Article interessant de la « Tribune de Genêve » qui recoupe d’ailleurs pas mal d’autres témoignages sur ce forum :
http://archives.tdg.ch/geneve/actu/facile-faire-amis-suisses-2010-05-14
c’est idem pour le luxembourg
ahhhhhhhhh si j’étais riche
Je confirme… mais c’est un autre contexte. Probablement semblable à Genève du fait des entreprises/organisations internationales, mais il y a tout de même beaucoup moins d’étrangers (proportionnellement) en Suisse qu’au Luxembourg, qui est composé à quasiment 50/50 d’étrangers et Luxembourgeois…
Cet article aurait pu être écrit par un « expat » en Allemagne, France ou Chine: être membre d’une asso n’est pas le gage d’une intégration, parler la langue non plus (même quand on la parle bien), c’est un mal universel.
Oui, d’ailleurs, j’ai rencontré un peu le même problème à Nuremberg.
C’est sans doute plus marqué en Suisse, les Suisses sont notoirement un peu plus fermés, mais après on peut avoir ce problème un peu n’importe où, ça dépend de tout un tas de facteurs.
Vous allez vraiment me prendre pour un vieux grincheux, mais ça fait plusieurs jours que je n’écris que des messages à haute teneur en vieux-connitude. Le sujet du jour : une Américaine qui veut des amis. Elle est conne.
On va être clair : c’est déjà pas évident de trouver un Genevois à Genève, alors quand en plus on ne parle pas français et qu’on bosse avec des étrangers, c’est être très con que de croire qu’on en trouvera un en moins de dix ans. Et oui… la dame dit qu’elle travaille dur sur son français, mais ça veut surtout dire qu’elle est nulle à ce jour et qu’elle n’est pas près de progresser comme tous ceux de son espèce. J’aime autant vous dire que les francophones de Genève ne tiendraient pas à passer leurs soirées à écouter des gens qui « s’efforcent » de dire trois mots en français tellement ils sont nombreux et omniprésents dans les soirées culturelles de Genève. Je vous assure que ça userait les plus saintes des bénédictines.
On va être encore plus clair : cette dame n’a toujours pas compris et ne comprendra jamais qu’elle n’est pas aux Etats-Unis et que tout le monde est comme ça à quatre mille kilomètres à la ronde. Plus ou moins, c’est tout. Elle ne sait pas la chance qu’elle a de ne pas habiter à Paris. Pour en rajouter une couche, je dirais que ce genre de lamentation de la classe dominante globalophile m’insupporte de plus en plus. Ils se prennent pour qui ? Ils ont tellement l’habitude d’être le centre du monde qu’ils ne supportent pas d’être dans un coin parce que franchement, personne ne les attend, ni à Genève ni ailleurs. Tout cela donne un mélange nauséabond de quasi-colonialisme, culturo-centrisme et narcissisme d’enfant gâté.
Qu’elle ne croise pas mon chemin à Genève où je suis de temps en temps car elle ne supporterait pas le choc. Non mais.
Là franchement je le dis je suis d’accord, de chez d’accord avec Elie !!! Cette rubrique j’avais envie d’y répondre depuis longtemps et je me suis dit non; il faut limiter la polémique.
Mais là, franchement RAS LE BOL des préjugés. Qu’une personne dise qu’elle vit dans un endroit où les gens sont majoritairement froids envers elle (A tort ou à raison d’ailleurs) , là je comprends. Mais de là à dire il n’est pas facile de se faire des amis suisses , pitié pas ça!!!
C’est se faire des amis qui est difficile un point c’est tout. Puis cette expression "se faire des amis " est une aberration totale, l’amitié ne se programme pas. Et j’avoue que j’avais dans ma jeunesse pas mal de préjugés négatifs envers les Suisses alémaniques, à cause d’un mec suisse allemand froid et raide comme un balai qui faisait peur à toutes les personnes de mon école de langue en Angleterre. Bon c’était au siècle dernier quoi.
