idées folles déjà un peu assagies

Je ne savais pas dans quel thème du forum présenter mes idées folles, histoire ça peu aller. J’avais déjà présenté mes idées folles sur ce forum il y a deux ans, mais il y a deux ans j’étais plein de ressentiment, entre temps je me suis assagi, et mes idées passeront peut-être un peu mieux. Histoire: la révolution industrielle provoque l’exode rural, les paysans quittent leur campagne pour aller travailler en ville, cela se passe encore aujourd’hui dans beaucoup d’endroits sur la planète. Les enfants de paysans n’ont plus les champs et les forêts pour terrain de jeu. Les ouvriers vont noyer leur chagrin provoqué par la monotonie et l’usure physique de leur nouveau travail et le gris de la grande ville dans les bars. Mais on garde l’espoir que les gens pourront épanouir leur corps: sport et gymnastique deviennent populaires. Les villes n’arrêtent pas de grandir, les enfants ne peuvent plus jouer dans la rue en raison des automobiles, mais on bouge toujours: on invente la danse hip-hop, on se passionne pour le skate-board. On patiente en attendant le retour à la terre. René Ehni, l’écrivain alsacien, a écrit un livre qui parle du mondial 98 et il rêve que les immigrés ne viendront plus s’entasser dans les banlieues mais iront repeupler la diagonale du vide. Je crois à la révolution des grands espaces, Occupy wall street n’est pas tellement tellement mon truc, mon truc, c’est plutôt: occupy les villages abandonnés pour cause de pauvreté. Ou occupy les monastères abandonnés pour cause de manque de vocations (les éco-moines du journal la Décroissance n’osent pas proposer d’ occupy les monastères, sans dout à cause de l’échec des hippies)

Je peux chercher des exemples pour illustrer mes idées de révolution des grands espaces: dans le film he got game de Spike Lee, le gamin joue au basket sur un playground dans un quartier pauvre d’une grande ville avec son père, son père parle pendant que le gamin joue, il lui parle de la grande maison qu’il achètera quand il aura réussi grâce au basket. Dans le film Clockers de Spike Lee, un dealer d’une cité est passionné par les trains, à la fin du film il s’échappe en train de la ville et découvre les grands espaces américains.
Les Allemands sont connus pour être fous de voyages, quand j’avais 20 ans mon modèle était un type qui a passé quarante ans à tourner autour de la terre à vélo. Les Allemands sont connus aussi pour être des sportifs doués. Mais les rêves de gands espaces peuvent déboucher sur des choses peu intéressantes comme la course automobiles, En Alsace on a deux champions, Et je crois que Vettel ne vient pas de très loin.
Autre truc : je crois qu’une vie passionante a toujours un caractère de chasse. La passion populaire pour les histoires policières, les histoires d’espionnage, les gangsters, montre qu’on veut avoir une vie passionnante et d’une manière ou d’une autre, une vie passionnante est une vie de chasseur. Journaliste d’investigation, c’est aussi un métier qui fait rêver. Dans la série Monk , il y a les deux, Monk est détective, sa femme faisait du journalisme d’investigation. Le film d’action avec son alternance continuelle bagarre-poursuite, bagarre-poursuite présente des vies de chasseurs. (là les idées ne sont pas de moi, le philosophe Sloterdijk a fait une intéressante analyse des films d’action) Même moi, surtout moi qui étudie la philo, je vois mes études comme une chasse à la vérité. Quand j’entre dans une bibliothèque, cela veut dire pour moi aller à la chasse. Les sports présentent une vie de chasseur dans le sens où au foot, on a une cible, le but. Les Allemands passent à la télé les compétions de biathlon, qui est le sport qui ressemble le plus à la chasse. Je ne sais que penser de chasse pêche, nature et tradition. Cela m’intéresse peu. Mais je sais qu’un homme qui n’a pas une vie qui s’apparente à une chasse s’ennuie. Il va faire, comme moi il y a dix ans , des théories paranoïaques, parce que quand on fait une enquête paranoïaque, au moins on ne s’ennuie pas.
Je vis et étudie en Allemagne depuis trois mois, je me sens trop vieux et trop libre pour le monde académique et j’échoue à aller vers les autres et à parler avec enthousiasme de mes idées folles( les Allemands disent que le s Français ont la réputation d’être des gens passionnés), alors aujourd’hui je me réfugie sur internet et j’essaie de faire de la propagande somme toute très inoffensive sur ce site. Je ne suis plus méchant comme il y a deux ans.
J’aimerais bien susciter votre curiosité avec mes idées folles, chers internautes.

