C’était dans la célèbre émission télé « Scheibenwischer » du non moins célèbre cabarettiste Dieter Hildebrandt.(Merci à esge pour le texte original)
Pour ceux qui auraient des difficultés,j’ai essayé une traduction en Français dont je ne suis pas totalement satisfait,mais toute suggestion d’amélioration est bienvenue.
Erst baun wir Waffen, dann verkaufen wir sie weiter,
dann wird ein Krieg geführt, natürlich ein gescheiter,
dann stelln wir uns auf irgendeine Seite,
die andre geht dann selbstverständlich pleite.
Dann finden wir das Ganze ganz gemein
und sammeln unsre Waffen wieder ein.
Dann gilt es, einen Krisenherd zu schaffen,
der braucht dann dringend unsre alten Waffen.
Und währenddessen basteln wir an neuen,
um einen potentiellen Gegner zu erfreuen.
Die muss man dann natürlich ausprobieren,
am lebenden Objekt studieren.
Begleiterscheinungen wie Hunger, Tod und Qual
sind zwar ein Schaden, doch nur co- und lateral.
Dann zündet einer wieder irgendwo die Welt an,
dann kommt der Richtige mal wieder an mehr Geld ran,
das macht dann irgendjemanden zu schaffen, -
schon braucht man wieder neue Waffen.
Und während weltweit alle protestieren,
kommen wir kaum mehr nach mit produzieren.
Wir züchten weiter emsig Patrioten
und halten sie als nützliche Idioten.
Dann brauchen wir noch irgendeinen Bösen,
von dem wir dann die freie Welt erlösen,
und finden wir nicht gleich einen Gemeinen,
dann basteln wir uns eben einen.
Es ist doch klar, dass jeder andre schlecht ist,
wenn unsre Sache einzig richtig und gerecht ist.
Drum lasst uns ewig weiter Waffen bauen,
die wir den andern um die Ohren hauen.
Man kann das nennen wie man will,
humanitärer Overkill,
heiliger Krieg, gerechte Sache,
die Fahne hoch, dass ich nicht lache.
Die ganzen Sprüche schenk´ ich Ihnen, -
beim Krieg gehts immer nur ums Geldverdienen.
Und unsre Freiheit ist, auch dieses Lied beweist es,
nur die des Marktes, nicht mehr die des Geistes.
Tentative de traduction en Français:
Nous construisons d’abord des armes,puis ensuite,nous les vendons
puis une guerre éclate,une bien étudiée évidemment;
alors,nous nous mettons d’un côté,
l’autre côté court bien sûr à sa perte,puis nous finissons par trouver ça sordide
alors nous récupérons à nouveau nos armes
ensuite il faut créer un foyer de crise
qui a,de toute urgence,besoin de nos vieilles armes
et pendant ce temps,nous en construisons de nouvelles
pour satisfaire un adversaire potentiel
après ça,bien sûr,il faut les expérimenter
sur de la matière vivante
les phénomènes annexes tels que la faim,la mort,la souffrance
sont certes dommageables,mais ils ne sont que latéraux et colatéraux
Puis quelqu’un met le feu quelque part dans le monde
et quand c’est le bon qui a de l’argent,
alors,il y a du pain sur la planche
et voilà qu’il faut déjà de nouvelles armes.
Et pendant que le monde entier proteste,
c’est à peine si la production arrive à suivre
nous continuons à entretenir assidument des patriotes
que nous maintenons en place comme des idiots utiles.
puis il nous faut encore un méchant quel qu’il soit
duquel nous sauverons ensuite le monde libre
et si nous n’en trouvons pas tout de suite un bien sinistre
eh bien,nous en créerons un de toutes pièces
il est clair que ,si notre cause est la seule bonne et juste
tout le reste est mauvais,
alors continuons éternellement à construire des armes,
avec lesquelles nous mettrons une correction aux autres
On peut appeler ça comme on veut
capacité multiple de destruction humanitaire,
guerre sainte,cause juste
hissons le drapeau,laissez moi rire!
Tous ces slogans,je vous les laisse.
une guerre,ç’est toujours gagner de l’argent
et notre liberté,comme le montre cette chanson
c’est seulement celle du marché,ce n’est plus celle de l’esprit.
Bonne écoute!