Des madrigaux pas banaux qu’on joue dans les carnavaux.
A moi de semer le doute, nebenstelle! (Mais sans blague, j’ai dû vérifier le pluriel de madrigal… Je deviens frileux moi, avec les « Durch(en)züge » dans les réformes de la grammaire…)
Cet été -quand j’étais à Lübeck- un autochtone m’a fait remarqué que si Bach n’avait pas fait le difficile, il ne serait pas devenu le Kantor de Leipzig mais le Werckmeister de Lübeck!
(Ah, les femmes… Alternativement: ah, les hormones… )
sinon mon immense plaisir aurait été moindre lorsque j’ai chanté le Weihnachtsoratorium de Bach dans la Peterskirche de Leipzig, un soir glacial et magique de décembre…
Je m’engouffre dans la voie tracée par nebenstelle pour vous proposer des madrigaux que j’aime beaucoup.Ils sont l’oeuvre de compositeurs moins connu que Heinrich Schütz, mais figurant très souvent au repertoire des chanteurs.Beaucoup ce ces extraits proviennent d’une émission de la BBC sur le madrigal en Europe et sont interprétés par les « King’s singers ».
Pour commencer ,« Tanzen und springen » de Hans Leo Hassler;
Vous pouvez lire les paroles originales en cliquant dans le rectangle à droite; Weitere Informationen.
Sur Hans Leo Hassler:
Puis « ihr Brüder » de Hans Johann Schein:
Toujours de Hans Leo Hassler; « Ihr Musici »:
Je peux pas résister au plaisir de vous présenter l’ultra célèbre « Matona mia cara » d’Orlando de Lassus.Le texte, en italien, fait parler un mercenaire allemand qui souhaite déclarer sa flamme à sa bien aimée, mais le fait au prix de grandes maladresses dues à sa connaissance restreinte de la langue italienne.Plein de « double sens ».
Oui d’ailleurs, je l’ai chanté l’année dernière dans mon choeur… Ceci dit je crois que son nom exact est Johann Hermann Schein
On avait aussi chanté « So da mein lieber Brüderlein » du même auteur, ainsi que « Ein guter Wein » d’Orlando Lassus et « Landesknechtstrinklied » de Hindemith (pour la partie allemande)