A chacun son chemin , l´histoire du mouvement ouvriers je l´ai appris au syndicat , c´est tout. j´ai toujours constater qu´il y avait une barrière entre les intellectuelles et le monde ouvrier, elle excite toujours , ça doit être dans l´ordre des choses.
Quand j´étais au syndicats c´étais pareil dans les deux sens,dans nos manif les ouvriers voulais pas des étudiants,qui était des futurs chef pour les exploiter .
Toi par contre, vraiment mauvais karma. explique toi, j´ai pas compris.
ici l´arbitur c´est le 1er diplôme d´étude supérieure,qui te dit j´apprend rien ici ,seulement je suis différent c´est tout, je sait j´ai tout les défauts , surtout celui de dire les choses comme je les voit , tant pis c´est comme ça. Se que je trouve drôle , c´est que vous me connaissez pas ,et vous avez des préjuges . Enfin c´est comme ça, on y peut rien.
Et la boucle est bouclée… Comment faire évoluer les choses, tant que les « anciens » continuent de reprocher aux « jeunes » les mauvais actes de leurs « ainés »… Ainsi va la vie!!
Je dit cela pour les deux cotés, je ne parle pas que des ouvriers…
J´ai fait le même constat que toi, mais il y a 25 ans déjà.lorsque qu´une fois , j´ai osé dire aux camarades que tout les matins ,le directeur et moi nous nous saluions ,la réponse a été « un ouvrier ne salut pas le patron » dans la boite on étaient 29.
J´ai continuer quand même à saluer mon directeur.
Pour changer les choses , il faut pas être Aphone , c´est tout.
J’ai pas mal travaillé dans le batiment, et je connais les « principes » et les « relations » qu’on entretien sur un chantier ou a la boite .
Certaines fois c’est justifiés et j’ai souvent pris parti et suivi mes collégues, seulement il arrive que sa soit purement et simplement de la mauvaise fois…
Quand tu affirmes que les ouvriers (en général) n’aiment pas les étudiants parce qu’ils seront leurs futurs patrons, je te laisse la responsbilité de tes affirmations.
Tu nous rabaches tout le temps que tu n’as pas eu la chance , toi, de faire comme vous des études, sous-entendant par là que si certains d’entre nous on « fait des études », c’est qu’ils étaient des gosses de bourges.
Je n’aime pas, contrairement à toi, raconter ma vie , mais je vais faire une exception . Ma mère, institutrice de son métier,( ce n’est pas une profession où l’on gagne des fortunes, tu en conviendras) s’est retrouvée veuve avec deux enfants (moi, 7 ans et ma soeur 12 ans). Ma soeur a fait des études d’infirmière (pas non plus un métier où on peut s’enrichir) et après le bac, j’ai commencé des études d’allemand. Très vite, pour soulager financièrement ma mère, j’ai du commencer à bosser comme prof tout en suivant des études en fac. Je ne vais pas jouer les Cosette, mais, je ne suis pas devenu patron et je n’ai jamais exploité personne de toute ma vie.Par contre, j’ai mis plus de temps pour passer mes exams qu’un fils de bourge.
Je ne me suis jamais considéré comme un intello,je n’ai jamais revendiqué cette étiquette, les intellos étant pour moi, au cerveau, ce que sont les culturistes au muscle.
Au fait,ce n’est pas moi, qui ai déclaré :« Derrick est un flic intellectuel, moi, je suis un ouvrier intellectuel. » J’en déduis donc que toi, par contre, quand ça t’arrange, tu revendiques ce titre.
Tu dis avoir des défauts; tu n’es pas le seul, rassure-toi, moi aussi, j’en ai…et , en cette matière, on en est tous au même point; tu n’est pas une exception.
Enfin, pour ce qui est des préjugés, je m’efforce d’en avoir le moins possible mais je n’en suis sans doute pas totalement exempt et dans ce cas, je le regrette.
