Angela Merkel l’a déclaré le 19 mai : l’Allemagne va proposer au G20 de Toronto la mise en place d’une taxe sur les transactions financières. Si le G20 ne veut pas, elle le proposera à l’Union européenne. Si les Britanniques ne veulent pas, elle le proposera à la zone euro. Et si personne ne veut le faire, l’Allemagne le fera seule, comme elle a déjà interdit la vente à découvert de certains produits dérivés .
mc.saliceti.free.fr/spip.php?article4929
jean luc 
Nos enfants, ou l’Allemagne?
Par Jacques Attali, publié le 24/05/2010 à 11:36
L’arrogance de Berlin, qui annonce en solitaire un plan antispéculation, n’est que le reflet de notre incapacité à proposer une stratégie européenne.
Aujourd’hui, tout se passe comme si l’Europe semblait entièrement soumise à des diktats de l’Allemagne, décidant ce qu’on peut ou pas faire pour la Grèce, imposant des plans de rigueur à chaque pays de l’Union et dictant même à certains des réformes constitutionnelles.
Cette situation est inacceptable. D’abord, parce qu’on ne peut qu’être irrité par la pusillanimité de la Chancelière allemande, qui change sans cesse d’avis, au point de faire très souvent le contraire de ce qu’elle annonce. Ensuite, parce qu’on ne peut que regretter la façon dont l’Allemagne annonce en solitaire un plan antispéculation, d’une grande naïveté et totalement inapplicable: les banques allemandes continueront de pouvoir faire à Londres ce que la Chancelière prétend leur interdire à Francfort…
lexpress.fr/actualite/econom … tml?xtor=x
jean luc
Il va s´en dire que je partage pas l´avis de l´auteur de cet article, le forum se doit être objectif, il est inutile de m´engueuler 
Toujours aussi fin le Jacques 
Il commence son article par l’arrogance de Berlin et finit en écrivant à la France de faire ci, à la France de faire ca…
Et puis son titre, il veut dire quoi par là ?
Quelques points de vue de journaux allemands et polonais à ce sujet, rapportés par Presseurop :
presseurop.eu/fr/content/art … tant-aimes
presseurop.eu/fr/content/art … c-l-europe
Merci Sonka
je n’ai pas assez d’éléments et de recul sur ce sujet pour me faire un opignon. Sans doute que l’Allemagne à fait des erreurs et c’est montré un peu arrogante,
mais parler de diktat allemand ça me fait penser à un époque sombre de notre histoire, je pense qu’attali devrai modérer ses propos.
Et merci à toi pour ce cartoon ! En tout cas, on voit bien que la France est toujours là pour soutenir ses viticulteurs !
Victoire du couple franco-allemand : même les satiristes américains n’osent plus nous séparer ! 
A l’annonce de l’interdiction sur les ventes à découvert en Allemagne, les bourses européennes ont fortement dévissé. Le CAC 40 terminait en fin de séance à 3511,67 points en recul de 2,92% et le Dax allemand se repliait de 2,72%. «Ce qui s’est passé est un exemple très intéressant de sur-réaction des marchés. Cette décision n’a rien d’étonnant. Elle s’inscrit dans un historique très visible», indique Frédéric Lorenzini, directeur de la recherche de Morningstar…
easybourse.com/bourse/intern … ement.html
jean luc
je préfere en rire
jean luc
La guerre de l’Allemagne contre les spéculateurs: les réactions
(L’Echo) - Voici quelques réactions après l’annonce de l’interdiction, en Allemagne, des ventes à découvert sur les obligations d’Etat de la zone euro, sur les CDS liés à cette dette et sur les actions d’une dizaine d’établissements financiers allemands.
–>La porte-parole de la Commission, Chantal Hughes
« Nous comprenons tout à fait pourquoi les Allemands ont pris leur décision. Nous estimons que l’action serait d’autant plus efficace si elle était coordonnée au niveau européen. »
–>Bob Pozen, le président de MFS Investment Management
« C’est un instrument très brutal qui n’a pas de sens. Ces réactions sont compréhensibles de la part du gouvernement mais elles sont malencontreuses et inefficaces. »
–>Michel Barnier, le commissaire européen au Marché intérieur.
« Je comprends totalement les préoccupations allemandes et autrichiennes sur les conséquences possibles des ventes à découvert à nu. Ces mesures seront bien plus efficaces si elles sont coordonnées au niveau européen ».
–>Une porte-parole de la CBFA
« En ce qui concerne les titres des pays de la zone euro, comme les obligations souveraines ou les CDS, nous discutons avec les autres instances de régulation européennes et les autorités ministérielles en Belgique, pour déterminer si nous devons ou non prendre des mesures supplémentaires, comme des restrictions sur ces transactions »
–>Une porte-parole de la FSA (régulateur financier britannique)
« Le champ d’application de ces interdictions concerne les participants allemands ou les activités implantées en Allemagne et ne couvre pas les filiales des établissements allemands en dehors de l’Allemagne ou au Royaume-Uni. »
–>David Buik, un analyst chez BGC Partners à Londres
« Si vous n’avez pas avec vous le Royaume-Uni, les USA et le reste de l’Europe, c’est une perte de temps »
–>Michael Offer, porte-parole du ministre allemand des finances
« Cette mesure est une première étape, parmi les prochaines étapes il y a l’inscription de cette interdiction dans une loi
blogs.lecho.be/lescracks/2010/05 … tions.html
jean luc
J’ai comme l’impression que Michael Kläsgen répond indirectement à Jacques Attali dans le Süddeutsche Zeitung
[…]
La France ne se sent pas en sécurité avec la « nouvelle Allemagne » qui se comporterait « sans complexe », « irait sur son propre chemin » et « se rapprocherait de l’Oural ». L’Allemagne n’a plus besoin de l’Europe, se lamentent les commentateurs. En guise d’énième exemple, ils pointent du doigt l’interdiction allemande des ventes à découvert à nu. La ministre française des Finances s’est montrée « irritée » par « l’unilatéralisme allemand ».??