Salut, tu es très prolixe et enthousiaste, un peu trop de franglais, à mon goût certes, mais on sent ta passion de l’écriture. Qualité qui se fait de plus en plus en rare à ce tournant numérique où les gens préfèrent les gazouillements intempestifs (Twitter) aux véritables échanges.

Une phrase courte pour exposer une idée. Si tu faisais ainsi, cela serait plus facile pour moi de comprendre où tu veux en venir, et de t’apporter mon aide, si je le peux.

Soit dit en passant je préfère de loin tes « les Allemands sont réputés aux " les Allemands sont » de certains :wink:

Mon idée est que les culures urbaines sont le le levier de la « révolution des grands espaces » que j’espère. Certes, il faut peut-être du temps pour que les danseurs hip-hop se perçoivent comme des résistants à l’exode rural. A l’université, un prof a utilisé l’expression Sport-Verweigerer pour parler des 68er. J’étais seulement un profi-Sport Verweigerer, je perçevais le sport professionnel comme une manipulation horrible qui détournait vers la compétition et le spectacle l’esprit de résistance à l’exode rural. Tout comme je perçevais l’importance de la mode dans les cultures urbaines comme quelque chose d’étranger à leur véritable esprit. La culture urbaine que je connaissais le mieux était celle des poetry slam, et quand je ne me prenais pas pour le messie sur scène, je l’attendais impatiemment. il semble que je doive attendre encore un bon moment. Marshall Mc Luhan pensait que le sport ne pouvait pas devenir professionnel. il disait que les gens font du sport pour se libérer de leurs travaux pénibles et/ou ennuyeux par le sport, que le sport était une forme d’art populaire qui s’opposait au monde industriel, que sport et travail étaient irréconciliables. Aujourd’hui, l’entraînement des sportifs est rationalisé comme n’importe comme n’importe quelle industrie. Mais peut-être que la raison d’être du sport professionnel est que le peuple se dit que même dans nos sociétés, il y a un métier qui se rapproche de celui des gens qui vivent de la pêche ou de la chasse en Sibérie. N’empêche qu’il y a quand même tromperie. J’essaye de boycotter le sport pro, mais quand je fais du sport amateur, je suis triste de voir que les gens de mon club ont les pros pour modèles. Le sport pro n’est pas une « Catastrophe », (ce que je pensais il y a dix ans), mais c’est quand même un beau gâchis. Et les critiques des intellectuels sont d’habitude encore pire que le sport pro.
Le danger de la "mobilisation"provoquée par la révolution industrielle et qui se poursuit depuis plus de deux cents ans, c’est d’y répondre aujourd’hui par l’immobilité devant la télé, et de croire qu’ainsi on résiste. La « sédentarité », C’est tentant, parce que les formes de mobilités qui pourraient être des résistances (sport amateur, danse hip hop, skateboard, parkour) sont bien intégrés à la mobilisation générale. La révolution industrielle a peu à peu, en facilitant les transports des hommes, des marchandises et des informations, crée une espèce de nomadisme en toc( je ne trouve pas de de meilleure expression), on a alors l’impression qu’il n’y a plus de mouvement alternatif. J’ai vraiment la conviction que « bouger autrement », c’est le vrai sens de l’écologie. Je suis un fou de randonnées, aussi. C’est vrai, je suis passionné d’écriture et je voudrais écrire un bouquin, c’est la raison pour laquelle j’aimerais bien obtenir un master de philo, ça augmenterait un tout petit peu mes maigres chances de trouver un éditeur. J’ai de gros problèmes de patience, et l’étrangeté des mes idées m’ont mis dans une situation de solitude intellectuelle intenable. J’ai déconné dans le passé avec mes idées, aussi, j’étais un peu Besserwisser.
« seul, c’est un fou; deux, c’est une nouvelle humanité. »
Robert Musil, les exaltés

