allemande. Les candidats sont choisis en fonction de leur résultat aux tests, c’est pourquoi il serait mieux de se consacrer uniquement sur la langue allemande (en LLCE il n’y a pas que de l’allemand!!!), et ton diplôme de DEUT sera une corde supplémentaire à ton arc pour être choisi.
C’est sûr cela revient à 2 ans et demi d’études supplémentaires. Mais il te sera peut-être possible de faire valider certains acquis.
La seule chose que je peux certifier, c’est que la formation est très solide, ayant une amie qui l’a réussi et en est très heureuse.
Et à l’heure actuelle, l’important c’est d’avoir une solide formation qui permette d’être directement employable dans le domaine que l’on s’est choisi, peut-importe si l’on doit passer un plus de temps que prévu sur les bancs de l’école.
Voilà juste au cas où… Sinon bien sûr c’est toi et toi seul qui trouvera la réponse…Puis peut-être que des universités de ta région proposent des formations équivalentes??? … Ceci dit, bon Erasmus en Hongrie et bienvenu chez nous
Non, pas si incongru que ça la Hongrie, dans ma fac on avait tous les ans quelques personnes qui partaient en Hongrie et autres pays de ce genre. Il n’y avait pas assez de place en Angleterre ou aux E-U pour tous les anglicistes, donc certains prenaient avec plaisir une solution de repli plus « exotique ».
Bon sinon, bienvenue, Nono.de !
Je ne sais pas si tu cherchais un conseil d’orientation ou pas… Mais si oui, c’est quoi ton projet ? On ne peut rien te conseiller si on ne sait pas ce que tu veux faire…
Faut pas se leurrer, la Hongrie universitaire est une terre d’accueil pour les étudiants anglophones, et offre un vaste éventail d’opportunités dans les disciplines les plus variées, à un très haut niveau d’ailleurs.
Néanmoins, ces étudiants, que ce soit pour une longue durée ou juste un séjour Erasmus, vivent fatalement, comme des expats du reste, dans leur bulle, on fréquentant uniquement les milieux anglophones ou, en l’occurrence, francophone.
La Hongrie, son histoire, sa culture, sa langue parlée non seulement dans la Hongrie-Trianon, mais aussi dans tout l’arc carpatique, ils s’en foutent au fond. Dans les années 70, faire des études en Hongrie ou en Yougoslavie, ça oui, ça avait de la gueule (la Roumanie était devenue vraiment craignos à partir de 1974, Ceausescu avait vraiment pris la grosse tête et ne se sentait plus pisser). On chialait un bon coup en arrivant, on en bavait, mais après… le bonheur… Là où ça commence à coincer, c’est quand on sort de la bulle, ne serait-ce que pour faire des courses, comprendre ce qui est écrit sur les publicités, pendre un train, une carte d’abonnnement, sortir dans la pampa, etc… Comme on le sait, les Hongrois sont très nationalistes, et ils ont un peu la mentalité des Anglo-Saxons, genre pourquoi on se ferait chier à parler une autre langue que le hongrois, puisqu’elle est comprise partout de Bratislava à Brasov ou Belgrade en passant par la Russie subcarpatique ? C’est comme ça que j’ai appris à me fondre dans la population, en parlant la langue qui va bien selon les circonstances (je reviens d’une semaine en Ukraine, par exemple accueilli en russe par une jolie convoyeuse du wagon-lit à Kiev en russe, et réveillé le matin en ukrainien à Lviv. Dans ces conditions, on sait à quoi s’en tenir, et on s’adapte en se fondant dans la population, en évitant les problèmes, un chauffeur de taxi vous fera un autre prix si vous lui parlez dans sa langue, le compteur était pratiquement inconnu en Ukraine ; idem en Hongrie par exemple, on un anglophone sera souvent pris pour une portefeuille sur pattes).
Wouah quel accueil sympathique ! J’en demandais pas tant .
LLCE en fait parce que j’aime vraiment l’allemand mais aimer l’allemand c’est un peu ridicule comme un argument en fait… Pourtant, plus tard j’aspire à travailler en Allemagne ce pays me rend dingue ! Que je l’aime, que j’aime ses habitants, sa mentalité, sa culture et son histoire.
