Le milieu des chefs d’orchestre est un milieu très masculin . Pour 586 hommes , il y a seulement 21 femmes ; ça donne un ordre d’idée .
Perso , en France , je ne connaissais qu’Emmanuelle Haim.
Je viens de découvrir la jeune ( 36 ans ) et très dynamique Joana Mallwitz , une brillante musicienne , doublée d’une excellente pédagogue de la musique . Un court docu d’Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/090365-000-A/joana-mallwitz-profession-cheffe-d-orchestre/ Joana , pédagogue : ( elle nous parle avec ironie et brillant de l’homme Beethoven et de sa 7ème symphonie .)
Joana Mallwitz, ah oui bravo madame !!!
Une jeune chef d’orchestre, brillante et ce qui ne gache rien très sympathique et jolie… En espèrant que nous pourrons bientôt l’applaudir en concert en Allemagne et en France
Je dirais que ça commence un peu à se débloquer depuis 10 ans : Laurence Equilbey, Dalia Stasevska (Finlandaise en début des apparences) qui a dirigé les « Prom’s » de Londres pour cette bizarre édition 2020 (sans public ) Hélène Bouchez, Laëtitia Trouvé…
On est passé du stade de « l’impensable » au stade du « rare » (dans les décennies précédentes, la seule que je connaisse était la très fantasque Diane Bish, mais qui en fait était une organiste 99% du temps : youtube.com/watch?v=usf5h6IAm5o (le style vestimentaire est à la hauteur de Tchaïkovsky).
Sur ce point-là, les Allemand n’ont pas été moins conservateurs que les autres, j’ai même l’impression que c’est pire : le monde orchestral germanique a peu d’audace. De la qualité, de l’exigence, de l’épure, mais peu d’audace. Les Allemands nous donnent un Karajan et au maximum un Harnoncourt quand les Anglo-saxons nous donnent un Bernstein et un Christie. C’est un peu le syndrome « Mercedes-Adenauer » : on excelle dans le conservatisme, alors pourquoi changer…
) Hélène Bouchez, Laëtitia Trouvé…
Sur ce point-là, les Allemand n’ont pas été moins conservateurs que les autres, j’ai même l’impression que c’est pire : le monde orchestral germanique a peu d’audace. De la qualité, de l’exigence, de l’épure, mais peu d’audace. Les Allemands nous donnent un Karajan et au maximum un Harnoncourt quand les Anglo-saxons nous donnent un Bernstein et un Christie. C’est un peu le syndrome « Mercedes-Adenauer » : on excelle dans le conservatisme, alors pourquoi changer…