[i] Coup d’envoi à Lubmin, dans le nord-est de l’Allemagne, d’un projet gigantesque lancé en 1997 : le chantier du gazoduc « Nord Stream », nouvelle voie de transport de gaz russe vers l’Europe, via la Mer Baltique.
Le consortium chargé du projet, Nord Stream AG est dominé par le producteur de gaz russe Gazprom, groupe public qui détient 51% de Nord Stream. Ses associés sont deux groupes allemands : BASF et EON (chacun 15,5%), ainsi qu’un néerlandais Gasunie et un français GDF Suez (chacun 9%). L’ouverture officielle des vannes de la première des deux conduites de ce gazoduc ouvre une nouvelle ère dans les relations énergétiques entre la Russie et l’Europe. [/i]
[i]Un serpent de plus de 1.200 kilomètres.
De Wyborg, en Russie à Lubmin, en Allemagne, le gazoduc géant a une longueur totale de 1 224 kilomètres. La deuxième conduite sera inaugurée d’ici la fin 2012. Chaque conduite est composée d’environ 100.000 tronçons d’un poids de 24 tonnes chacun, et d’un diamètre intérieur de 1,15 mètre. Elles sont posées entre 80 et 110 mètres de profondeur. A ce jour, des contrats ont déjà été passés entre la Russie et plusieurs pays de l’Union européenne pour un montant de 22 milliards de m3 par an. Wladimir Fejgin directeur de l’Institut russe pour l’Energie et les Finances:
« C’est une situation typique. D’aussi gros gazoducs ne sont généralement construits que si on est assuré d’utiliser au moins la moitié de leur capacité dans des contrats de longue durée … » [/i]
dw-world.de/dw/article/0,66 … l-1482-rdf
En Allemagne on n’a plus de centrales nucléaires mais on a du gaz russe.
Dites, nous aussi nous voulons dépendre de la Russie pour notre gaz.