En revanche la formation de l’université de Paris Ouest Nanterre je l’avais déjà vu c’est vrai qu’elle a l’air super… Mais pour les admissions parallèles (bac+2 par exemple) à mon avis c’est coton… Sachant que je vis en province (Champagne-Ardennes), mon dossier est pas super non plus j’ai 12 de moyenne générale sur les deux ans de mon DUT à peu près (si j’estime bien le dernier semestre que je fais actuellement).
Ensuite, concernant la Hongrie, je pars à Budapest donc et oui c’est peut-être pas commun mais j’ai envie de découvrir l’Est de l’Europe et Budapest est une belle porte d’entrée. Concernant le fait que les étrangers vivent entre eux dans une certaine bulle, je suis tout à fait d’accord malheureusement mais si je veux partir justement c’est pour vivre comme ci j’étais un hongrois, ce sera pas évident de parler leur langue mais je pense que montrer que l’on s’intéresse à leur langue, que l’on essaye de la parler leur fera déjà plaisir. Cela m’étonnerait que l’on sache tenir une discussion complète en hongrois en 1 an seulement. Et puis, si je voulais uniquement être entre Erasmus j’ai juste à aller aux soirées Erasmus de l’ESC près de chez moi et c’est bon.
Sinon, valdok si j’ai quelques questions concernant ton amis est ce que je peux t’écrire personnellement ou même sur ce sujet si tu le souhaites ?
Encore merci pour vos réponses et je suis encore et toujours prêt à répondre à vos questions avec enthousiasme si vous le souhaitez
@sonka : je n’ai pas la logique universitaire… partir en Hongrie pour parler anglais… me parait totalement incongru… d’où ma remarque sur la destination hongroise !
mais quand nono écrit :
je le comprends tout à fait !! j’ai toujours été plus attirée par les pays de l’Est (et froid) que par les pays de l’ouest et chaud… lol…
Budapest doit être une ville magnifique !
quant à y apprendre la langue en un an… ça je ne sais pas… mais déjà parler quelques mots, prouve que l’on fait des efforts, et c’est souvent ce qu’apprécient les autochtones ! .
Oui, d’ac avec Andergassen, c’est sûr que ces étudiants sont souvent comme les expats, dans une petite bulle. Pas seulement dans les pays exotiques, d’ailleurs : les étudiants Erasmus tendent à rester entre eux et parfois à parler anglais même s’ils sont venus étudier l’allemand en Allemagne, par exemple - il me semble qu’on en a eu un témoignage il n’y a pas longtemps ici même. Après, c’est comme toujours : chacun est libre de ne pas « faire comme tout le monde », donc oui Nono, je t’encourage vivement à découvrir la Hongrie et les Hongrois ! La langue, c’est sûr qu’en un an passé avec des cours en anglais, tu ne vas pas apprendre le hongrois couramment, mais en effet tu peux quand même développer un petit bagage linguistique de survie.
Pour ton orientation : en effet, « aimer l’allemand » n’est pas suffisant pour faire un choix. Il ne faut pas oublier qu’une formation mène à un métier, pas à un pays ! LLCE, c’est grosso-modo pour faire prof d’allemand. Il y a bien sûr d’autres débouchés possibles, avec une formation complémentaire (par exemple, je suis traductrice issue d’un cursus LLCE, même si la plupart des traducteurs passent par LEA), mais globalement, ça mène à l’enseignement, et plutôt en France qu’en Allemagne (si tu veux enseigner en Allemagne, il vaut mieux te former en Allemagne, et il faudra enseigner deux matières).
Donc, la question à ce stade, c’est : qu’est-ce que tu as envie de faire, qu’est-ce qui te plaît ?
Tu peux très bien être plombier et travailler en Allemagne, donc aimer l’allemand et travailler en Allemagne n’est pas un critère de choix des études.
En fait, ce que j’aime je ne sais pas. Je suis un peu « perdu » comme la plupart des jeunes de mon âge.
