Drôle de prénom, je vous l’accorde… heureusement que ce n’est qu’un pseudo. Bon, drôle de pseudo, également…
J’ai découvert ce forum en recherchant des informations sur le Romertopf, et il se trouve que je suis non seulement amateur de bonne cuisine, mais également un amoureux de l’Allemagne : de Beethoven à Kant, de Goethe à Schumacher (non pas les cordonniers mais le pilote). Ecouter « Der Erlkönig » me touche, suivre une série britannique en allemand me charme, plaisanter avec les caissières en Allemagne m’aide à relativiser bien des choses. Et je dois être l’un des rares français à trouver beau l’accent d’un Bavarois…
Je suis alsacien, j’ai 38 ans et je pense que le ci-forum est assez intéressant pour que j’y passe peut-être les 50 ou 80 années de vie qu’il me reste…
Concernant l’accent bavarois, tu ne serais pas Sundgovien par hasard ? (parce que comparé à l’accent rugueux du Sundgau, les tonalités austro-bavaroises sont une musique céleste… )
Mais pourquoi « Damals » ? Toi aussi, tu as la nostalgie du « c’ que c’était, c’ que c’est dev’nu » ?
Bingovien ! je suis bien sundgovien mais me sens strasbourgeois… Quoique, je ne rejette pas à l’eau une bonne carpe frite.
« Damals »… Premier pseudo à m’être passé par la tête quand j’ai voulu m’inscrire, sans aucune raison émergeant à ma conscience… Mais ma culture d’une certaine nostalgie doit y être pour quelque chose…
Bienvenue sur ce forum, ça fait plaisir de lire ta présentation! Pour moi (Allemande), c’est toujours un peu comme du baume de lire que qn de l’ ”étranger“ „nous“ aime, car franchement, on n’y est pas vraiment habitué…
Plaisanter avec les caissières en Allemagne… c’est possible ? Oui, ok, je te le concède, avec quelques-unes c’est bien possible (beaucoup d’autres, par contre, laissent à desirer en matière de gentillesse…)
Miriam, si une caissière laisse à désirer en matière de gentillesse, c’est qu’on n’est pas assez gentil avec elles. Le moral s’en ressent, et l’indifférence du client lambda finira par déteindre sur la caissière, qui ne prendra plus la peine d’établir un contact visuel avec son client. Un sourire, c’est toujours un peu de soleil qui fait s’épanouir un autre sourire.
Abolument d’accord avec Andergassen sur toute la ligne.Exemple vécu ; rien de plus insultant , méprisant, que le (la) client(e) qui téléphone sur son portable en même temps qu’il récupère ses affaires sur le tapis roulant, sans accorder le moindre regard, le moindre sourire à la caissière. C’est vraiment là qu’on reconnait les gougnafier(e)s.
Romantique ? Non, disons plutôt pragmatique. Je cherche toujours la solution la moins chère et la plus rentable, chuis près de mes sous, moi…
Mais à propos de romantique, et puisque michelmau m’a grillé la priorité (butor ! ) à la caisse des réponses, j’embraie dans sa foulée pour déplorer que dans la rue, et surtout dans les transports en commun, on n’ait plus que rarement l’occasion de se risquer dans de petites escarmouches optiques, la plupart des dames avec lesquelles on aimerait fleureter du coin de la prunelle étant desespérément plongées dans leur portable, ce qui coupe malheureusement court à toute tentative d’engagement. Cela faisait autrefois un des plaisirs du voyage, j’aime à laisser vagabonder le regard, même quand je lis, d’autant plus que sur un trajet de 27 km, 19 sont en tunnel.
Dans mon enfance et mon adolescence, ma germanophilie n’était pas comprise. Mais bon, du moment que les bonnes notes tombaient en Allemand, ça allait. Oui, c’est rare de voir les Allemands aimés, et beaucoup de gens se nourrissent de clichés au lieu de Currywurst…
Concernant les caissières, je fais mes courses chez Lidl et Aldi, et je note une différence par rapport à la France, où là aussi je pouvais avoir un petit mot pour les caissières. Cela ne gâche la journée de personne. Je trouve que les caissières allemandes sont plus détendues dans leur travail que leur homologues françaises. Je suis déjà tombé sur une qui n’a cependant pas cherché plus de sympathie dans notre échange commercial. J’imagine que ce doit être frustrant de voir des gens passer devant soi sans être considéré comme autre chose qu’un employé.
Et puis, ça me fait dire quelques mots en allemand, sinon je ne pratique la langue de mes voisins que sur le plan auditif, en écoutant SWR2 ou Baden FM en voiture.
Évidemment, il faut toujours considérer les deux côtés. Certes, des clients comme celui décrit par michelmau sont tout aussi insupportables !! Et il y a pas mal, c’est clair. Donc, aussi bien côté client que côté caissières il y a ceux et ceux et celles et celles, et on ne peut que faire un petit effort soi-même, tous et toutes, pour que ça améliore… C’est beau, Andergassen, d’être romantique!