Philippe t’es mignon et intéressant. Mais puisque tu vis en Allemagne, essaie s’il te plait de faire comme les Allemands font professionnellement: exprimer tes idées avec CONCISION. Tu verras cela t’aidera aussi car tu paraîtras moins fou,même si d’un gentil fou rêveur il s’agit :wink: .

Je ne suis pas encore un doux rêveur, mais je suis déjà moins un fou furieux que par le passé. Faudrait que je fasse un blog, parce qu’exprimer brièvement des idées qui ont mijoté dans mon ciboulot pendant des années est difficile. Essayons: en bref: on n’arrête pas le progrès, mais on peut lui résister. Le mouvement global de l’exode rural ne doit pas nous immobiliser. Skate-board, Parkour, danse hip-hop …tant que ses cultures ne vont pas vers la frime et les risques inutiles, elles sont des cultures écolos qui s’ignorent. Il est peut-être plus important de savoir conserver sa vitalité que de respecter les trente-six mille Règles de vie des éco-moines de la décroissance. Ou bien les deux peuvent être complémentaires, chacune des deux attitudes correspondant à des personnes issues d’origines sociales différentes. Dans tous les cas, il semble qu’il faille être patient, il n’y a pas de messie des cultures urbaines, même la rappeuse révolutionnaire française qui m’a le plus intéressé, Keny Arkana, dont le titre « du ciment à la belle étoile » apporte de l’eau à mon moulin, même sainte Keny Arkana a, d’après moi, trop de problèmes avec les théories sur les illuminatis et les francs-maçons pour qu’elle puisse être prise complètement au sérieux. il va falloir faire encore beaucoup ve « voyages d’un être sur place » (Rocé), ce qui dans mon cas signifie lire beaucoup de livres « qui te font voyager de ta chambre autour de l’humanité »(Renaud). Si je ne lâche rien, j’aurais peut-être une chance de la voir de mes yeux, la révolution des grands espaces, ou bien je la verrais depuis l’autre monde. Dans tous les cas, il faut que j’apprenne la patience, et jusqu’à présent je n’ai jamais été doué pour être patient.

Certes , certes .

Excusez moi, c’est vrai qu’en lisant les règles de bonnes conduites, je ne les ai pas respectées. Je ne pensais pas que les règles étaient si strictes. Mais si on veut appliquer les règles à la lettre( pas de politique, pas de religion), c’est quasiment impossible. Le simple fait des citer des écrivains engagés, prenons des exemples d’écrivains alsaciens: Martin Graff, André Weckmann, Louis Schittly, le simple fait de vouloir faire connaître leurs oeuvres serait déjà politique, même sans les utiliser pour illustrer des idées personnelles. Si je parle d’un sermon de Maître Eckhart, ne serait-ce qu’en postant quelque chose de descriptif pour le faire connaître, mon message a déjà un caractère religieux. Les règles sont plus ou moins souples mais il semble que, même un peu assagi, je suis déjà allé trop loin, il faut que je m’assagisse encore beaucoup plus.
Je me permet cependant encore une citation politico-religieuse qui va dans le sens d’une révolution des grands espaces.
« Douteriez-vous que votre maison puisse en rêvant quitter la ville au clair de lune pour rejoindre bosquets et sommets ? Ah, si je pouvais recueillir vos maisons dans ma main et, comme des poignées de semailles, les lancer sur les prés et les forêts ! Et si les vallées devenaient vos avenues et les sentiers vos rues, ainsi vous pourriez aller à la rencontre des uns et des autres à travers champs et vignes, puis revenir le soir avec les senteurs de la terre dans vos habits ! Hélas! Ce n’est pas encore prêt à se réaliser. Dans leur crainte, cos ancêtres vous ont rassemblés trop près les uns des autres. cette crainte ne se dissipera pas d’ici peu, et les murs de vos villes sépareront encore vos coeurs de vos champs. »
Ainsi j’essaie de me convaincre d’être patient.
Quand je jouais au foot, gamin, je débordais sur l’aile gauche et j’avais la sensation de découvrir l’Amérique. Adulte, j’ai débordé sur l’aile gauche politique et je me suis souvent retrouvé en touche(folie). Il semble qu’il faut que je respecte la taille du terrain.
Tschüss

