La Berlinale 2006 fête le cinéma du 9 au 19 Février !

Pour cette 56e édition, nous autres AllemagnOnautes retiendront notamment que l’acteur germanique Armin Mueller-Stahl (Jakob Le Menteur) participera au jury de la Berlinale 2006 sous la présidence de la charmante actrice Charlotte Rampling.

Parmi les films sélectionnés, on pourra suivre les films germanophones suivant:

  • Elementar Teilchen (Particules élementaires), l’adaptation du Best Seller de Michel Houellebecq réalisée par Oskar Roehler avec Hermann Beyer et Moritz Bleibtreu
  • Der freie Wille de Matthias Glasner avec Jürgen Vogel
  • Requiem de Hans-Christian Schmid avec Sandra Huller et Burghart Klaussner.
  • Sehnsucht de Valeska Grisebach avec Andreas Müller et Ilka Welz
  • Slumming, film austro-helvétique de Michael Glawogger avec August Diehl et Paulus Manker

Plus d’infos dans l’article 56ème Festival International Du Film De Berlin 2006 sur mcm.net.

Source: les Nouvelles d’Allemagne du 08.02.2006 publiée par le CIDAL

19 films en lice pour l’Ours d’or : la Berlinale s’apprête à ouvrir ses portes

Comme chaque année, une pléiade de vedettes internationales s’apprête à défiler sur le tapis rouge de la Potsdamer Platz pour la Berlinale, le Festival international du film de Berlin, dont l’édition 2006 s’ouvre demain (jeudi). De George Clooney à Meryl Streep en passant par Isabelle Huppert et Claude Chabrol, les quelque 150 000 cinéphiles attendus devraient trouver leur compte. Dans les salles obscures, 19 films seront en compétition pour remporter les prestigieux trophées de l’Ours d’or et de l’Ours d’argent le 19 février. Le jury est présidé cette année par l’actrice Charlotte Rampling. Sept autres films seront présentés hors compétition. La tendance est aux films politiques et à une forte présence du cinéma allemand.

Confirmant son retour en force, le cinéma allemand comptera quatre représentants dans la course à l’Ours d’or. Le réalisateur Oskar Roehler a adapté à l’écran le roman de Michel Houellebecq « Les particules élémentaires », avec Moritz Bleibtreu, Christian Ulmen, Franka Potente, Martina Gedeck et Nina Hoss. Son compatriote Matthias Glasner a mis en scène dans « Der freie Wille » (littéralement : la libre volonté) un violeur (interprété par Jürgen Vogel) qui tente de retouver une vie « normale » après sa sortie de prison. Dans un tout autre registre, Hans-Christian Schmidt raconte dans « Requiem » une touchante histoire d’exorcisme, basée sur une histoire vraie des années 1970. Quant à Valeska Grisebach, il nous emmène dans l’est de l’Allemagne pour une histoire d’amour triangulaire, intitulée tout simplement « Sehnsucht » (littéralement : nostalgie) et interprétée par des amateurs.

55 films allemands seront projetés à Berlin toutes catégories confondues. Du « Forum du Jeune cinéma » au « Panorama » en passant par la « Perspective Cinéma allemand » et le « festival du film pour enfants », la Berlinale rassemblera au total plus de 360 films de 56 pays différents, dont 24 productions françaises. « Les films sont cette année très politiques et réalistes », en particulier dans la compétition officielle, a annoncé le directeur de la Berlinale, Dieter Kosslick. Le film « Syriana », de Stephen Gaghan, avec George Clooney, traite, par exemple, de la corruption et des intrigues dans le milieu du commerce pétrolier international. Avec « The road to Guantanamo », le britannique Michael Winterbottom s’intéresse, de son côté, au sort de trois jeunes musulmans britanniques enfermés dans le camp de Guantanamo Bay pour avoir été confondus avec des combattants Talibans.

Parmi les films français, « L’ivresse du pouvoir », de Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert fera partie de la compétition officielle. De même qu’une co-production franco-germano-argentine, « El Custodio », de Rodrigo Moreno. « The Science of Sleep » de Michel Gondry fera également partie de la sélection officielle, mais hors compétition. Dans les autres catégories concourront notamment « Camping Sauvage », « Les Oiseaux du ciel », « Quatre étoiles », « Au-delà de la haine », « De particulier à particulier » ou encore la coproduction franco-arabe « Marock ».