Il y a de temps en temps des demandes de traduction par des gens qui doivent se débrouiller dans le cadre professionnel, car apparemment, avoir des gens compétents polyglottes est le dernier souci des entreprises. Je ne souhaiterais pas que ces demandes deviennent une habitude ici, car ce forum n’a jamais été un site d’aide à la traduction. Cette approche utilitaire et parasitaire de ces demandes sont à mes yeux en contradiction avec l’esprit et l’identité du forum.
Nous avions l’habitude, il n’y a pas si longtemps, de les rediriger sur freelang.com et son forum lokanova. Je ne vois pas pourquoi on ne continuerait pas à le faire.
J’ai compris, on ne m’y prendra plus. Mais ce que j’ai fait, ca m’a coûté un quart d’heure et puis, si je vois un texte allemand avec des fautes, c’est plus fort que moi, il faut que je le corrige (déformation professionelle). Mais la suite (l’annonce de toute une série de textes semblables) m’a refroidie.
J’ai de l’admiration pour ton travail, car c’était vraiment du turbin. Je ne t’en veux pas pour ça, bien sûr, et chacun reste libre de répondre aux demandes qu’il veut.
Je trouve simplement qu’il serait sain qui chacun se pose la question avant de traduire : « Suis-je en train de faire un travail professionnel pour pas un sou ? ». C’est à chacun de répondre. Ce fil est un appel à la responsabilité personnelle, pas une censure.
Je pense qu’il faut arriver à trouver un juste milieu…
Dans le cas dont tu parles Elie, je suis d’accord pour une traduction, pas pour 3 ou 4 traductions, parce qu’effectivement dans ce cas là il y a de l’abus de la part de la société en question…
A nous peut-être de prévenir que nous en ferons tant… et pas plus
Ce qui est inquiétant, c’est que la formation d’un étudiant est en principe destinée à le rendre capable de travailler d’une manière autonome, sur les bases acquises pendant la scolarité d’une part, et pendant les premiers semestres de l’enseignement supérieur d’autre part.
J’envie pour ma part les étudiants d’aujourd’hui, qui bénéficient de moyens impensables il y a encore 30 ou 40 ans. Mais ces « aides » électroniques que sont les traducteurs automatiques sont les arbres qui cachent la forêt, à savoir l’abandon des bases dans l’apprentissage de la langue, qu’elle soit maternelle ou étrangère. Un élève du secondaire qui n’a jamais appris à écrire correctement et à formuler des idées dans une démarche logique ne l’apprendra pas davantage à l’université. On peut toujours rédiger un mémoire de diplôme au dernier moment, en copiant en masse des pages de sites Internet. On ne s’étonnera pas de voir un tel « travail » sanctionné en conséquence, les professeurs n’étant pas tombés de la dernière pluie!