en pleine discussion ce soir sur des archives qui traînent au grenier de mes parents, ma mère me sort soudain :
« mais tu as encore des documents à toi aussi ! des trucs scolaires »…
Je monte au grenier, et je retrouve… mes cahiers d’allemands du collège (manquant celui de 5ème bizarre… )…
des documents qui datent de mon premier voyage en Allemagne…
et… ce collector…
vous pensez qu’il faut absolument que je l’encadre ??? ou bien je peux le jeter ??? 
Garde-le en souvenir, ou vend-le, il y a sûrement des personnes qui cherchent ce genre d’archives 
!
j’ai oublié de dire que les premiers exercices… disons… Les 10 premières pages, sont pleines de mon écriture
d’enfant, et des fautes d’allemand que je faisais alors… (qui a dit « que tu fais toujours » ??? )
tu crois vraiment que Rolf et Gisela pourraient me rapporter de l’argent ??? 
Peut-être pour les nostalgiques ?
Kissou, t’as plus qu’à refaire les exercices ! Je suis sûr que Rolph et Gisela t’attende avec impatience 
sauf que j’ai pas les cours qui vont avec… ni les corrigés…
(et puis j’ai pas l’envie non plus… Rolf et Gisela m’ont assez soûlé pendant 4 ans ! )
Oh que oui à ta place je le garderais pour moi d’abord puis je l’offrirais à mes enfants, tout comme moi je tiens comme à la prunelle de mes yeux, au bouquin avec lequel ma maman avait appris l’anglais en 1945: elle avait à peine 18 ans et avait trouvé du travail dans un bureau de poste pour les soldats américains dans le Nord de la France. C’était le livre avec lequel un de ses amis, un soldat américain avait appris le peu de français qu’il savait et il lui avait offert: cela s’appelait French à la mode !!! Et bien sûr maintenant ce n’est plus à la mode du tout !!! Mais que de souvenirs
Merci du partage de ce souvenir personnel autour du livre de ta maman, Valdok, je suis également sensible à ce genre de choses… 
Les objets du passé, portant l’âme et l’histoire de leurs propriétaires (parfois l’Hisoire tout court), les traces d’un vécu, la marque du temps… sont, comme la musique ou le rêve, une porte ouverte pour facilement les rejoindre en pensée, ces êtres chers (ne serait-ce que l’enfant qu’on a soi-même été!), et les garder aussi, « physiquement », vivants… Les souvenirs, c’est mon truc, et les émotions qui leur sont liées sont encore plus intensément ressenties, je trouve, l’âge avançant…
Kissou, les personnages de mes premiers cours d’allemand à moi s’appelaient Marion und Joachim; je ne me souviens absolument pas de la couverture de ce livre scolaire ni du titre, rien, mais j’ai toujours gardé en mémoire ce début d’une des premières leçons:
"Das Telefon klingelt…
-Hallo, Marion am Apparat! Ist Joachim da? "… 
ben j’ai pas d’enfant… 
et mes neveux et nièces ne font pas d’allemand, et n’en feront pas…
je vais quand même pas l’encadrer : !!!