[…]
Secrètement, l’élite politique rêverait d’endosser un rôle de meneur en Europe. Objectif dont on croit pouvoir s’approcher simplement grâce au développement démographique. D’ici 2050, affirme-t-on, la France dépassera l’Allemagne en termes de population.
[…]
La ministre de l’Economie fustige le caractère déloyal des exportations allemandes, le ministre de l’Industrie annonce quant à lui une nouvelle stratégie qui va s’inspirer du modèle allemand d’exportation. Christine Lagarde considère que l’euro n’est pas menacé, le ministre du Budget estime qu’il est en « danger de mort ». Plusieurs ministres mettent en garde contre une « dictature de l’épargne » à l’allemande pour l’Europe, le Premier ministre appelle à épargner 100 milliards d’euros. Sous Sarkozy, la France ne sait plus quelle attitude adopter vis-à-vis de cette entité inconnue sur l’autre rive du Rhin.??
[…]
Il serait de toute façon grand temps que la France se réconcilie avec elle-même et avec l’Allemagne. Cela ne pourrait que faire du bien à l’Europe. Car la règle qui veut qu’au bout du compte, l’Allemagne et la France finissent toujours par s’entendre, serait mauvaise si cela ne devait plus se faire que contraint et forcé.
En effet si en 2050 si la france dépasse l’Allemagne en terme de population, je pense que les français pourront etre les nouveaux meneurs en Europe.
Mais l’Europe ira t-elle mieux avec ce nouveau leader ? pas sur .
je pense que nous les français nous avons toujours voulu etre les meneurs , mais une france plus peuplé que l’Allemagne ne veut pas forcément dire plus compétitive. Les allemands peuvent etre d’ici 40 ans moin nombreux et plus vieux mais continuer à produire de l’industrie de qualité. Et nous avoir une population jeune mais touchée par le chomage.
Et il faut rapeller que les projections démographique ne sont en aucun cas des prévisions.
Tout dépendra aussi de la politique d’immigration et d’intégration de l’Allemagne .
il y a beaucoup de pays plus peuplé que la France , mais beaucoup moins puissant. La puissance d´un pays se mesure dans la qualité de la formation de sa population, dans sa capacité d´innové ,et d´adaptation de son industrie.
jean luc
La publication d’une lettre d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy à José Manuel Barroso est tombée à point mercredi, deux jours après un rendez-vous avorté qui a relancé les doutes sur la relation franco-allemande.
fr.news.yahoo.com/4/20100609/twl … e06_1.html
jean luc
On peut lire la lettre en question sur http://france-allemagne.fr/Lettre-commune-de-Nicolas-Sarkozy,5577.html
Ventes de découvert à nu… Cela s’inscrit pleinement dans le cadre de la lutte contre la pornographie! (OK, OK, je sors, c’est juste ma soupape qui fonctionne…)
A Berlin, sa coalition tangue de plus en plus. Au-delà des frontières, les relations se tendent avec ses partenaires européens, Paris en tête. Désormais, le doute s’installe: et si la chancelière avait perdu la main?
Vous vous êtes comportés comme des cochons!", « Et vous, comme une bande de cornichons! » C’est à Berlin, où l’on est habitué à un langage politique en général plus policé, que s’est tenu récemment cet échange d’amabilités. Le fait que ce dialogue ait opposé deux représentants de la coalition au pouvoir, par presse interposée, donne une idée de l’ambiance régnant ces temps-ci au sein du gouvernement allemand.
lexpress.fr/actualite/monde/ … tor=AL-447
jean luc
Un consensus s’est fait jour en Europe pour attribuer une partie des difficultés économiques des pays de la zone euro à l’Allemagne. Après le choc de la réunification, Berlin a cherché à renforcer sa compétitivité de diverses façons. La recette s’est révélée payante, transformant l’homme malade de l’Europe en une économie très compétitive. Mais, nous dit-on, cette politique aurait eu pour conséquence un déséquilibre avec le reste de l’Europe : les excédents courants de l’Allemagne auraient pour revers les déficits courants de ses partenaires commerciaux, et en particulier de l’Espagne, du Portugal et de la Grèce.
telos-eu.com/fr/article/alle … x_coupable
jean luc
Converger avec l’Allemagne ou divorcer avec la zone euro Chaque pays utilise son génie propre pour gérer la crise. Dans le style Churchill pour des économies drastiques à Londres. Dans le plus grand sérieux à Berlin. Dans une sorte d’ambiguïté à Paris. Il y a bien des engagements pris sur la réduction des déficits publics, mais pas encore avec le langage de vérité sur les conséquences macroéconomiques. La croissance va être divisée par deux, c’est insuffisant pour financer la protection sociale. Le modèle 56?% de dépense publique, à base de consommation, ne marche plus. L’opération vérité – le parler vrai – est d’autant plus délicate à conduire qu’elle doit s’inscrire sous le regard des partenaires de l’euro et des marchés. Pour sortir du piège, Nicolas Sarkozy propose davantage d’intégration et d’entraide au sein de la zone euro. L’Allemagne répond “respect des critères d’abord”. Il n’y a plus le choix. Pour retrouver de l’influence et redonner au couple franco-allemand tout son rôle moteur, la France doit se préparer à une pratique plus ou moins longue à la Churchill. Elle n’en a pas l’habitude.
lenouveleconomiste.fr/2010/0 … zone-euro/
jean luc