Ca se passe la semaine dernière à Obninsk , 110 km environ au sud de Moscou.
Un chat sauve un bébé de la mort par hypothermie en le maintenant au chaud.Eh oui , l’instinct de protection , ça existe chez certains animaux ( parfois davantage que chez certains humains.)
Les esprits forts parleront d’anthropomorphisme.
Pour ma part , ayant toujours vécu entouré de chats depuis ma plus tendre enfance , cette histoire ne m’étonne nullement , elle me réjouit simplement.
Source :
VIDEO. Un chat sauve un bébé abandonné en Russie ( avec une petit vidéo en langue russe.)
ben oui… c’est ça un chat… tout simplement…
une belle histoire dans ce monde de brute
Je ne veux pas vous casser vos illusions mais … ON a mis le bébé DANS la caisse du chat !!
Amenez un bébé dans la niche de mes chiens ou dans le box d’un de mes ânes, ils vont le sauver aussi
Ce qui prouve bien qu’il y a souvent plus d’humanité chez les animaux que chez certains humains.
ben ON… s’en doute bien !!
C’est pas le chat qui aurait pu mettre le bébé dans sa caisse…
mais rien n’obligeait le chat à rester près du bébé… (à moins qu’au final, ce ne soit le bébé qui ait sauvé le chat… )
Je ne veux pas choquer, hein !
Mais sur la toile, on lit tellement de « belles histoires » bien écrites et dont on sent que tout n’est que roman. Sauf pour les naïfs.
En voyant vos commentaires, je pensais que c’était un chat qui avait « trouvé » un bébé (je ne sais où, dans les bois ou dans une voiture par ex) et qui avait pris la décision d’aller se poser près du bébé dans l’idée humaine de le réchauffer. Mais l’histoire est bien différente !
Si vous lisez ce type d’histoire : blog.l214.com/2013/02/28/le-choi … e-laitiere
C’est, pour moi qui vit dans le monde agricole, une chose impossible :
- On ne laisse pas le veau 24 heures avec sa mère (2-3 heures, le temps qu’elle le lèche et il est retiré avant qu’il n’ai tété) sauf si la naissance n’a pas été vue,
- Il est impensable qu’une vache « explique » à son veau qu’elle le cache pour le « sauver »
- Il est impensable qu’un veau reste seul toute les nuits de un à 11 jours « comme ça, pcq sa maman le lui a dit » sans beugler !!
- La véto, toute véto qu’elle est, et pire, le fermier, ne sont pas très fut-fut pcq un pis qui a été tété pendant une nuit, ça se voit !!
Toutes ces histoires sont bien souvent là pour nous faire croire en un monde « meilleur » chez les animaux et ainsi nous incriminer des pires choses. Beaucoup de personnes font de l’anthropomorphisme au point d’inventer des histoires, certes, jolies, mais souvent crées de toutes pièces.
Donc, le chat, ben oui, c’est possible. Mais ce n’était pas son choix, comme veut le faire croire le titre ou le texte !
Après, ça reste un chat « gentil » et attaché à sa caisse en carton puisqu’il l’a partagée. Au final, si on n’analyse, cela peut être l’inverse et c’est peut-être le bébé qui a rendu la nuit du chat plus chaude… la chaleur corporelle se partageant dans l’étroitesse de la caisse !
Bon allez… chuis pas une révoltée qui va vous casser vos postes Je reste réaliste et avais envie de donner un avis.
Je viens de voir ton lien Joe… et je suis d’accord… parfois on raconte n’importe quoi sur internet…
parfois on ne comprend pas bien les animaux non plus… On les prend pour plus bêtes qu’ils ne le sont…
petite anecdote personnelle (qui va me faire pleurer mais tant pis ! )
Le chat qui est mon avatar avait pour surnom Kissou (ben oui, mon pseudo c’est son surnom)… c’'était un chat mâle
que j’avais trouvé dans mon jardin, il crevait de faim… Je l’ai recueilli, adopté, et bien sûr nourri… (et je l’ai aussi fait castrer).
