pourquoi , on pourrai dire "Belgique Alémanique " aussi!!
non on ne dit pas!!
un Belge de passage m’a dit « ah oui c’est jolie l ’ Allemagne Belge » en pensant à Monschsau (Montjoie en Français voir Wallon)
compliqué tout ça
mais pour vous dire que j’aime bien cette région et surtout Eupen
pas loin le pays des Narcisses , vers Malmedy
la frontière , qui n’y a plus d’ailleurs , toute proche, en direc tion de Schleiden
à visiter eupen-info.be/fr/portrait/index.php
Non, alémanique ne veut pas dire « allemande », mais qualifie les régions où l’on parle un dialecte alémanique, comme la Suisse, le Vorarlberg, la Souabe et le pays de Bade, ainsi que l’Alsace. (alemannisch*)
La partie germanophone de Belgique parle un dialecte rhénan.
Pour la gouverne de michelmau, qui pourra désormais passer des nuits reposantes, quoi qu’il en dise:
alémanique en français avec un seul n (les Alamans)
alemannisch en allemand avec deux n (die Alemannen)
Lors de l’éclatement de la Belgique, quel sort sera réservé à ce petit territoire ? Il fait partie de la région wallone, mais pas de la communauté française, et toutes ses communes sont à facilités…
Pour infos, quelques chiffres : la communauté germanophone de Belgique, située le long de la frontière avec l’Allemagne s’étend sur 854 km², soit 1/7 d’un département français moyen et compte 73.000 habitants (moins que la ville de Calais). La capitale est Eupen, à 16km d’Aix-la-Chapelle.
Quant aux pouvoirs dont elle dispose… on entre là dans les complexités du fédéralisme belge.
Dans Histoire de la Belgique de Marie-Thérèse Bitch, on lit que les communautés « sont dotées de conseils culturels qui agissent par décrets ayant force de loi dans des domaines comme la radio, la télévision, les musées, la coopération culturelle etc. » depuis la réforme constitutionnelle de 1970.
La communauté germanophone est intégrée à la région walonne (capitale Namur) et dépend donc de celle-ci dans de nombreux domaines fixés par une autre réforme constitutionnelle en 1978, tels que le logement, l’environnement, l’aménagement du territoire, la politique économique (à l’exception de quelques secteurs importants relevant de l’autorité nationale). Wikipédia complète en précisant qu’au fil du temps, la communauté germanophone a obtenu le transfert de certaines compétences relevant normalement de la région : le patrimoine, l’emploi ou la tutelle sur les communes ou zones de police de la communauté.
Où qu’ils soient rattachés, il faudra faire des sacrifices. A moins d’accéder à l’indépendance, ils ne seront toujours qu’une minorité extrêmement faible…
l’idéal s’ils finissent rattaché ça serait qu’ils deviennent carrément un lander. mais bon d’ici à ce que la Belgique éclate… on a le temps de voir venir.
La communauté germanophone: le joueur de triangle
13.11.10
La communauté germanophone, une communauté méconnue en Belgique. Un acteur atypique du fédéralisme belge. Atypique par sa taille, atypique aussi par son histoire, les cantons de l’est sont les plus jeunes territoires belges.
Atypique enfin parce que cette entité fédérée est née d’un conflit politique entre Flamands et francophones dont elle n’était pas partie prenante.
Alors comment les germanophones assument-ils leur compétences communautaires malgré leur petite taille ? Comment vivent-ils la crise politique actuelle, quel peut être le rôle des germanophones aujourd’hui et comment envisagent-ils leur avenir institutionnel ?
C’est un reportage de Baptiste Hupin et Vincent Van Hove à écouter ici.
