Non, 10 000 km, c’est un peu loin, moi j’ai fait mes études à « seulement » 700 km de chez moi et ça suffit à être très cher. Non, il n’y a pas que les grandes écoles qui sont loin de chez soi, il y a plein d’écoles et tout simplement la moindre université quand on n’habite pas dans une grande ville. Et bien évidemment les internats sont chose rare. De toute façon, un internat n’est pas gratuit, donc je ne vois pas en quoi ça règle le problème. Quand on habite en dehors d’une grande ville, même se rendre à la fac est un problème. Soit tu te paies un appart en ville, soit tu ne peux pas et tu es par exemple obligé de passer 2h aller et 2h retour par jour dans les transports pour aller à la fac. Bien sûr, tout est possible, mais quand tu perds 4 heures de transport par jour, tu es bien sûr désavantagé dans ton apprentissage par rapport à ceux qui ont pu se payer un studio en face de la fac…
Tu oublies aussi qu’un grand nombre de formations sont payantes. Tu oublies aussi qu’une bourse n’est jamais suffisante pour vivre. Tu oublies aussi que le nombre de bénéficiaires des bourses et du crous (qui sont les mêmes) est extrêmement limité. Ce ne sont pour parler franc que les très pauvres qui ont droit aux bourses. Si tu es juste pauvre, tu n’as droit à rien.
Quant à l’internat, tu as raison… Sauf que l’internat, ça commence après un minimum de 6 ans d’études (sachant que presque personne en médecine ne complète les deux premiers cycles en seulement 6 ans sans redoubler). Je pense que tu n’as simplement aucune idée de ce que coûtent 6 ans d’études pour dire des choses pareilles…
Avant toute chose, nos enfants nous ne les avons pas pris en charge à 10 ans mais dès le jour de leur naissance.Comme tous les parents dignes de ce nom.
Si tu avais une certaine expérience de la vie - je ne parle pas de la vie d’étudiant - tu saurais qu’en espace d’une génération, le monde a énormément changé.Faire des études scientifiques ou une école d’ingénieurs même n’est plus une garantie pour un avenir professionnel assuré…
Bourses, CROUS… tu ne sais pas de quoi tu parles.Bientôt il faudra vivre dans la rue pour avoir droit à quoi que ce soit. Faire des études réputées difficiles dans ces conditions, c’est impossible si tu n’as pas tes parents qui les financent intégralement. J’ai 4 enfants qui ont tous fait des études longues loin de la maison bien avant 18 ans(médecine,ingénieurs,enseignant) et sans redoublement aucun. Inutile de dire que même avec le salaire de mon mari plus que confortable, nous avons dû faire des choix parfois.
Tes propos sont méprisants et desobligeants pour la majorité ici. Tu ferais bien de descendre de ton piédestal. Les lendemains certains n’existent pas. Mais pour savoir cela, il faudrait d’abord grandir et gagner ton pain…A moins que tu fasses une des grandes écoles où la « fraternité » ou les relations de papa et maman assure l’avenir de leur progéniture.
Si mes propos sont mal venus, que les modérateurs veuillent bien les supprimer. Mais là mes cheveux se dressent sur la tête.
ben voyons…
Rémunération en france d’un EXTERNE : 300 € net par moi.
rémunérations en France d’un INTERNE / 1800 € net par mois…mais pour 70 Heures de boulot par semaine…
et je doute que les bourses / Crouse et Job d’appoint arrivent à combler le crédit étudiant pris par la plupart des étudiants en médecine…
Non, on peut être au crous sans être boursier. Ensuite les reportages qui expliquent que ya plus une place pour les étudiants dans les crous and co c’est surement vrai à paris mais en province hormis 2/3 gros pôles universitaires comme Toulouse et Lille j’y crois pas une seconde.
J’habite Angers et je n’ai pas eu droit à un logement du CROUS de Nantes car je ne suis soit disant pas prioritaire. Ils ont dit la même chose à une amie dont les parents sont agriculteurs et loin d’avoir les moyens de lui payer un loyer sur Nantes. Elle n’a pas eu non plus droit à une bourse. Résultat : elle est obligée de faire 3h de train par jour pour aller à l’université d’Angers et a du donc renoncer aux études qu’elle souhaitait faire sur Nantes, tout ça parce qu’il n’y a pas suffisamment de place au CROUS de Nantes (province!!).
Shoto vit dans son monde á lui,son papa doit avoir le porte feuille bien remplis.Quand j´etais en france, les crous etais bourrés ,quand mon pére maraicher, a demander une bourse pour l´un de mes frére, la réponse a etais , mais vous etez trop riches, monsieur.
jean luc ;les
aides sont dispenser pour ceux qui ont vraiment pas les moyens de financer les études ,ce qui en fait une bonne occasion de ne pas les distribuer.
Le même problème existe à Orléans et Tours… Sans parler du problème de voisinage dans la majorité et des conditions de vie dans certaines cités U.
La solution du train existe pour beaucoup. Mais les jours de grève qui durent parfois? Ce sont les parents qui font les navettes ou prêtent une de leurs voitures.
@ Sho To - Les reportages, je m’en moque totalement, encore une fois - c’est l’expérience qui prime.