l’été 2000 (soit l’été qui a suivi notre rencontre)… Kissou m’a ramené dans sa gueule, comme une maman chat l’aurait fait, 2 chatons qu’il avait trouvé… et qui crevaient de faim…
Si vous l’aviez vu, ce chat mâle, maladroit, qui faisait 1 m, posait le chaton par terre, le reprenait maladroitement, refaisait 1 m,
reposait le chaton, le léchait, puis le reprenait dans sa gueule, refaisait 1 m… il a traversé tout le jardin de cette façon (3 000 m² le jardin ! )
et m’a ramené le premier chaton… jusque devant le frigo…
Idem le lendemain avec un deuxième chaton… et toujours devant le frigo…
je n’ai pas pu sauver les chatons, qui étaient bien mal en point quand Kissou me les a ramené… mais ne peut-on pas dire que c’est ce que Kissou me demandait ?? « sauves-le comme tu m’as sauvé » ??? je l’ai toujours pensé…
certes dans cette histoire, c’est un chat qui a voulu sauver ses congénères… mais si un chat en est capable avec ses congénères, pourquoi pas avec des humains (puisque nous, on les sauve aussi… ! )
C’est trop mignon et touchant !
Mais qu’est-ce qu’il s’est passé avec les chatons ?
trop petits les chatons… on n’a pas réussi à les sauver… Le premier est mort 2 ou 3 heures après que Kissou me l’ai ramené…
le deuxième a vécu 2 jours…
C’est mignon l’histoire de Kissou. Les animaux peuvent effectivement se rendre utiles pour sauver des congénères voire des copains d’autres espèces. Là aussi, des vidéos nous montrent de belles images (en principe vraies puisque filmées).
Mon chat me ramène des souris, des taupes, des mulots encore vivants ou déjà morts. Quand il en a l’occasion, il entre avec, les dépose dans le couloir, dans le salon, ou dans ma chambre et … joue avec ou les croque directement.
Et quand je le prends sur le fait, je ne fais pas comme toi, Kissou : je vire sa bestiole aussi sec dehors et lui avec, un semblant de coup de pied dans le Q et une grosse voix !! Certains diront que le chat apportent un cadeau. Moi, je dis qu’il veut bouffer tranquille à l’intérieur. Et chez moi… ça ne se fait pas, na !
Joe, je crois qu’il y a plein de situations différentes qui peuvent arriver ! Le mulot, en effet c’est pas du sauvetage, par contre le cas des chatons de Kissou est différent.
Pour l’histoire du bébé, ça pourrait en effet n’être qu’un hasard, càd un chat qui juste ait toléré le bébé dans sa caisse, mais rien ne l’obligeait à le lécher ni à vouloir le suivre après qu’il a été trouvé, donc on peut quand même supposer une certaine volonté dans cette histoire (due à quoi par contre, on ne le saura jamais : volonté de « sauver », volonté d’avoir un contact avec un humain pour un chat qui n’en avait guère, attirance pour l’odeur du bébé…?) Quant à moi, j’ai à la maison exactement cet exemplaire-là :
et c’est un vrai pot de colle à humain : dès qu’il le peut, il se radine sur les humains, peu importe qu’il les connaisse ou pas, qu’ils soient adultes, enfants ou même bébés. Donc, je peux très bien imaginer un chat de cette espèce tenir chaud à un bébé par simple habitude de se lover contre tous les humains.
La revue allemande « Stern » dans laquelle j’avais trouvé initialemet le récit , donne quelques précisions.
Dans un paragraphe de l’article , il est question de " Beschützerinstikt = instinct de protection ".
Quand l’enfant a été emmené à l’hôpital , le chat Mascha a montré une fois de plus son instinct de protection ; il courrait en miaulant derrière les médecins urgentistes." Il était vraiment soucieux de ce qui allait arriver au petit " a déclaré Vera Iwanina , infirmière à la station de télé REN .Il est vraiment intelligent."
L’article en entier
un amour de chat… tout simplement…
(Sonka : j’arrive !! j’adore les chats pot de colle !!! )
Laissons la parole à Charles Beaudelaire , un connaisseur en la matière .
Die Katze
I
In meinem Hirn, als wär’s ihr eigner Raum,
Schleicht auf und nieder auf der weichen Tatze
Geschmeidig sanft die schöne, stolze Katze.
Und ihrer Stimme Ton vernimmt man kaum,
So zart und heimlich ist ihr leis Miauen.
Und ob sie zärtlich, ob sie grollend rief,
Stets ist der Klang verhalten, reich und tief
Und Zauber weckend und geheimes Grauen.
