Josef Goebbels , romancier ?

C’est en lisant dans la presse allemande que le ministère public de Saint Petersbourg enquêtait sur la traduction en russe et la publication du seul et unique roman « Michael, un destin allemand » de Josef Goebbels , ministre de la propagande d’ Hitler que j’ai appris que Goebbels avait été l’auteur d’un roman.

D’après les quelques infos disponibles sur wiki , ce roman mêle de façon semi-autobiographique le parcours de Goebbels durant la première guerre mondiale avec celui d’un ami de jeunesse , Richard Flisges , mort peu après la fin de la guerre au cours d’ un accident de mine de fond.Le roman , écrit en 1923 , a subi , à fins de publication en 1929 , d’importantes retouches de la main de l’auteur ; l’heure est alors à l’idéologie du nationalsocialisme.Il a connu de nombreuses rééditions du temps du IIIème Reich , comme on peut s’en douter.

Michael a été soldat sur le front , durant la première guerre mondiale. A la fin de la guerre, il étudie un seul et unique livre ; le Faust de Goethe (première partie) ; il s’estime , selon ses propres dires, « trop bête » pour la seconde partie , puis devient mineur de fond , pensant ainsi être plus utile à l’Allemagne. Il mourra dans un accident de mine. L’oeuvre est marquée par la quête de Dieu et par un anti-intellectualisme profond.Sont évoquées les figures de Jésus (qui n’était pas juif , cela n’a pas besoin d’être prouvé scientifiquement, c’est une évidence ???) :open_mouth: . Nietszche , Goethe , Van Gogh et Mozart sont également évoqués. Au finale apparait la silhouette d’un « rédempteur » qui a beaucoup de points communs avec Adolf Hitler.
Sources:

Source russe(en allemand)
http://de.ria.ru/culture_and_sport/20130812/266653328.html

j’ai acheté deux tomes de ses mémoires, et je peux témoigner que le type a un style.
Il aime l’emphase, mais ça arrive souvent autant dans les discours nazies comme les oeuvres romantiques.
Pour son journal, le problème est que tout tourne à la propagande, une sorte de méthode coué,
autosatisfecit et distribution de bons points en permanence,
comme si l’auteur veut se persuader de son discours ou qu’il écrit pour un futur lecteur.
Il est certain qu’il avait un vrai bagage culturel par ses études et par la vie mondaine qu’il a mené comme ministre.

sa secrétaire à la peau dure :mrgreen:

bild.de/politik/inland/josep … .bild.html