L’an dernier j’ai rencontré un Suisse allemand grand, mince, cheveux grisonnant aux yeux clairs, polyglotte français et italien dont l’allemand avaient des aux « r » bien roulés , un rêve de mec et un monstre de gentillesse. Son amitié je l’ai pas cherché, je n’y pensais d’ailleurs même pas, et pourtant c’est arrivé c’était un workshop sur un logiciel de linguistique multilingue , il s’intéressait à mon projet et moi au sien c’est tout.
Une copine de promo, noire comme moi a quitté la France pour vivre avec son tendre amoureux, avec lequel elle vit depuis plus de 5 ans : un Suisse allemand, un mec sympa. Elle s’y trouve très bien
Un copain ex allemand de l’Est qui a choisi de vivre en Suisse Alémanique et préfère toujours cette région à l’Allemagne.
C’est mon vécu d’accord est absolument une généralisation, mais l’amitié encore plus que tout ne se généralise pas. Puis cela dépend de ce que l’on recherche un sourire superficiel ou une véritable amitié.Et puis il peut y avoir des gens sympathiques avec lesquels on se rend compte que l’on a aucun atome crochu.
Alors pourquoi ne dirais je pas en m’appuyant seulement sur mon petit cas et certains de mes amis d’ailleurs qu’il n’est pas facile de se faire des amis français??.
C’est sans doute plus marqué en Suisse.
Ça c’est faux. Les Suisses sont pourris de bien des façons mais ils sont d’une implacable banalité dans les rapports humains. Il m’est arrivé de céder à la tentation de la psychologie des petits pays, parce que les liens sont assez frappants entre la Suisse et le Danemark ou la Norvège. Cependant, il ne faut pas confondre l’eau des pâtes et celle de la méditerranée même si les deux sont salées (c’est une expression à moi, ne cherchez pas dans le dico). Disons que dans tous les pays, sans exception, ça fait chier tout le monde de se taper trop souvent les petits nouveaux fiers de leurs trente mots de vocabulaire et leur prononciation incompréhensible. Ça limite les contacts, mais c’est aussi pour préserver sa santé mentale. Voila en tout cas le point de vue autochtone. J’ai bien vu la différence entre mes débuts à Amsterdam dans un néerlandais très germanisé et l’intérêt grandissant des locaux pour ma personne au fur et à mesure que mon néerlandais s’étoffait pour ne pas avoir à les emmerder avec des limites de vocabulaires trop étriquées. Ajoute à cela le fait que le concept d’amitié à l’américaine est tout simplement inexistant dans le reste du monde, cette bécasse cherche quelque chose qui n’existe pas à Genève avec un niveau de langue qui emmerde tout le monde. Tu m’étonnes qu’elle se ramasse…
on dit la même chose des alsaciens…
mais cette dame va peut-être trouver un(e) suisse qui a bourlingué aux States et qui a compris le concept d’amitié à l’américaine (très facile d’avoir des relations amicales avec les gens, mais cela reste dans 90% des cas superficiel).
ne sois pas si négatif, Elie, les miracles existent partout.
L’amitié , c’est comme la bandaison ( selon Brassens , cf - YouTube Fernande) : ça ne se commande pas.
"Parce que c’était lui , parce que c’était moi " (Montaigne , à propos de son amitié avec La Boëtie.)
L’amitié , c’est comme la bandaison ( selon Brassens , cf Fernande) : ça ne se commande pas.
En l’honneur de la journée de la gentillesse, je vais accomplir ma BA (Bonne action)
Elle veut des amis eh bien voilà une recette qui a porté ses fruits pour des adolescents allemands et français. Et à mon avis c’est pas limité à ces deux pays.
- elle s’inscrit sur Facebook
- elle organise une fête gratis pour son anniversaire. Et là des amis elle en aura à n’en plus savoir que faire, du moins des amis Facebook