J’ai l’impression que ShoTo joue un peu à la provocation, car il me semble qu’il est étudiant et à ce titre, il ne peut ignorer que certains de ses camarades sont dans des conditions précaires qui les empêchent de mener à bien leurs études.
Pour prendre l’exemple des prépas dans la région Parisienne, on sait bien que beaucoup d’entre elles ne disposent pas d’internat – ou peu de capacité d’accueil – pour les élèves. Et Chaque année, de nombreux lycéens refusent d’aller dans des prépas lorsqu’ils n’ont pas de place à l’internat. Le problème est encore plus aigüe chez les filles – une autre inégalité – pour qui le Foyer des Lycéennes représente la seule possibilité de logement.
Je précise, puisque ShoTo « n’y croit pas », que le témoignage de soushana est parfaitement exact : j’ai fait mes études à Angers, ville de province s’il en est, et ma belle-soeur y étudie actuellement, le crous tu peux toujours rêver (pourtant elle est boursière).
Ça coûte moins qu’un appart, il n’y a pas de frais de transport pour se rendre au lycée et puis un taupin ne coûte pas très chère, il n’a pas le temps de sortir le soir.
En revanche je n’étais pas au courant pour le problème des filles
Les sorties à 100€ la soirée n’étaient pas incluses, car cela ne concerne pas beaucoup de parents !
Je te parlais de l’indispensable pour mener à bien les études supérieures. Si tu regardais tout cela de près, ça t’éviterait d’avancer des approximations. Les frais d’internat et de cantines, les stages et séjours linguistiques pour ne pas prendre 2 points de retard aux concours, les stages de pré-rentrée (bon pas indispensable, sauf que tout le monde en fait pour se rassurer pschycologiquement !), les bouquins, etc… tout ça relèvent du domaine public et tu peux bien faire ton petit calcul !
de toute façon Shoto… soit simplement logique… Si les bourses, les crous, et toutes les aides possibles, suffisaient aux étudiants pour boucler les fins de mois (en internat ou en appart) pouvoir s’acheter les bouquins qui leur sont indispensables, et pouvoir bosser correctement leurs cours, on ne trouverait pas de lycéens en Job étudiants à Macdo !!!
Si une Ste comme Macdo fait des contrats à des étudiants c’est d’une parce que ça arrange Macdo, MAIS surtout parce qu’il y a de la demande… (il n’y en aurait pas, si les étudiants avaient les moyens de subsister correctement)…
c’est bête comme chou !
Pas forcément on peut travailler sans forcément être dans le besoin mais simplement pour avoir plus d’argent. Ensuite la possibilité pour les étudiants de travailler rend les études encore plus accessible pour les pauvres.
tu ne dois pas connaître beaucoup d’étudiants toi !! S’ils avaient assez d’argent pour boucler les fins de mois, ils ne travailleraient pas et se consacrer aux études (et ils auraient bien raison !)
[quote="Shoto"Ensuite la possibilité pour les étudiants de travailler rend les études encore plus accessible pour les pauvres.[/quote]
faux ! si tu bosses pour payer tes études, c’est autant de temps en moins que tu peux consacrer aux études… résultats les élèves d’ouvrier (ou classes sociales moyennes) qui doivent faire des journées doubles Job/études, font rarement des études longues (faut les faire les journées à Macdo, plus les cours à la fac, plus les recherches perso, plus les « devoirs perso » etc etc)… Tu vis dans quel monde Shoto ?
Je ne m’inquièterais pas pour les plus basses CSP (catégories sociaux professionelles), car je suis sur qu’avec les différentes aides, on s’en sort très bien. Enfin j’ai une amie qui touche les bourses et vis dans un logement du crous (9m² certes pas terrible) les APL payent presque entièrement le prix de la chambre, reste les 400 euros pour se nourrir, acheter du materiel, les sorties et cie… ca passe juste mais ca passe sans trop non plus se prendre la tête.
Le plus problematique est souvent pour le CSP moyennes-basses, où les jeunes n’ont pas le droit à toutes les prestations et dont les parents ne peuvent pas forcément aider financièrement.
ha oui, explique moi pourquoi en 1968 il y avait 7 %de fils d´ouvrier - employé , et qu ´aujourd´huit il ne sont que 2 % des étudiants.
Avec la nouvelle loi de finance 2011 se seras l´APL ou le quotient familiales (1/2 part enfant )pour les impôts.
jean luc
Dire que les enfants de pauvres et autres familles parfaitement moyennemment smicardes peuvent se payer des études grâces aux « diverses aides », c’est criminel. Jamais le crous ni n’importe quelle APL ne pourra loger tous les étudiants, ceux qui y arrivent sont juste des cas pour pouvoir faire la propagande habituelle pour faire avaler ceet énorme couleuvre aux gens concernés pour qu’ils la ferment.
Je suis navré, mais les résultats scolaires et universitaires suivent très exactement la courbe des revenus des parents. Et en plus, ce sont aussi les mieux lottis qui ont les pistons au moment des premières embauches.
Je suis prof chez les riches, après l’avoir été chez les pauvres… mon expérience vaut bien la vôtre, chers détracteurs…
;les