Oups, j’ai oublié de noter le nom de l’auteur et du livre d’où sort la citation : Kahlil Gibran, le prophète

Salut à toi.

J’ai une question relative à l’un de tes propos : « on n’arrête pas le progrès mais on peut lui résister ». Je trouve que cette affirmation n’a pas de sens. Sauf à définir le « progrès », à savoir, si je t’ai bien compris, ce qui serait pour toi la tendance récente de l’humanité à s’industrialiser et à s’urbaniser.

Sinon, dès lors qu’on avance, on progresse. Peut importe dans quel sens. Donc quel intérêt à « resister » au « progrès » ?

Manifestement, un retour à la campagne serait pour toi un « progrès » contraire au « progrès » auquel il faudrait resister. Soit. Sur le temps long, l’homme a toujours vécu dans la campagne. Mais si on y sème des maisons (pour reprendre ta citation), on peuple, on progresse. Et on construit de plus en plus de maison qui deviennent des villes dans lesquels on peut faire du parkour !! Et la boucle est bouclée. Ton « progrès », à long terme, c’est le progrès auquel tu souhaite résister…

Le retour à la campagne est déjà en marche : c’est la « rurbanisation », la tenadance des urbains de s’éloigner des centres pour retouver la ruralité en limite urbaine. Résultat : on urbanise des zones rurales…et on revient au « progrès » tel que tu le critiques !

Pour terminer, je me méfie beaucoup de la tendance que tu as de croire que les « cultures urbaines » sont des cultures de révolte, d’opposition. Ça a été vrai pendant 15 à 20 ans, entre 70 et 90 (grosso modo), quand les premiers skater investissaient les piscines vides…Mais c’est fini. Aujourd’hui ce sont des cultures-business comme les autres ! Monayables, achetées, coupées de leur origine…elle sont tout à fait dans le mouvement du progrès auquel il faudrait selon toi s’opposer !

Après, ne t’inquiète pas sur tes idées folles. Personnellement, je ne les trouve pas particulièrement folles. Par contre, pose toi, prends le temps, ne te nourris pas trop de tout ce que tu peux lire.

Cordialement

Désolée Philippe, j’ai essayé mais là j’abandonne. Je ne suis absolument pas à la hauteur pour suivre ta conversation et les trois quart des noms que tu cites me sont complètement inconnus. Peut-être dois je m’en inquiétais en tant que Française car j’ai beaucoup moins de problèmes à comprendre l’allemand.

