Jud Süss, Film ohne Gewissen - 2010

Sortie sur les écrans allemands d’un film consternant. Tant sur le fond que sur la forme « le Juif Süß, un film sans conscience » est un film affligeant au delà de l’entendement. Comment avec un sujet aussi fort est-il possible d’aboutir à un fiasco cinématographique d’une rare intensité ? En accumulant les clichés et les erreurs conjuguées au mauvais goût…

La vie est courte, et si la curiosité et l’étendu des sujets potentiels paraissent presque sans limites, le temps des rédacteurs et des lecteurs reste lui malheureusement restreint. C’est pourquoi à La Gazette nous avons dès le départ éviter les billets cinglant et les chroniques assassines pour privilégier la mise en valeur des initiatives, des œuvres, novatrices, courageuses, surprenantes. Bien sûr il appartient aussi à la responsabilité d’un journal de dénoncer certaines absurdités, injustices, de souligner l’abus, ou de tenter de mettre des faits choquant en perspective. Nous nous y essayons et continuerons. Mais face à un film indigent, à un navet absolu, que faire? Observer un silence poli? C’est en général ce que nous faisons. Mais si ce même film se présente comme subversif et courageux. S’il a l’ambition d’avoir une nouvelle approche sur des faits historiques. Alors peut être qu’il relève du devoir de prévenir le curieux qui pourrait se laisser tenter.
lagazettedeberlin.de/index.php?id=6353

jean luc :wink:

Bien curieux destin d’un roman du à la plume de Lion Feuchtwanger, écrivain allemand juif obligé de se réfugier en France pour fuir les persécutions nazies.
Le roman, publié en 1925, raconte l’histoire d’un juif de cour qui a réellement existé: " Joseph Süss Oppenheimer" (1691- 1738),financier et protégé du duc de Wurtemberg…Feuchtwanger, dans son livre, s’identifie à Süss Oppenheimer .A la mort du duc, Oppenheimer est arrêté,accusé d’enrichissement personnel, de commerce sexuel avec des femmes chrétiennes. Il finira pendu, dans une cage, sous les huées de la populace.
Comment de cette victime,le cinéaste nazi Veit Harlan a fait , dans son film un coupable ? Pour plus de renseignements sur Feuchtwanger réfugié en France ( et d’ailleurs envoyé au camps des Milles, de sinistre mémoire)…

…lire l’article suivant :

J’avais évoqué le film dans un post récent sur Thomas Harlan, le fils de Veit Harlan, décédé il y a quelques jours.

PS; j’ai vu ce film; ce n’est absolument pas un film indigent , pas plus d’ailleurs un navet absolu; c’est un film hautement pervers et nocif, d’autant plus pervers et nocif que Harlan savait filmer.Il a malheureusement mis son talent au service du diable.

Je n’ai pas compris… C’est le film de Veit Harlan qui ressort sur grand écran ? :astonished:
Ou c’est un remake ?

Tu n’as pas lu l’article en entier, Sonka.
C’est un « film sur le film », avec des acteurs bien en chair et en os tels que Tobias Moretti, Moritz Bleibtreu et Martina Gedeck. :wink:

Bon, ta remarque, Sonka, me met la puce à l’oreille et en relisant jusqu’au bout le lien donné par jean luc et surtout en voyant l’affiche et le nom des acteurs, je m’aperçois qu’il s’agit d’un nouveau film. :open_mouth:
Toutes mes excuses pour la méprise. Par contre pour ce qui est du film de Veit Harlan, je maintiens ce que j’ai dit.

Non, je n’avais pas lu l’article du tout, manque de temps !
Mais du coup, je change le titre car cela porte à confusion ! D’ailleurs, je trouve qu’ils auraient très bien pu choisir un titre plus explicitement distingué du titre original, ne serait-ce que « Ein Film ohne Gewissen » sans préambule, par exemple.

Merci d’avoir recadré.
:wink:

Je ne vois pas pourquoi ça porte à confusion, le titre me semble assez explicite! :confused:

Ben si…à cause du titre initial donné au fil!

désoler , mais c´est le tritre original , ton develloppement n´est pas hors sujet. Comme quoi il faut lire les sujets avant de poster, mais j´ai du lire 2 fois l´article pour comprendre.

jean luc :wink:

Le film de Harlan, oui, mais celui qui vient de sortir est plus long:

Jud Süss, ein Film ohne Gewissen. Jud Süss, tout seul pouvait prêter à confusion, d’où la rectification de Sonka.
:wink: