je cherche un(e) interprète allemand-français

Bonjour, je cherche pour m’aider à comprendre les discussions au sein de ma société, située à Munich, un(e) interprète. Prochaine réunion les 26 et 27 janvier prochains. L’interprète cherché habite idéalement Munich, comprend impeccablement l’allemand, le traduit vers le français et est disponible le week-end. Je ne peux payer que maximum 250 € pour les deux jours. Il s’agit de me traduire à voix basse la teneur des discussions entre nous, les managers commerciaux de la société.Merci de bien vouloir me répondre à ( adresse e-mail supprimée par la modération. Merci de passer par les mp.) Et Bonne et Heureuse Année à tous !

Hm. J’allais vous suggérer de consulter l’annuaire du BDÜ, mais à 250 € le week-end, vous ne trouverez pas un pro, c’est clair.

Je profite de ta dernière remarque très intéressante, Sonja, pour te demander quelle serait une rémunération courante de pro pour une traduction avec disponibilité tout le week-end ?

Pour un professionnel rien au dessous de 1400 €
Mais il-y-a peut-être des étudiant(e)s français à Munich qui ont faim et se laissent exploiter pour 250 € le week-end

Peut-être j’ai déjà raconté cette anecdote ici.
J’ai fait un interprétariat en principe franco-allemand, puis l’anglais s’y mêlait. Cela a duré plusieurs heures extrêmement fatigantes.
Et à un moment ma voisine de table m’a touché et m’explique que j’étais en train de traduire une intervention française en… français.

:laughing: :laughing: :laughing: :laughing: et tu t’en sortais avec la traduction ??? :laughing: :laughing:

Je ne sais pas trop, mais vu que son discours est passé dans mes quelques neurones et directement traduit en allemand, une autre partie de mon cerveau a dicté « TRADUIS » et j’ai retraduis en français. Mais cela a du quand-même étonner la personne de voir son discours revu par mes « soins »

Attention j’ai changé en grande partie le texte depuis le 11.01.19, ayant fait des recherches sur le salaire des étudiants au sein de l’université :

C’est pourquoi je rejoinds l’idée de s’adresser à des étudiants. Ils se comportent aussi souvent comme de vrais pros. J’ai eu un cours sur la muséologie en Russie donné par un muséologue russe tout en russe et c’est une étudiante, une toute jeune femme polono-ukrainienne de 23 ans qui a assuré l’interprétariat en allemand, certes consécutif, mais pendant tout les deux semaines de séminaire d’affilé -samedi y compris. Le vendredi elle traduisait deux heures d’afilé avec une pause pour le petit déjeuner et de nouveau deux heures d’affilé du russe vers l’allemand et de l’allemand vers le russe. Le samedi était consacré aux visites, donc environ 2 heures de vrai travail d’interprétariat consécutif. Ce travail était inclus dans son travail de studentische Hilfskraft…Même au sein de notre faculté c’est aussi de l’exploitation à mon sens.

Mais les Allemands sont très forts pour cela !!! Une annonce m’aurait intéressé dans le cadre du Triangle de Weimar, il s’agissait d’un stage de 6 mois à 39 h pour semaine où l’étudiant doit parler parfaitement le polonais et l’allemand, ou l’allemand et le français et l’idéal les trois langues pour assurer en autre aussi des petits travaux d’interprétariat ou de traduction, et cela sans la moindre rémunération, ou de réduction sur les repas de midi, la réduction sur le transport c’est la BVG qui la fournit à tout stagiaire ou apprenti sur justification !!! C’est sûr le triangle de Weimar, ils n’ont pas de fric et ils risquent d’en avoir de moins en moins, hélas :frowning: .Le travail est hyper intéressant et permet d’avoir des contacts, même si j’ai des contacts là-bas et que mon polonais commence à prendre une « forme intelligible » ; pour moi, travailler 39 heures par semaine pour le roi de Prusse, c’est de l’exploitation aussi intéressant le travail soit-il.Cela n’empêche pas les étudiants de se précipiter pour le job.

Le problème dans les métiers des langues et encore plus à mon sens dans la traduction que dans l’interprétariat (deux métiers totalement différents, certes!!!) c’est que les stages sont souvent un prétexte pour faire faire le boulot à des étudiants et ainsi ne pas avoir à les payer comme des pro. Par contre la majorité de ces étudiants s’acquittent de ces tâches avec beaucoup de sérieux, parce qu’ils cherchent à être employés par l’entreprise ou du moins à obtenir un bon CV et ce qui encore plus vrai en Allemagne des bonnes appréciations de fin de stage.On dénonce souvent les pratiques de certains employeurs, qui font par ex traduire un bout de texte par les étudiants et sélectionne la meilleure traduction pour l’embauche d’un stagiaire et à la longue,mais à la longue ils ont le texte entièrement traduit et gratuitement :unamused:

J’apprécie cette ironie qui hélas traduit une réalité, c’est pas cher payé 250 € mais si cela représente 7 à 8 heures de présence par jour, cela fait tout de même plus de 15 € horaire. Mais il faut prendre en contact le rythme de travail, si c’est 2 X 2 heures d’interprétariat, cela peut-être intéressant.
Je pense à la fois qu’il faut arrêter de prendre les étudiants pour des personnes n’ayant pas la rigueur de professionnels et à la fois pour des personnes corvéables à merci, parce qu’ils n’auraient pas le niveau de professionnel… Personnellement je me suis fait traduire mes diplômes français par une agence certifiée bon, ils avaient le tampon officielle, mais leur traduction était à peine satisfaisante et rien de plus, j’aurais pu faire cette traduction toute seule et avec plus de précision. Mais le tampon officiel je ne l’ai pas. Je pense que la traduction se prête davantage au abus que l’interprétariat.

Faire des études de traduction et d’interprétariat à Munich, même en tant qu’Allemand, je trouve cela courageux. Je ne sais pas si cette ville ou ce Land est particulièrement réputé pour ce genre d’étude mais la vie à Munich c’est trop cher.
C’est pourquoi je pense que le salaire devrait effectivement attirer un étudiant, puisque le salaire horaire en tant que « studentische Hilfskraft » est de 9,87 € horaire pour mon université : Europa-Viadrina (Frankfurt/Oder) … Bien-sûr il vaut mieux le prendre qualifié - niveau master 2 en traduction ou doctorant, François , . Mais pourquoi pas mieux décrire les activités de ta société, de façon à le motiver davantage. Il te faudrait transmettre ton annonce aux universités de Munich.

Bonne chance!!!

Je ne connais pas très bien les tarifs d’interprétation, mais je pense que bico n’est pas loin de la vérité. :wink:

Val, bien sûr, un pro n’est jamais garantie absolue de professionnalisme, comme dans tous les métiers… Et y compris parmi les experts.
Par contre, si je puis me permettre un conseil, pour une autre fois ou pour quiconque nous lit, c’est de ne pas faire appel à une agence pour une traduction assermentée. Les agences ont de bonnes raisons d’être, mais pas celle-ci. La liste des traducteurs experts est publique et facile d’accès, et l’agence n’apporte aucune plus-value à son service, puisqu’il lui est interdit de changer ne serait-ce qu’une virgule à son travail. Mais cette absence de plus-value ne l’empêche évidemment pas de marger. Donc, passer par une agence pour une traduction assermentée, c’est payer plus cher pour exactement la même chose.