Kuchentratsch , patispapote ?
En 2015 , Katharina et Katrin à l’issue de leurs études de commerce décident de fonder , à Munich,une startup au concept très original et très sympathique.
Qui n’a pas la nostalgie de gâteaux que savaient nous préparer nos grand-mères ?
Le concept de Kuchentratsch consiste à faire travailler des Omis passionnées de patisserie. Cela leur donne l’occasion de se rencontrer , de confectionner leurs spécialtés , de papoter…et aussi , bien sûr , d’ajouter un petit quelque chose à une retraite bien modeste.
Ils sont une trentaine de retraités à participer à cette sympathique initiative…Deux Opis seulement , par contre tous les livreurs de l’entreprise sont des grand-pères.
Les produits utilisés sont , on s’en doute , bio.
On peut commander son gâteau , venir le chercher , se le faire livrer ou encore le consommer dans un établissement.
Les fondatrices ont déjà reçu en 2015 le Münchner Gründerpreis , c’est dire !
Je souhaite un franc succès à cette entreprise un peu particulière.
Pour vous donner une idée de l’ambiance qui règne dans le laboratoire:
Bien entendu, le projet semble sympathique. Après, sur le fond, ça me met un peu mal à l’aise : je trouve que (dans un monde idéal, c’est sûr), les retraités devraient pouvoir profiter de leur retraite (et faire des gâteaux pour le plaisir) et les actifs travailler. L’interview évoque le fait que certaines femmes allemandes, n’ayant fait qu’élever les enfants, n’ont pas pourvu à leur retraite. N’y a-t-il pas de pensions de réversion en Allemagne, par exemple ?
Il y a bien la pension de réversion, mais c’est seulement à la mort du conjoint ! Donc la femme qui n’a pas travaillé ou pourvu à sa retraite doit avoir soit ses propres ressources, soit rester financièrement dépendante du vivant de son mari. C’était le sens de la « course au mari ». "- Et puis, il y a la retraite !)