C’est vrai que ça pose des problèmes, mon idée de révolution des grands espaces, parce que si ça se fait sur le modèle « rurbanisation », ce n’est pas écolo du tout. Il ne doit pas s’agir de beaucoup construire. Par exemple, j’ai connaissance d’un village qui a été abandonné dans le sud-Ouest de la France pour cause d’exode rural. Des anarchistes sont allés le squatter et lui redonnent vie, c’est à ce genre de truc que je pense. D’abord occuper ce qui est vide, avant de penser à construire.
A propos de skate-board, puisqu’on est sur un site franco-allemand, il y a un bon film « this ain’t California » qui parle des débuts du skate-board en RDA. en ce qui concerne les cultures urbaines, c’est toujours intéressant de connaître comment elles étaient avant, le film « beat street » pour le hip-hop, « slam » pour le les poetry slam.
Le philosophe allemand écolo Claus-Michael Meyer-Abich a utilisé une image de graffitti pour la couverture de son livre « Aufstand für die Natur »( révolte pour la nature). Sur Facebook, la page street art in Germany montre toujours de très belles choses.
Retour à l’histoire. L’exode rural amène les gens dans les grandes villes, les enfants n’ont plus toute la campagne comme terrain de jeu, et les pères sortant de l’usine ont tendance à s’immobiliser au bistro( d’où l’expression pilier de bar). La grisaille de la civilisation industrielle conduit d’innombrables personnes à fuir dans les drogues. Les acides portent le nom de « trip », un chanteur parlant de ses addiction parlaient de « voyage immobile au fond des gouffres noirs ». Il s’agit de toujours bouger, toujours bouger, mais de façon perverse. Je connais peu l’histoire du sport, d’après ce que j’en sais c’est une culture venue « d’en haut », ce sont les bourgeois qui se soucient de la santé du petit peuple et l’invite à faire de l’exercice. Peu importe. Je sais que dans ma banlieue industrielle de Mulhouse il y a un club de gymnastique depuis plus de cent ans.Autant le travail physique de l’usine use le corps et est malsain, autant le sport peut être positif, certains sportifs sont très créatifs sur le terrain de jeu. Donc au milieu de la grande ville, le stade. Un espace limité, qui symbolise la nouvelle situation de la vie en grande ville. Les animaux et les hommes ont des choses en commun. Très nombreux dans peu d’espace, ils ont du mal à s’épanouir. Mais le terrain de sport vient compenser. L es humains en surnombre dans la grande ville connaissent une forte concurrence, mais dans le sport, la concurrence est dans le meilleur des cas « sublimée ». En sport on entend ceux qui disent qu’il faut gagner à tout prix et ceux qui disent que l’essentiel, c’est de participer. Moi, je ne crois dans aucune des deux conceptions, je crois que l’important, c’est de donner le meilleur de soi-même. La tendance du progrès est que les machines font le travail et que nous appuyons sur des boutons. Meyer-Abich fait l’éloge d’une autre forme de « Mühelosigkeit »,(facilité) celle du virtuose ou du sportif qui se sont tellement entraînés que les gestes finissent par venir tout seul. Le sport, s’il s’agit juste d’appuyer sur le bouton on de la télé puis de critiquer des joueurs dopés en les traitant de fainéants, ça n’a plus aucun sens. Résister au progrès, ça devrait vouloir dire ne pas finir en couch potato davant la télé, qu’on habite la ville ou la campagne. Résister au progrès, c’est small is beautiful, essayer de contribuer à la survie des anciens métiers. c’est sûr que si la résistance au progrès fait des progrès, c’est un progrès aussi, et ce progrès là je prends. Je ne sais pas exactement à quoi ressemblera le monde de demain, j’ai un idéal vaguement « bocager » en tête. Meyer- Abich indique bien que l’idéal de préservation de la nature n’est pas forcément de laisser des endroits vierges, sans hommes, Meyer-Abich propose de dépasser l’oppostion nature-culture et d’appeler vraie culture la contribution humaine à l’histoire de la nature. Donc peut-être qu’on construira de modestes maisons, mais d’abord freiner l’exode rural. J’ai pleine conscience que les cultures urbaines vont la plupart du temps dans le sens d’un progrès qui ne me plaît pas. Parce qu’elles sont des cultures qui manquent de conscience d’elle-même. L’association frères des hommes qui a aidé à ce que le développement dans les pays du tiers-monde ne se fasse pas comme chez nous, l’association frères des hommes qui luttait notemment pour freiner l’exode rural, avait utilisé la phrase d’Archimède. Donnez moi un levier, je souleverai le monde. Le sport et les cultures urbaines pourraient être ce levier qui change tout, à condition que nous nous détournions du sport professionnel, à condition que les cultures urbaines deviennent plus adultes. « Ta banlieue et mon village » chantaient ensemble I Muvrini et Grand Corps malade. C’est Cabrel, un campagnard, qui a le premier compris les problèmes des quartiers pauvres des grandes ville. Posez des questions si c’est vraiment pas clair ce que je raconte, j’espère que c’est pas trop politico-religieux pour ce site.

Excusez-moi pour ma folie des grandeurs, mes messages étaient mégalomanes.