Mon père aurait eu 95 ans en septembre… Il avait 20 ans en 1942… Il n’avait pas voulu passer la frontière pour ne pas exposer sa famille évacuée puis revenue à des représailles…
C’est pour dire que cette triste histoire disparaîtra au fil des générations.
Mon papa, 92 ans dans quelques jours lui aussi a bien connu d’anciens Malgré-Nous, dans la légion étrangère, des Français d’Alsace ou de Lorraine et aussi des Polonais… Français ou Polonais des personnes doublement frappées, de toute façon, pendant et après la guerre : soit les risques de représaille au famille s’ils s’enfuyaient, soit fusillés si leiur tentative de désertion échouait soit après la guerre accusés de pure collaboration ou decollaboration par lâcheté , emprisonnés certains, voir même déportés dans des conditons impitoyables surtout les Polonais sous occupation soviétique…
Pour les Français:
Et passer à l’as ne veut pas diire être innocenté
C’est triste qu’ à notre époque où l’on commémore tout, on crée des musées des monuments partout, qu’on en soit toujours là. Et des questions du genre « pourquoi n’avez-vous pas déserté? » me semble de plus en plus indécentes, certains certes ont pu le faire, mais très peu car c’est pas du cinéma.
Question: Qu’est il advenu de ceux qui sont morts sous l’uniforme allemand? Je veux dire les veuves et les orphelins, ont-ils été laissés pour compte par les deux pays?
Cette triste histoire est malheureusement trop mal connue.
Un fils d’incorporé de force s’exprime : c’était il y a cinq ans.
Si les « Malgré-nous » avaient résisté aux nazis…
au coup de gueule de ce monsieur!!! "Il a tout dit… Mais j’ai bien peur soit aussi qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne va pas attendre, et que peu de personnes encore soient près à écouter leur histoire.
Le mémorial d’Alsace-Loraine
Le camp de Schirmeck - dont je n’avais pas entendu parlé , bien que connaissant grâce à mon père le terrible destin des enrôlés de force -
des raisons de s’arrêter en Alsace pour apprendre encore du passé, sans juger par des raisnnements faussés
Je voulais juste rajouter à ce que dit le monsieur qui témoigne qu’il existait à Schirmeck , en plus du KZ Struthof-Natzweiler…qu’on peut visiter aujourd’hui , un « Sicherungslager » , le Sicherungslager Vorbruck-Schirmeck un camp dans lequel on " rééduquait " les Alsaciens-Mosellans qui ne voulaient pas se soumettre au régime nazi.
Aujourd’hui , il n’en reste plus aucune trace , mise à part une plaque apposée sur le bâtiment de l’ancienne Kommandantur. Aujourd’hui , un petit lotissement coquet a remplacé un lieu de l’horreur.
Jean - Laurent Vonau , ancien conseiller général du Bas-Rhin , ancien prof de droit à la fac de Strasbourg , vient de sortir , c’est tout récent , un témoignage passionnant et très très documenté , sur ce camp dont il n’existe plus aucune trace.
Je suis plongé dans sa lecture pas toujours facile à suivre vu la complexité des informations , mais incontournable sur ce camp ignoré .
Regardez le reportage de Franceinfo :