Die Stimme, die wie schwere Perlen sank
In meines Wesens dunkle Gründe nieder,
Erfüllt mich wie der Klang der alten Lieder,
Berauscht mich wie ein heisser Liebestrank.
Sie schläfert ein die grausamsten Verbrechen,
Verzückung ruht in ihr. Kein Wort tut not,
Doch alle Töne stehn ihr zu Gebot
Und alle Sprachen, die die Menschen sprechen.
Auf meiner Seele Saitenspiel liess nie
Ein andrer Bogen so voll Glut und Leben
Die feinsten Saiten schwingen und erbeben,
Kein anderer so königlich wie sie,
Wie deine Stimme, rätselvolles Wesen,
Seltsame Katze, engelgleiches Tier,
Denn alles, Welt und Himmel ruht in ihr,
Voll Harmonie, holdselig und erlesen.
II
Und ihrem weichen Fell, das braun und fahl,
Entsteigt ein Hauch, so süss die Sinne labend,
Dass ich davon durchduftet bin am Abend,
Berührt ich’s streichelnd nur ein einzig Mal.
Von je des Orts vertrauter Geist gewesen,
Herrscht sie und richtet und beseelt zugleich
Ein jedes Ding in ihrem weiten Reich;
Ein Feenkind vielleicht, ein göttlich Wesen.
Und wenn mein Blick, magnetisch hingelenkt
Zu jener Katze, die beherrscht mein Sinnen,
Sich wieder wendet, fügsam, ohn Entrinnen
Und still in ihren Anblick sich versenkt,
Dann seh’ ich staunend und im Tiefsten schauernd,
Dass ihre Augensterne feurig fahl,
Leuchtfeuern gleich und lebendem Opal,
Mich unverwandt betrachten, still und lauernd.
LE CHAT
I
Dans ma cervelle se promène
Ainsi qu’en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant,
Quand il miaule, on l’entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret;
Mais que sa voix s’apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C’est là son charme et son secret.
Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fond le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n’a pas besoin de mots.
Non, il n’est pas d’archet qui morde
Sur mon cœur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde
Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme un ange,
Aussi subtil qu’harmonieux.
II
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu’un soir
J’en fus embaumé, pour l’avoir
Caressée une fois, rien qu’une.
C’est l’esprit familier du lieu;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire;
Peut-être est-il fée, est-il dieu?
Quand mes yeux, vers ce chat que j’aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement,
Et que je regarde en moi-même,
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
Source :
Une autre jolie histoire de chat ; celle de « Fräulein Sinner= Mademoiselle Songeuse » qui est devenue en quelque sorte la mascotte des étudiants de l’université de Hildesheim.
Les bancs réservés aux étudiants dans les salles de cours sont un peu trop durs pour elle , alors elle préfère se coucher sur des chaises bien rembourrées. On lui a même mis une couverture en laine à côté des radiateurs, avec , juste au dessus , un petit écriteau :" Prière de ne pas retirer la couverture de laine."
Et cette petite mère tigrée noire et blanche , âgée de 12 ans exerce sur les étudiants , par sa simple présence des effets appaisants.
Comme le fait remarquer Isa Lange , porte-parole de l’université :
" Ce chat contribue tout simplement à mettre de la bonne humeur ; il regarde les uns et les autres , se frotte contre leurs jambes et miaule."
Principalement au cours des épreuves d’examens , quand les étudiants sont tendus , sa présence contribue à faire baisser la tension.
En 2002 , c’est une employée de l’administration qui l’avait découverte sans maître , amaigrie et affamée et blessée , captant la chaleur à la sortie d’une bouche d’aération de la bibliothèque de l’université. Elle avait tenté de la placer dans une famille d’accueil et dans un refuge , mais , rien à faire , Fräulein Sinner était toujours revenue à son point de départ , « son » université.
Dans tous les locaux du campus , on peut trouver , aujourd’hui , des écuelles remplies d’eau pour cette étudiante un peu particulière.
Source :
Cette minette a tout compris… Au lieu d’avoir le confort d’un appart… elle a le confort d’une Université avec le choix de sa salle « de repos », et des multitudes de mains pour lui donner des caresses…
Le paradis des chats sur terre, serait-ce un endroit comme ça ?
Très charmant!
Je me souhaite aussi un chat dans mon bureau