La, je reviens d’une petite soiree passée au restaurant avec des amis de ma promo et ils sont tous comme moi à remettre en cause leur projet pro, ne pas savoir quoi faire plus tard, poursuites d’études etc.
Actuellement on est en période de stage et moi je le fais dans une école d’enseignement supérieur et en fait je fais beaucoup de tâches administratives, commerciales et même comptables. Je touche un peu à tout.
Mais je trouve que c’est pas passionnant et je me rend compte que j’aime plutôt suivre mon instinct, ma propre pensée. Mon tuteur me dit souvent que je fais du super boulot mais qu’il sent que je ne suis pas « commode » et que je suis plutôt du style « je fais que ce qui me plait » c’est un peu vrai et c’est pour ça que j’ai pensé à l’enseignement. J’aime beaucoup me rendre utile, me sacrifier pour les autres, je suis un peu l’ami qui console tout le monde qui a la joie de vivre, etc.
De plus, l’école me fait corriger les tests d’entrée écrits et meme des rapports de stage et ca me plaît beaucoup (suis-je fou ?) donc voilà pourquoi tout ces questionnements.
Mis à part l’enseignement, sinon j’ai pensé à monter ma propre boite mais je ne sais même pas dans quel domaine et c’est vraiment compliqué de se lancer si on a aucune idée précise. Sans projet beton c’est direction les problèmes assurés.
Je vais surement vous énerver avec mes soucis mais bon… Encore merci à ceux qui liront
c’est toujours plus facile de monter un projet… Quand on sait quel projet on veut monter…
désolée, mais tu m’as fait rire !
mais pour être sérieuse un peu, à 20 ans, c’est jamais facile de prendre une décision…
dis-toi simplement que l’on peut se tromper dans la vie, et que rien n’est jamais perdu pour peu que l’on veuille vraiment bosser…
et puis la reconversion professionnelle ça existe aussi !
profites de ton année Erasmus pour découvrir d’autres choses, et c’est peut-être cette année là, qui te fera trouver ta voie !
Oui tu peux bien sûr me poser des questions concernant mon amie enfin disons plutôt une ancienne bonne camarade de théâtre d’amateurs étudiants en langue allemande de Nanterre.
Je peux déjà te répondre sur son parcours sans entrer dans sa vie privée, j’en sais pas plus de toute façon. Elle a fait le double cursus (bachelor) à Nanterre et Mayence (1 an), dont on a parlé. Maintenant elle est en double master français et allemand d’économie et de management à Louis Lumière Lyon et à Leipzig…Elle finit cette année…
Mais je ne le cacherais pas, la barre est très haute. Il faut apprendre à sauter à la perche!!!
Mais ça, c’est déjà pas si mal comme connaissance de soi, on peut dire que tu as là l’ébauche d’un « bilan de compétences ». Je ne suis pas qualifiée pour te dire quoi en faire. Un esprit un peu rebelle, je ne sais pas si c’est très adapté à l’Educ Nat, j’espère que des profs pourront t’éclairer là-dessus… Mais je me souviens d’avoir eu quelques profs peu conventionnels, donc il doit quand même y avoir de la marge de manoeuvre quand on a l’enthousiasme, et ce dernier permet sûrement de tenir dans ce métier pas mal éprouvant. Qui a aussi le mérite d’être « utile » : même si on ne transmet le feu sacré qu’à un ou deux élèves par an, c’est sûr que c’est plus gratifiant que certains boulots de scribouillards.
Kissou a raison de dire que tu vas peut-être trouver ta vocation en chemin. Pourquoi pas prendre une année de césure ? C’est devenu d’un banal de faire un tour du monde que je n’ose pas te le suggérer, mais puisque tu aimes être utile, tu pourrais t’engager quelques temps dans une ONG, par exemple.
Je pense que je vais réfléchir durant mon année Erasmus mais tout en bien profitant quand même !
Pour ce qui est de l’avenir, peut-être que mon destin est tracé mais que je ne le sais pas encore…
En tout cas je vous tiendrais tous au courant et encore merci pour vos messages !
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