Lors de l’éclatement de la Belgique, il est tout naturel que la communauté Flamande s’unifient avec les Pays-Bas pour former la Thiogne (« Dietsland » ou « Groot-Nederland » en néerlandais (séparés dû au catholicisme flamand et au protestantisme néerlandais, mais aujourd’hui rare sont les citoyens européens qui vont au culte ou à la messe.) Rien de plus logique que les Wallons intègrent la France, car les Wallons sont aussi légitimement des français, mais en dehors de l’Hexagone. Pour les 9 communes germanophones de l’est de la Belgique. Il est tout naturel qu’elles réintègrent l’Allemagne en formant le "Landkreis Eupen (arrondissement de Néau) en « Nordrhein-Westfallen » (Rhénanie du Nord - Westphalie). Pour les 2 régions et les 3 communautés l’histoire est réglée. Il reste maintenant le litige de Bruxelles, ville à septante pour cent Francophone, vingt pour cent Néerlandophone et dix pour cent d’autre communautés. Historiquement Bruxelles était néerlandophone avant la fondation de la Belgique en 1830. Aujourd’hui les Wallons ne voudront jamais lâcher Bruxelles, de même que les Flamands. La seule solution reste que Bruxelles devienne une ville-état bilingue voir trilingue ou quadrilingue avec l’anglais et/ou l’allemand, et que toute les institutions européennes y soient localisées. Ainsi les « gamineries » cesseront entre Wallons/Français, Flamands/Hollandais et Eupenois/Allemands, une histoire de réglée qui déplace des frontières sans spécialement poser litige à l’Union Européenne. Le code de pays (B), le drapeau et le Roi des Belges reviennent ainsi à la « Ville-état de Bruxelles ». Toutes ces idées et formalités naturellement proposées à tous les Belges (Wallons, Flamands et germanophones) et décidées par votation (référendum).
Je suis passé à Eupen, tout est bilingue et les Allemands-Belges parlent quasiment tous français. Je me demandais si j’étais encore chez les Wallons ou passé dans la communauté Allemande. Si ce n’est quelques panneaux routiers dont les noms français sont masqués à la peinture: Trier-Trèves, Büllingen-Bulange, etc… A part ça quelque soit l’une des 3 communautés, les Belges sont très accueillants et en Belgique je m’y sent chez moi.
Vous faites pas de souci pour les « Cantons de l’Est », ils jouissent d’une autonomie à rendre jaloux même le Sud-Tyrol. C’est dire ! Et dans l’ancienne « Prusse wallonne » (le canton de Malmedy étant majoritairement francophone), on aura le plaisir, au café, d’écouter le dialogue franco-allemand entre cliente et serveuse. La cliente parle français, la serveuse répond en allemand. Et vice-versa. Un peu comme à Bienne, quoi.
Par contre, où il y a du souci à se faire, c’est la Belgique « francique », dans les provinces de Liège et de Luxembourg. La frontière linguistique n’était pas, comme en Alsace du reste, similaire à la frontière du Reich. Si Malmedy, qui appartenait à la Prusse, était francophone, des communes belges telles que Welkenraedt, Kelmis, Plombières, Moresnet, Lontzen, coincées entre le Reich et les Fourons (une enclave flamande dans la province de Liège qui a souvent été la cause de crises gouvernementales), limitrophes d’Aix-la-Chapelle et du Limbourg néerlandais, ont toujours été d’expression francique, comme Aix et Maastricht (où les noms de rues sont d’ailleurs en néerlandais et en francique), mais n’ont pas été retenues par la loi de séparation linguistique, et sont donc considérées comme exclusivement francophones, le dialecte n’étant pas reconnu. Il en est de même pour les communes luxembourgophones (francique mosellan) autour d’Arlon, où il aurait été très mal vu, après la guerre, tout comme en France d’ailleurs, et surtout en Lorraine, de se réclamer d’une expression germanophone. Donc, les noms de villages sont germaniques, on parle francique dans le bus, mais le seul français est la langue officielle. Tandis qu’à Eupen et St-Vith, l’allemand est la langue officielle, et l’on y parle l’allemand standard enseigné à l’école. Ce qui n’empêche d’ailleurs pas que beaucoup de gens, surtout en ville, connaissent le français (tout comme dans la région flamande, du reste).