C´était dans mon syndicat,dans la boite , on se disait bonjour directeur compris.
j´étais dans le commerce , mais j´étais aussi sur des chantiers pour aider les collèges solier-moquettiste.
Les architectes étaient des chiens , quand il nous parlait c´étais "ET toi ,qu´est que … ou espéce de … ,un de ces architectes m´a parler d´une façon impolie,j´ai finit pas lui dire « que j´ai pas garder les vaches avec lui »,mon directeur lui a dit « attention si un ouvrier connais ses droits , c´est lui »
Mais une autre fois ,sur un chantier , j´entend ,« s íl vous plais,monsieur » je regarde autour de moi,et je voit á deux ou trois mètre ,une jolie petite femme qui me regarde ,après les salutations d´usage, et diverses questions sur un ton très courtois ,je lui demande à qui ai je a faire monsieur je suis l´architecte responsable du chantier et moi ,elle me demande « vous vous sentez pas bien ,et moi si , mais c´est la première fois qu´un architecte me dit monsieur » rire général sur le chantier. Quelques jours auparavant , un ouvrier a fait une chute de 3 m dans le vide , il a eu la vie sauve grâce aux filets de protections qu´elle avait fait mettre en place,elle était intransigeante avec la sécurité,je l´ai vu venir vers cet ouvrier pour lui demander des nouvelles de sa santé, et lui , lui a donner une boite de chocolat pour lui avoir sauver la vie. je n´ai jamais revu un architecte comme elle.on étais considérer comme du bétail.
jean luc
moi , je revendique rien du tout , je suis ce que je suis. J´essai de m´élever , c´est tout. Chacun a sa vie ,c´est tout.
je raconte pas ma vie , elle est pleines de trous, seulement mon expérience. toi celle de prof ,moi d´employé ou ouvrier comme tu voudras.Mes parents était maraîcher , travailler du lundi au dimanche ,sans avoir de vacance c´étais leurs lots ,12 á 15 heures par jour, pour nourrir 4 gosses,mais on étaient des privilégiés, on manqué de rien. Mais beaucoup d´autres pourrons dire ça aussi. A chacun sa vie , c´est tout.
Mais si je me rappelle bien à l´époque dans les années 1950- 60 faire le lycée c´étais un honneur pour la famille, car enfin le fils ou la fille accéder à un rang respectable , et quand on avait le bac , on était quelqu’un ,pas comme maintenant.
A l´époque passer le bac et faire des études était réservé à une élite intellectuelle ." je suis d´accord avec toi, il faut quand même travailler".
je suis comme , je suis , je reste moi même .
(corrigé) et c´est très bien comme ça. certains se livre a des attaques personnelle , c´est tout . maintenant je répondrais aussi par des attaques.
jean luc
Le problème est que souvent la hiérarchie ne respecte pas les ouvriers, de l´autre il y a une méfiance envers le chef.
Dans le syndicat , les ouvriers se méfiaient des étudiants , se sont des futurs chefs qu´il me disaient.
Dans l´usine tu as ceux de l´atelier , ceux des bureaux , ceux de l´encadrement , il est difficile d´avoir des amis dans l´autre groupe surtout celui de l´encadrement ,car tu risque d´être rejeter par des collègues.
Cette semaine j´ai discuter avec une ouvrière qui travaille dans une usine automobiles prés de chez moi, elle m´a dit que les chefs les ignorais complètement, ni bonjour ,ni bonsoir, pour eux on est des numéros , on excite pas , seul compte le nombre de pièce sorti. Si les chefs respecter plus les salariers , les firmes gagnerais un argent fou , car les salariers ont une force d´inertie phénoménale .
Ta réponse montre que tu n’as pas lu mon post avec attention, mais ce n’est pas bien grave.
J’en tremble déjà.
Maintenant, si tu ne sais pas faire la différence entre une mise au point et une attaque personnelle, je ne peux pas grand chose pour toi.
Fin du HS, en ce qui me concerne.